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Un tiers des salariés du tourisme quitte la profession chaque année

les enjeux majeurs de la formation initiale et continue


Un tiers des salariés du tourisme quitte la profession chaque année. En cause : la précarité statutaire qui s’explique par une reconnaissance insuffisante de ce secteur d’activité. Former, développer et retenir une main d’oeuvre qualifiée sont les enjeux majeurs de la formation initiale et continue.


Rédigé par le Mercredi 9 Septembre 2009

Valérie Dufour, qui préside la tablée, a planché mardi dernier au Cercle des Voyageuses. Thématique : ''Emploi tourisme : bilan et perspectives''
Valérie Dufour, qui préside la tablée, a planché mardi dernier au Cercle des Voyageuses. Thématique : ''Emploi tourisme : bilan et perspectives''
A l'occasion de son intervention, mardi dernier au Cercle des Voyageuses à Paris, Valérie Dufour, responsable Recrutement et Emploi chez TourMaG.com, a évoqué les enjeux et les challenges qui attendent la profession en matière de formation et de recrutement.

"Alors qu’il recrute énormément, le secteur du tourisme se caractérise par une importante rotation de son personnel.

Ceci en raison du niveau des rémunérations et des horaires lourds et décalés.

Un tiers de ses salariés quitte la profession chaque année à cause d’une précarité statutaire qui s’explique par une reconnaissance insuffisante de ce secteur d’activité.

Une revalorisation des métiers du tourisme s’avère donc nécessaire. Former, développer et retenir une main d’oeuvre qualifiée sont les enjeux majeurs de la formation initiale et continue.

60 000 emplois ne seraient pas pourvus

Selon les professionnels, 60 000 emplois seraient non pourvus.

Recruter aujourd'hui est devenu un vrai casse tête, pourquoi en est on arrivé là même en période de crise ?

A ce jour, on a sur le marché beaucoup de jeunes débutants et de professionnels du tourisme ayant été licenciés qui sont perdus, car mal orientés, ont une méconnaissance totale de l'ensemble des métiers du tourisme, changent de secteur tellement ils sont ecoeurés par l'industrie du tourisme et son évolution et des professionnels en poste qui ne veulent changer d'entreprise par crainte de se retrouver au chômage....

Des recruteurs qui n'ont pas la main d'oeuvre adaptée à leurs attentes : qualifiée, opérationnelle de suite, polyvalente et pas chère

Plusieurs raisons :

Les formations ne se sont pas adaptées aux attentes des professionnels du tourisme qui ont devant eux une clientèle de plus en plus informée avec internet et donc plus exigeante, la profession est donc en manque d'expertise client !

Aujourd'hui on recherche sur le marché des gens polyvalents et spécialistes maîtrisant les technologies et l'anglais, des compétences en marketing, webmarketing, des bons vendeurs et commerciaux, des yield managers, des gestionnaires de vols, des conseillers voyages polyvalents qui maîtrisent les produits qu'ils vendent.

Le diagnostic global sur la formation aux métiers du tourisme est assez paradoxal : il existe une profusion et une véritable richesse de l’offre en la matière, mais elle n'est pas adaptée à la demande du marché pour chacun des niveaux de diplômés.

Evasion de 30% à 50% des jeunes diplômés

Cela se traduit par un certains nombres d’.exemples chiffrés inquiétants :

• Une évasion estimée entre 30% et 50% des jeunes diplômés, en fonction des métiers, avant 3 ans d’emploi dans le secteur
Plus de 40 000 personnes recrutés dans les métiers du Tourisme, mais 50% seulement issus du système de formation correspondant à ces métiers. …

Les étudiants qui sortent des écoles et demandeurs d'emploi ont une méconnaissance totale de l'ensemble des métiers du tourisme aussi bien au niveau de l'outgoing que de l'incoming. Tout le monde veut être agent de voyages ou chef de produit !

Les autres métiers ?

Les attentes des jeunes ne sont plus les mêmes que celles des générations précédentes
Les jeunes générations abordent la vie professionnelle avec une culture, des valeurs et des ambitions différentes de celles de leurs aînés.

