Le Chili exige une traçabilité géographique pendant 14 jours à l'aide d’une application - Crédit photo : Google Maps
Cela fait presque 8 mois jour pour jour, que les frontières du Chili ont fermé.
Huit mois sans tourisme international, pour un pays où l'industrie est toutefois assez peu influente, puisqu'elle représente 3,4% du PIB pour 5,1% des emplois.
Malgré ce poids restreint, le Chili a pris le risque de rouvrir ses frontières depuis le 10 novembre. Attention, cela ne concerne que les frontières aériennes, puisque les autres restent pour le moment fermées.
Dans un premier temps, seul l'aéroport de Santiago (Comodoro Arturo Merino Benítez) ouvrira aux voyageurs internationaux.
Cette réouverture se fera avec un protocole sanitaire particulier, afin de mieux contrôler la possible importation de cas, ce que n'a pas fait la France par exemple, durant l'été 2020.
Huit mois sans tourisme international, pour un pays où l'industrie est toutefois assez peu influente, puisqu'elle représente 3,4% du PIB pour 5,1% des emplois.
Malgré ce poids restreint, le Chili a pris le risque de rouvrir ses frontières depuis le 10 novembre. Attention, cela ne concerne que les frontières aériennes, puisque les autres restent pour le moment fermées.
Dans un premier temps, seul l'aéroport de Santiago (Comodoro Arturo Merino Benítez) ouvrira aux voyageurs internationaux.
Cette réouverture se fera avec un protocole sanitaire particulier, afin de mieux contrôler la possible importation de cas, ce que n'a pas fait la France par exemple, durant l'été 2020.
Quid du protocole sanitaire ?
Ainsi, pour entrer sur le territoire, il sera nécessaire de présenter un résultat de test PCR Négatif, à réaliser au maximum 72h avant le vol.
Et comme de nombreux autres pays, il faudra aussi remplir et signer une déclaration sur l’honneur incluant (accéder au site) : lieu d’origine, la destination, et la présence ou non de symptômes liés au COVID-19
Jusque là rien d'original, sauf que le gouvernement Chilien a mis en place une mesure rappelant celle souhaitée par le président de Ctrip, le 19 mars 2020 et que tous les ministres ou acteurs du tourisme ont oublié.
"Les opérateurs de télécommunications ont ainsi la meilleure compréhension de l'endroit où une personne s'est rendue, à quelle heure et pour combien de temps.
Tout en gardant ces données importantes sécurisées et privées, les opérateurs pourraient travailler avec les gouvernements et les principales sociétés d'Internet mobile à travers le monde pour développer un passeport électronique et fournir des directives de prévention des épidémies plus précises," explique James Liang, économiste et président de Trip.com Group Ltd.
Et c'est en s'inspirant de cette idée, que le Chili demande aux visiteurs de participer à un suivi de leur santé avec traçabilité géographique pendant 14 jours, au travers d’une application.
Et comme de nombreux autres pays, il faudra aussi remplir et signer une déclaration sur l’honneur incluant (accéder au site) : lieu d’origine, la destination, et la présence ou non de symptômes liés au COVID-19
Jusque là rien d'original, sauf que le gouvernement Chilien a mis en place une mesure rappelant celle souhaitée par le président de Ctrip, le 19 mars 2020 et que tous les ministres ou acteurs du tourisme ont oublié.
"Les opérateurs de télécommunications ont ainsi la meilleure compréhension de l'endroit où une personne s'est rendue, à quelle heure et pour combien de temps.
Tout en gardant ces données importantes sécurisées et privées, les opérateurs pourraient travailler avec les gouvernements et les principales sociétés d'Internet mobile à travers le monde pour développer un passeport électronique et fournir des directives de prévention des épidémies plus précises," explique James Liang, économiste et président de Trip.com Group Ltd.
Et c'est en s'inspirant de cette idée, que le Chili demande aux visiteurs de participer à un suivi de leur santé avec traçabilité géographique pendant 14 jours, au travers d’une application.
Sur place au Chili ?
Les voyageurs ne devront pas suivre de quatorzaine et pourront visiter le Chili librement.
Le Service National du Tourisme (SERNATUR) a quant à lui établi des protocoles sanitaires pour chaque catégorie d’infrastructures et de services destinés aux touristes (restaurants, hébergements, parcs naturels, transports, guides).
Parmi les mesures mises en place :
• Prise de température des voyageurs avant chaque visite et activité
• Port du masque partout, même en extérieur
• Paiement sans contact (sans échange de d’argent liquide)
• Nombre limité de visiteurs dans les parcs nationaux (selon les cas parfois limité à 25% de la capacité maximale)
• Installations de protection du personnel (plexiglas à la réception, visière,…).
Le Service National du Tourisme (SERNATUR) a quant à lui établi des protocoles sanitaires pour chaque catégorie d’infrastructures et de services destinés aux touristes (restaurants, hébergements, parcs naturels, transports, guides).
Parmi les mesures mises en place :
• Prise de température des voyageurs avant chaque visite et activité
• Port du masque partout, même en extérieur
• Paiement sans contact (sans échange de d’argent liquide)
• Nombre limité de visiteurs dans les parcs nationaux (selon les cas parfois limité à 25% de la capacité maximale)
• Installations de protection du personnel (plexiglas à la réception, visière,…).