Le printemps est une saison d'intense activité pour les entreprises de séjours linguistiques.
Une période où les parents, inquiets du niveau de langue de leur progéniture, cherchent à les envoyer en immersion dans une famille britannique ou espagnole, pour revenir bilingue.
Face à une telle demande, les agences de voyages sont bien souvent démunies.
« Certaines nous appellent pour savoir vers quel spécialiste se tourner » explique Sylviane Halphen, la déléguée générale de l'UNOSEL, la fédération des organisateurs de séjours linguistiques et éducatifs.
En effet, ce n'est pas un produit de tourisme comme les autres. Il faut vendre une destination, des cours pédagogiques, des activités de loisirs et un hébergement.
Et pour corser le tout, chaque séjour est différent selon l'âge de l'enfant.
Une période où les parents, inquiets du niveau de langue de leur progéniture, cherchent à les envoyer en immersion dans une famille britannique ou espagnole, pour revenir bilingue.
Face à une telle demande, les agences de voyages sont bien souvent démunies.
« Certaines nous appellent pour savoir vers quel spécialiste se tourner » explique Sylviane Halphen, la déléguée générale de l'UNOSEL, la fédération des organisateurs de séjours linguistiques et éducatifs.
En effet, ce n'est pas un produit de tourisme comme les autres. Il faut vendre une destination, des cours pédagogiques, des activités de loisirs et un hébergement.
Et pour corser le tout, chaque séjour est différent selon l'âge de l'enfant.
Un produit discret en agence
Devant une telle complexité, les vendeurs rechignent souvent à se lancer dans la démarche.
D'autant plus que les parents se renseignent souvent directement sur le site internet de l'organisme, conseillé par le bouche à oreille.
EF Education est l'un des seuls à avoir passé un accord avec Afat. « Mais cela ne représente que 1 à 2% de notre activité » précise Adeline Prévost la responsable de la communication. Chez Verdié Voyages, les produits ne sont même pas disponibles dans ses propres points de vente.
« Les enfants partent d'abord dans le cadre scolaire et reviennent ensuite individuellement. Mais tout se fait sur internet et par téléphone » détaille Valérie Pucheu, la directrice de la communication.
L'entreprise, qui ne fait aucune publicité sur cette activité, a fait partir 2000 jeunes individuels l'année dernière, et table sur une croissance de 20% cette année.
En effet, le séjour linguistique est une affaire qui marche. L'UNOSEL regroupe 70 organismes qui envoient chaque année 51 000 personnes à l'étranger.
Mais on parle de plus de 300 prestataires, qui tentent de se faire une place sur un marché fragmenté et d'autant plus concurrentiel que l'engouement pour ces prestations est en constante progression.
D'autant plus que les parents se renseignent souvent directement sur le site internet de l'organisme, conseillé par le bouche à oreille.
EF Education est l'un des seuls à avoir passé un accord avec Afat. « Mais cela ne représente que 1 à 2% de notre activité » précise Adeline Prévost la responsable de la communication. Chez Verdié Voyages, les produits ne sont même pas disponibles dans ses propres points de vente.
« Les enfants partent d'abord dans le cadre scolaire et reviennent ensuite individuellement. Mais tout se fait sur internet et par téléphone » détaille Valérie Pucheu, la directrice de la communication.
L'entreprise, qui ne fait aucune publicité sur cette activité, a fait partir 2000 jeunes individuels l'année dernière, et table sur une croissance de 20% cette année.
En effet, le séjour linguistique est une affaire qui marche. L'UNOSEL regroupe 70 organismes qui envoient chaque année 51 000 personnes à l'étranger.
Mais on parle de plus de 300 prestataires, qui tentent de se faire une place sur un marché fragmenté et d'autant plus concurrentiel que l'engouement pour ces prestations est en constante progression.
Pionnier en agence
Un potentiel de croissance que Bernard Aimé a repéré depuis longtemps.
Directeur et fondateur de l'entreprise Djuringa, il a distribué des catalogues à sept agences de voyages, réparties entre la région lyonnaise, Paris et le nord de la France. « C'est produit qui répond à une demande » assure Bernard Aimé.
Il espère ainsi réaliser entre 80 et 100 ventes par agence cette année. En 2010, le groupe a fait partir 8000 enfants, pour un CA de 4,5M€ en progression de 22%.
Également délégué général région d'Afat-Selectour, Il envisage se référencer dans le réseau. « D'ici un ou deux ans, lorsque j'aurai les stocks nécessaires, je me lancerai dans un partenariat ».
En attendant, il lui faut former les vendeurs à ce type de produit. « Nous sommes allés une demi-journée dans chaque point de vente pour expliquer toutes les spécificités des séjours linguistiques » poursuit Bernard Aimé.
Ils n'ont désormais plus d'excuses pour ne pas vendre, d'autant plus que les commissions autour de 10% restent très honorables.
Directeur et fondateur de l'entreprise Djuringa, il a distribué des catalogues à sept agences de voyages, réparties entre la région lyonnaise, Paris et le nord de la France. « C'est produit qui répond à une demande » assure Bernard Aimé.
Il espère ainsi réaliser entre 80 et 100 ventes par agence cette année. En 2010, le groupe a fait partir 8000 enfants, pour un CA de 4,5M€ en progression de 22%.
Également délégué général région d'Afat-Selectour, Il envisage se référencer dans le réseau. « D'ici un ou deux ans, lorsque j'aurai les stocks nécessaires, je me lancerai dans un partenariat ».
En attendant, il lui faut former les vendeurs à ce type de produit. « Nous sommes allés une demi-journée dans chaque point de vente pour expliquer toutes les spécificités des séjours linguistiques » poursuit Bernard Aimé.
Ils n'ont désormais plus d'excuses pour ne pas vendre, d'autant plus que les commissions autour de 10% restent très honorables.