Ils veulent évoluer et gagner de l'argent plus rapidement que leurs anciens, une reconnaissance dans leur travail, travailler dans une bonne ambiance, privilégier leur vie de famille, ce sont des 'salariés clients'

Comment concrétiser les promesses d’emplois ?

La France reste la première destination touristique mondiale et le tourisme l’un de ses secteurs d’activité les plus prometteurs.

De multiples opportunités de développement s’offrent à lui dans les années à venir (arrivée massive de touristes chinois, augmentation de la clientèle européenne retraitée et disponible pour des loisirs, nouvelles demandes de la clientèle en termes de tourisme durable,etc.) dans un contexte en profond bouleversement.

L’émergence de nouvelles destinations concurrentes, la révolution introduite par Internet, la sensibilisation des clients à de nouveaux risques (sanitaires, terrorisme, etc.), et l’entrée dans la zone euro de nouveaux Etats membres qui constituent des destinations montantes, seront autant de défis pour une offre nationale qui sera ainsi confrontée à une compétition mondiale exacerbée.

Comment y faire face et comment saisir les opportunités qu’apporteront simultanément ces changements ? Surtout, comment concrétiser les promesses d’emplois que recèlent ces activités dans un secteur déjà marqué par un fort volume d’emplois non pourvus ?

Comment rendre attractifs ces métiers du tourisme qui exigeront, demain, encore plus de qualification et de professionnalisme ?

L'évolution rapide des technologies crée une armada d'emplois parfois inattendus.

L'essor du commerce électronique a engendré la naissance de deux familles de métiers. L'une recrute des profils possédant une culture et des compétences informatiques. L'autre privilégie les diplômés des écoles de commerce et de tourisme.

Développer des emplois de qualité

Il faut revaloriser l’image des métiers du tourisme en les replaçant dans leur réalité et développer l'emploi de qualité

Les référentiels de formation et des cursus doivent être adaptés aux nouveaux métiers et aux exigences de qualité des prestations demandées par la clientèle.

Il appartient aux partenaires concernés de définir les besoins et d’imaginer les financements correspondants. Le nécessaire effort sur la formation initiale doit être complété par la poursuite de celui engagé dans la formation continue.

Afin de mieux satisfaire aux exigences du plan Qualité France, des périodes de formation devraient systématiquement être proposées aux salariés déjà en place.

C’est en effet du niveau de la professionnalisation et de l’amélioration des conditions de travail que dépendent la fidélisation d’un personnel compétent et accueillant et, partant, la qualité des prestations.

Il est donc indispensable de revaloriser l’emploi, valoriser les savoir faire, reconnaître les qualifications, adapter les formation et et miser sur les avancées sociales.

Développer les formations en langues, nouvelles technologies du tourisme etc...

Organiser une campagne nationale sur l’avenir des enfants en montrant la formidable possibilité d’ascenseur social de cette profession, quel que soit le niveau d’entrée dans le métier. Instaurer une journée portes ouvertes (restaurants, hôtels, centres de formation) avec un véritable accueil du public pour montrer la réalité du métier.

Une meilleure information sur les conditions d’exercice des métiers, sur la prévoyance, sur les possibilités d’évolution de carrière en direction des familles serait de nature à atténuer leurs craintes et leurs réticences vis-à-vis de leurs enfants lorsque ceux-ci sont attirés par une carrière dans le secteur.

Donner une meilleure lisibilité des formations

Donner une meilleure lisibilité des formations a tous (employeurs, parents, élèves, apprentis, stagiaires, étudiants) des différents examens de l’Education Nationale (CAP, BAC Professionnel, BAC Technologique, BTS…) avec pour but une reconnaissance de ces diplômes. Eventuellement reformuler et étudier diplômes et programmes.

La mise ne place d’un « guichet unique » dédié à la formation professionnelle et à la reconnaissance des acquis pour tous les actifs du secteur quel que soit son statut (salarié, non salarié, demandeur d’emploi)

Systématiser la formation – même de très courte durée - lors de la prise de poste, développer massivement la validation des acquis de l’expérience (VAE) et le développement de parcours inter-branches sur la base des compétences acquises permettrait d’améliorer la fidélisation du personnel au sein du secteur.

Actuellement, faute de repères, de reconnaissance ou d’information ils quittent prématurément le
secteur pour d’autres emplois.

