Le WTTC vient de publier une nouvelle étude sur l'environnement et le tourisme - Depositphotos @jamesteohart
Le tourisme est grandement pointé du doigt pour son impact sur l'environnement.
Avec des émissions de CO2 évalué à 3,9 milliards de tonnes par an, pour 8% de la pollution mondiale, l'industrie est loin d'être vertueuse dans ce domaine, à en croire la revue scientifique Nature Climate Change.
Une contribution loin d'être anecdotique et qui n'est pas amenée à baisser.
Lors du 22e Sommet mondial de l’organisme mondial du tourisme à Riyad, une nouvelle étude "l’Environmental & Social Research (ESR)" vient remettre dans le contexte les conséquences de l'activité touristique, en rapport à son impact économique.
Réalisé le Conseil mondial du voyage et du tourisme, mais aussi le Centre du tourisme mondial durable basé en Arabie saoudite, l'enquête révèle "la divergence entre la croissance économique du secteur et son empreinte climatique entre 2010 et 2019."
Cette étude couvre 185 pays dans le monde, elle est unique par son ampleur.
Elle prouve surtout que la croissance du PIB touristique n'est pas dépendante de la croissance des émissions de CO2.
Avec des émissions de CO2 évalué à 3,9 milliards de tonnes par an, pour 8% de la pollution mondiale, l'industrie est loin d'être vertueuse dans ce domaine, à en croire la revue scientifique Nature Climate Change.
Une contribution loin d'être anecdotique et qui n'est pas amenée à baisser.
Lors du 22e Sommet mondial de l’organisme mondial du tourisme à Riyad, une nouvelle étude "l’Environmental & Social Research (ESR)" vient remettre dans le contexte les conséquences de l'activité touristique, en rapport à son impact économique.
Réalisé le Conseil mondial du voyage et du tourisme, mais aussi le Centre du tourisme mondial durable basé en Arabie saoudite, l'enquête révèle "la divergence entre la croissance économique du secteur et son empreinte climatique entre 2010 et 2019."
Cette étude couvre 185 pays dans le monde, elle est unique par son ampleur.
Elle prouve surtout que la croissance du PIB touristique n'est pas dépendante de la croissance des émissions de CO2.
Tourisme : "Un PIB en croissance de 4,3% par an, contre des émissions en hausse de 2,4%"
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Pour le WTTC, les émissions du secteur du tourisme ont diminué de façon constante depuis 2019.
"Entre 2010 et 2019, le PIB de notre secteur a augmenté en moyenne de 4,3 % par an alors que son empreinte environnementale n’a augmenté que de 2,4 %," rapporte le communiqué.
L’Environmental & Social Research (ESR) prend en compte une série d'indicateurs comme les polluants, les sources d’énergie, l’utilisation de l’eau, ainsi que des données sociales, notamment les profils d’âge, de salaire et de genre des emplois liés aux voyages et au tourisme.
"Les voyages et le tourisme font d’énormes progrès en matière de décarbonation, mais les gouvernements doivent définir le cadre.
Nous devons nous concentrer sur l’augmentation de la production de carburants d’aviation durables avec des incitations gouvernementales.
La technologie existe. Nous avons également besoin d’une plus grande utilisation des énergies renouvelables dans nos réseaux nationaux – ainsi, lorsque nous allumons une lumière dans une chambre d’hôtel, elle utilise une source d’énergie durable," précise Julia Simpson, présidente et chef de la direction du WTTC.
Au moment, où nous écrivons ces lignes, nous n'en savons pas plus sur la nature de cette étude et par qui elle a été menée.
"Entre 2010 et 2019, le PIB de notre secteur a augmenté en moyenne de 4,3 % par an alors que son empreinte environnementale n’a augmenté que de 2,4 %," rapporte le communiqué.
L’Environmental & Social Research (ESR) prend en compte une série d'indicateurs comme les polluants, les sources d’énergie, l’utilisation de l’eau, ainsi que des données sociales, notamment les profils d’âge, de salaire et de genre des emplois liés aux voyages et au tourisme.
"Les voyages et le tourisme font d’énormes progrès en matière de décarbonation, mais les gouvernements doivent définir le cadre.
Nous devons nous concentrer sur l’augmentation de la production de carburants d’aviation durables avec des incitations gouvernementales.
La technologie existe. Nous avons également besoin d’une plus grande utilisation des énergies renouvelables dans nos réseaux nationaux – ainsi, lorsque nous allumons une lumière dans une chambre d’hôtel, elle utilise une source d’énergie durable," précise Julia Simpson, présidente et chef de la direction du WTTC.
Au moment, où nous écrivons ces lignes, nous n'en savons pas plus sur la nature de cette étude et par qui elle a été menée.