''Ce serait une grave erreur que tout aille à l'agriculture qui pèse 152 millions d'euros alors que le tourisme en fait 242,5 millions...''
"Cela faisait 25 ans que la Martinique, contrairement à la Guadeloupe, n'avait pas subi un ouragan de cette force. Il fallait bien que cela arrive un jour.
Ce qui est étonnant c'est qu'il soit arrivé si tôt dans la saison. Et il en reste encore 14 à venir", constate Marie-Claire Roux la directrice commerciale d'Air Caraïbes.
Après avoir géré les difficultés d'opération le week-end dernier, la compagnie a pris l'initiative d'établir un tarif "solidarité avec la Martinique" à 299 euros ttc l'aller-retour.
"Un tarif pour permettre aux Martiniquais de métropole de pouvoir apporter leur aide sur place". Une offre possible alors que l'on s'approche de la période la plus creuse de l'année pour la destination Antilles. (1)
C'est d'ailleurs cette opportunité du calendrier qui va permettre aux établissements hôteliers de se refaire une beauté avant le retour des vacanciers des soleils d'hiver. Certains d'entre eux prennent d'ailleurs traditionnellement quelques semaines pour effectuer les gros travaux. C'est le cas de l'établissement de Pierre et Vacances qui, confirme Dominique Marchand, fermera ses portes jusqu'en octobre.
L'établissement qui a souffert surtout de la dévastation des jardins fonctionne toujours grâce à son groupe électrogène. "On a créé un "hurricane center". Les clients doivent mettre leurs provisions et faire leur cuisine en commun". Une situation qui ne semble pas gêner la clientèle locale mais les clients métropolitains vont être transférés vers le P&V de la Guadeloupe.
Fermeture programmée aussi pour le Cap Est Lagoon, du 1er septembre au 12 octobre. "Avec l'ouragan on a eu très chaud. Le ponton de l'hôtel a été emporté et les jardins sont à remettre à niveau", explique Stéphane Van de Kerckhove.
L'établissement, comme la plupart des hôtels de la côte Sud fonctionne aussi avec son propre groupe électrogène. Quand l'électricité sera-t-elle rétablie ? Pour l'instant, les hôteliers n'ont reçu aucune date de la part de l'EDF...
Ce qui est étonnant c'est qu'il soit arrivé si tôt dans la saison. Et il en reste encore 14 à venir", constate Marie-Claire Roux la directrice commerciale d'Air Caraïbes.
Après avoir géré les difficultés d'opération le week-end dernier, la compagnie a pris l'initiative d'établir un tarif "solidarité avec la Martinique" à 299 euros ttc l'aller-retour.
"Un tarif pour permettre aux Martiniquais de métropole de pouvoir apporter leur aide sur place". Une offre possible alors que l'on s'approche de la période la plus creuse de l'année pour la destination Antilles. (1)
C'est d'ailleurs cette opportunité du calendrier qui va permettre aux établissements hôteliers de se refaire une beauté avant le retour des vacanciers des soleils d'hiver. Certains d'entre eux prennent d'ailleurs traditionnellement quelques semaines pour effectuer les gros travaux. C'est le cas de l'établissement de Pierre et Vacances qui, confirme Dominique Marchand, fermera ses portes jusqu'en octobre.
L'établissement qui a souffert surtout de la dévastation des jardins fonctionne toujours grâce à son groupe électrogène. "On a créé un "hurricane center". Les clients doivent mettre leurs provisions et faire leur cuisine en commun". Une situation qui ne semble pas gêner la clientèle locale mais les clients métropolitains vont être transférés vers le P&V de la Guadeloupe.
Fermeture programmée aussi pour le Cap Est Lagoon, du 1er septembre au 12 octobre. "Avec l'ouragan on a eu très chaud. Le ponton de l'hôtel a été emporté et les jardins sont à remettre à niveau", explique Stéphane Van de Kerckhove.
L'établissement, comme la plupart des hôtels de la côte Sud fonctionne aussi avec son propre groupe électrogène. Quand l'électricité sera-t-elle rétablie ? Pour l'instant, les hôteliers n'ont reçu aucune date de la part de l'EDF...
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Du côté des TO, pas d'annulations pour l'instant mais quelques reports de date. Didier Sylvestre d'Exotismes se félicite d'avoir une alternative aux établissements de la côte sud : " La zone de la Pointe du Bout, par exemple, n'a pas été touchée. Mais, même au sud à part quelques jardins abimées et des bases nautiques emportées, il n'y a rien de très grave à signaler. Les structures locales savent réagir vite. Les tractopelles nettoient les plages très vite".
Si le TO a été sur le pont tout le week-end dernier c'était davantage pour gérer les retours que les départs. Situation similaire chez Tourinter : "on a eu du mal à récupérer les informations sur les plans de vols des compagnies aériennes", confirme Stéphane le Coz, qui s'inquiète néanmoins sur les effets que pourront avoir les images de dévastation montrés par les medias sur la clientèle....
Une préoccupation partagée par les professionnels martiniquais réunis hier après-midi pour préparer avec Madeleine de Grandmaison, présidente du comité martiniquais du tourisme, la réunion de travail prévue aujourd'hui avec Christian Estrosi, le secrétaire d'Etat de l'Outremer.
"Depuis trois ans nous nous employons à changer l'image de la Martinique. L'ouragan ne doit pas détruire les fruits de ce travail". Et Madeleine de Grandmaison va donc s'employer à persuader le ministre que si l'agriculture a besoin d'aide, le tourisme aussi.
"Ce serait une grave erreur que tout aille à l'agriculture qui pèse 152 millions d'euros alors que le tourisme en fait 242,5 millions". La rencontre sera aussi l'occasion de tout mettre sur la table comme le besoin d'un vol au départ de Roissy pour élargir la zone de chalandise de la destination.
(1) Corsair a également lancé un tarif solidaire Antilles tarif de 299 € TTC A/R au départ de Paris-Orly vers Pointe à Pitre ou Fort de France (LIRE)
Si le TO a été sur le pont tout le week-end dernier c'était davantage pour gérer les retours que les départs. Situation similaire chez Tourinter : "on a eu du mal à récupérer les informations sur les plans de vols des compagnies aériennes", confirme Stéphane le Coz, qui s'inquiète néanmoins sur les effets que pourront avoir les images de dévastation montrés par les medias sur la clientèle....
Une préoccupation partagée par les professionnels martiniquais réunis hier après-midi pour préparer avec Madeleine de Grandmaison, présidente du comité martiniquais du tourisme, la réunion de travail prévue aujourd'hui avec Christian Estrosi, le secrétaire d'Etat de l'Outremer.
"Depuis trois ans nous nous employons à changer l'image de la Martinique. L'ouragan ne doit pas détruire les fruits de ce travail". Et Madeleine de Grandmaison va donc s'employer à persuader le ministre que si l'agriculture a besoin d'aide, le tourisme aussi.
"Ce serait une grave erreur que tout aille à l'agriculture qui pèse 152 millions d'euros alors que le tourisme en fait 242,5 millions". La rencontre sera aussi l'occasion de tout mettre sur la table comme le besoin d'un vol au départ de Roissy pour élargir la zone de chalandise de la destination.
(1) Corsair a également lancé un tarif solidaire Antilles tarif de 299 € TTC A/R au départ de Paris-Orly vers Pointe à Pitre ou Fort de France (LIRE)