Ressources humaines et marketing : mariage obligé : il faut séduire les candidats !

Séduire un travailleur implique la même démarche que celle utilisée pour séduire un client.

Il devient nécessaire d’appliquer les principes marketing à la gestion de la main-d’œuvre comme de connaître les méthodes de recrutement des concurrents et des secteurs d’activité connexes.

L’élaboration du plan marketing consiste non seulement à attirer les candidats, mais aussi à retenir les employés en poste.

Bâtir une image de marque claire et « colorée »

Pour se vendre et se démarquer de la concurrence, il faut se bâtir une image de marque claire et «colorée». L’ADN de l’entreprise constitue l’essence même de cette image.

C’est la vision des dirigeants, la mission de l’organisation, ses valeurs, sa culture, son style de gestion, son milieu de vie, c’est ce qui la caractérise.

Définir son ADN permet de capitaliser sur ses forces et sert à découvrir si les candidats possèdent les «gènes» recherchés et compatibles avec la culture de l’entreprise.

Pour promouvoir l’entreprise, le meilleur outil marketing demeure le personnel en poste. Trouvez ce qui rend les employés fiers de travailler pour l’organisation et faites d’eux des ambassadeurs par le biais d’une campagne médiatique.

Pour recruter les travailleurs, les employés peuvent s’impliquer de multiples façons: par du bouche-à-oreille auprès de leur réseau de contacts; en faisant vivre l’expérience de l’entreprise aux postulants; en participant à l’entrevue ou de façon plus informelle (ex. lunch avec le candidat) afin de vérifier s’il y a une chimie entre l’équipe de travail et le futur employé.

Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter, manager de jeunes talents pour en tirer le meilleur parti et les fidéliser ?

« Les dirigeants et les managers doivent parler vrai avec leurs salariés. Nous sommes parfois dans des schémas de non communication (on se parle mais on ne se dit pas les choses) ; les frustrations s’expriment à côté.

Il convient de très vite expliquer à un nouveau collaborateur ce que l’on attend de lui… et de lui répéter régulièrement.

L’affichage des valeurs de l’entreprise et leur mise en œuvre effective peuvent permettre d’attirer et de fidéliser les talents se reconnaissant dans ces valeurs.

La mise en avant de certains avantages tels que le salaire, la mutuelle, l’ambiance de travail, les possibilités de formation et d’évolution … n’est naturellement pas à négliger pour autant »


Valérie DUFOUR,
responsable Recrutement et Emploi
TourMaG.com

valerie.annonces@tourmag.com

-1,8 million : c’est le nombre d’emplois générés par le tourisme.
- 6,3% : c’est la part du tourisme dans le PIB de l’Hexagone.
- 9,1% : c’est la part de marché que représente la France pour le tourisme au niveau mondial, contre11,3% en 2000.

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Commentaires

1.Posté par MARILL Pierre le 14/09/2009 10:02 | Alerter
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Cela fait plus de 30 ans que j'entends la même rengaine. Pas du tout persuadé que les personnes concernés (pros, profs et étudiants) sachent exactement ce qu'ils veulent surtout à l'heure actuelle avec la génération "zapping". Une chose est certaine : il ne faut plus attendre 10 années avant de changer une virgule dans les référentiels de formation ! Qu'on se le dise ! C'est bien de se gargariser avec des 'il faudrait" et des paroles "marketingées", ce serait mieux de passer à l'action et très vite. La preuve : voir le souci de formation des professionnels lors des prochains salons (Paris, Deauville).
Bien le bonjour...

2.Posté par ssss le 14/09/2009 10:18 | Alerter
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peux etre moi ???

3.Posté par ssss le 14/09/2009 10:19 | Alerter
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incroyable

4.Posté par Annie K. le 14/09/2009 12:07 | Alerter
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Tout comme Marille Pierre, je suis tout à fait d'accord !!!Je conseille à mon entourage de ne pas se diriger vers le domaine du tourisme...
"Trop mal payé (même avec un bac+4), et surtout aucune reconnaissance..." après 12 ans dans le tourisme chez de célèbres tours opérateurs français, et suite à une liquidation judiciaire de ma société, j'ai décidé de quitté enfin...le tourisme ...

5.Posté par jean jacques à Grasse le 14/09/2009 13:46 | Alerter
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Depuis 2 ans, je ne trouve plus de personnel adapté aux nouvelles technologies mais surtout motivé et enthousiaste pour travailler dans un milieu où tout reste à inventer... il n'y a pas plus innovateur que le secteur du tourisme actuellement !
Mauvaise formation, recherche d'une "planque", bon salaire et avantages immédiats, horaires "adaptés", lieu de travail à côté du domicile, aucune imagination ni projet, c'est tout ce que je trouve actuellement sur le marché du travail.
Je suis très las de recevoir des CV copiés et recopiés sur internet avec aucune véritable motivation pour un milieu aussi passionnant et innovant !
Quant à la rémunération, il est vrai que les payes, les conventions collectives et les réseaux n'excitent pas les candidats au métier du tourisme.
Pour ma part, je suis indépendant et tiens fermement à le rester. Cela me permet une grande liberté d'action et de très bien payer mes employés s'il contribuent à la prospérité de mon agence.

6.Posté par Fredo le 14/09/2009 14:01 | Alerter
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La vraie question selon moi c'est les salaires ! La question n'est dans cet article que très peu évoqué. Il n'y a pas de reconnaisance des compétences et de la précarité des emplois de ce secteur. Les employeurs du tourisme préfèrent embaucher des débutants surqualifiés mais payés au smic, leur faisant miroiter des évolutions qui ne viennent jamais. Une fois à bout il suffit de remplacer la personne par un débutant dans les mêmes conditions. C'est comme les postes 'contrat de qualification" qui remplissent des tâches d'employés et qui sont remplacés tous les ans. Il n'y a que des patrons de PME au SNAV, souvent des entrepreneurs qui n'ont en tête que leurs problématiques. Même les avantages voyages qui permettaient de compenser les salaires bas se réduisent comme peau de chagrin. Ce secteur est à désespérer...

7.Posté par POINSSAC Sophie - Nice le 14/09/2009 17:22 | Alerter
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Tout à fait d'accord avec vous, le pb majeur de ce métier est bien entendu une reconnaisssance fantome et un salaire faible. Mais depuis toujours !!! Ca fait + de 15 ans que j'ai finie mes études de Tourisme et que je travaille dans ce secteur mais parce que je l'ai choisi ! il faut aimer ce métier pour pouvoir tenir je pense, car tout pousse à baisser les bras (concurrence internet, les clients de + en + exigeants...) mais avec encore un peu de bons côtés quand un client revient enchanté de ce que vous lui avez conseillé et vendu, la confiance s'installe et reste..
On pourrait sans doute parler de naiveté, moi je pense plutôt passion du voyages.. chacun son truc
et quel métier de nos jours vous permet un salaire + que décent ??? plus on a de "bagages", moins on a de chance d'être payé à sa juste valeur... tous les secteurs d'activité, pas seulement le Tourisme, préfèrent employer des débutants sous payés et formés sur le tas avec de belles promesses, comme le dit "fredo", Alors faisons au moins un métier qui nous plait ...au moins on ne se lève pas le matin sans envie d'y aller, c'est déjà ça...

8.Posté par anonyme le 15/09/2009 12:11 | Alerter
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Le réel problement du tourisme est le salaire ! Et oui après 8 ans d'expérience dans plusieurs entreprises, un investissement (temps, horraires, énergie) salaire net 1180e par mois. Peut on vivre avec ce salaire = non. Deuxième problème = un grand nombre de chef d entreprises sont là de père en flis ou fille et n'une qu'une seule idée le profit pas l'innovation pas l'évolution pas la motivation du personne. Pourant c est assez simple de motiver le personnel (VAE, formation via internet, ajustement des horraires, laisser place au dialogue et à l'inovation...)

9.Posté par ANONYME le 17/09/2009 13:14 | Alerter
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cELA FAIT 2 ANS QUE JE TRVAILLE AUJOURD HUI ET UNE CHOSE EST SURE JE NE RESTERAI pas dans ce secteur d activité. Trop peu de reconnaissance, beaucoup d'investissement et rien en retour. Salaire on ne peut plus bas.
C est un métier passionnant certes mais pas un métier d'avenir. En tout cas c'est que j'en retiens au bout de 2 ans.

10.Posté par jessica le 18/09/2009 14:22 | Alerter
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Avec un an et demi d'expérience dans le tourisme, les entreprises ne veulent pas de moi.
Comment commencer et faire une carrière si les chefs d'entreprises ne veulent pas embaucher en raison de mon peu d'expérience ???
Pourtant, la motivation et l'envie sont présentes mais il est trop difficile de trouver une entreprise qui embauche une personne avec seulement un an d'expérience, ils ne demandent que des personnes avec 5 ans d'expérience.
Je trouve cela dommage que les entreprises ferment les portes aux jeunes diplomés... et pourtant ce sont les jeunes diplomés qui feront l'avenir des entreprises...
Beaucoup d'interim mais pour des missions qui n'ont parfois aucun rapport avec le tourisme ...
Pour moi, c'est de l'exploitation pure ...
Egalement, il est vrai qu'il y a un manque de reconnaissance dans les métiers du tourisme et que les salaires sont bas mais il vaut mieux avoir un travail qui nous plait avec un petit salaire plutot que le contraire

11.Posté par Brigitte - Hautes-ALpes le 18/09/2009 21:07 | Alerter
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Par le biais d'un Congé Individuel de Formation, j'ai passé une licence professionnelle de tourisme "durable" en 2008. Objectif : changer d'orientation professionnelle à 50 ans pour travailler dans le tourisme. Après tout ce que je viens de lire, je me demande si j'ai fait le bon choix ! Pour ma part, je postule à des postes de direction auprès des offices de tourisme ou résidences de tourisme mais compte tenu de mon âge... et après on nous dit que les emplois ne sont pas tous pourvus ! ça prête à sourire. Et pourtant des idées j'en ai pour proposer des produits innovants mais bon...

12.Posté par caro le 25/09/2009 12:34 | Alerter
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c'est la politique de l'autruche...tout cela on le sait depuis bien longtemps....mais on préfère fermer les yeux ...le profit et les actionnaires avant tout !!...Il n'y a pas que dans le tourisme mais ce domaine est particulièrement touché. Sous pretexte de travailler dans un secteur agréable, nous ne devrions pas nous plaindre !!!...je crois rêver....et puis pourquoi se plaindre, après tout nous étions prévenus, non ??...Je me souviens encore de ce que me disaient mes professeur de BTS et de Maîtrise en tourisme : " si vous choisissez le tourisme, ce n'est pas pour l'argent mais pour la passion "..c'est encourageant, non ??...La "passion" a bon dos !!..un joueur de foot n'est il pas passionné lui ??
Les employés réclamment un salaire décent leur permettant de vivre convenablement (comment peut on vivre seule avec 1350 euros net par mois (je le rappelle avec 4 ans d'études !!!) en rapport avec les nombreuses connaissances et compétences qu'on leur demande chaque jour . N'oublions pas non plus les contraintes imposées par nos métiers qui méritent elles aussi qu'on s'y attarde !!
Comment se sentir concernée et reconnue par l'entreprise lorsqu'on nous refuse quasi systématiquement une augmentation !!! (pour ma part 1 augmention de 50 euros net + 1 changement de niveau en 12 ans de travail !!...8 euros nett par an !! voilà la vraie valeur reconnue de mon travail !! ( et je travaille dans un grand groupe!!!!)

Alors que l'on ne s'étonne plus de ne pas trouver de nouveau personnel compétent et prêt à s'investir à long terme dans ce domaine. Les jeunes nouveaux diplômés ne sont plus dupes !! On nous demande une certaine souplesse et de pouvoir s'adapter "à l'évolution du marché" !!...alors, messieurs les dirigeants, c'est à votre tour de vous y adapter...à vous de trouver des solutions attractives pour inciter votre personnel à avoir envie de s'investir et à se sentir concerné par l'évolution de vos entreprises...et pour cela je ne connais pas de meilleures solutions que d'offrir des rémunérations convenables, des gratifications sur le travail effectué et pour ce faire, d'ouvrir un dialogue constructif avec vos employés et futurs employés !!
A bon entendeur...

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