Béatrice Bellini : "Quand on respecte le social ou l’environnement, cela coûte plus cher. J’ai l’impression que personne ne veut le dire, alors que c’est la réalité" - DR
TourMaG.com - Quelle est la définition de « produit touristique positif » ?
Béatrice Bellini : Nous parlons de produit touristique positif quand il intègre l’environnement et le social.
A travers ce workshop, nous souhaitons mettre l’accent sur plusieurs points, comme le fait d’aborder les choses avec le standard local : ce qui est tolérable par un Chinois ne l’est pas par un Français.
Nous voulons également mettre l’accent sur l’intégration de l’axe économique dans les projets écotouristiques et l’intégration sociale, celle des communautés, et la problématique de la propriété du territoire.
Un autre problème aujourd’hui est le tourisme de masse. La question que l’on pose est : comment intégrer l’environnement et le social ?
Il faut également prendre en compte la définition de tourisme de masse. Il sera différent du point de vue d’un Français ou d’un Vietnamien.
TourMaG.com - Concrètement, comment se déroulera le workshop du 25 juin ?
B. B. : En visioconférence ou physiquement, des intervenants présenteront leurs projets dans plusieurs pays.
Nous souhaitons que les gens témoignent. C’est intéressant de voir les différentes notions sociales et environnementales selon les pays et les différents projets menés et parfois avortés.
Au Cameroun, on parle d’éco-tourisme quand il y a des hébergements en bois et qu’ils sont installés dans des forêts.
L’idée est de croiser les différentes démarches d’un pays à un autre et de lancer des pistes de réflexion à partir des bonnes pratiques.
Nous souhaitons discuter et faire prendre conscience des différences de normes, définitions et politiques publiques d’un pays à un autre, pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
Béatrice Bellini : Nous parlons de produit touristique positif quand il intègre l’environnement et le social.
A travers ce workshop, nous souhaitons mettre l’accent sur plusieurs points, comme le fait d’aborder les choses avec le standard local : ce qui est tolérable par un Chinois ne l’est pas par un Français.
Nous voulons également mettre l’accent sur l’intégration de l’axe économique dans les projets écotouristiques et l’intégration sociale, celle des communautés, et la problématique de la propriété du territoire.
Un autre problème aujourd’hui est le tourisme de masse. La question que l’on pose est : comment intégrer l’environnement et le social ?
Il faut également prendre en compte la définition de tourisme de masse. Il sera différent du point de vue d’un Français ou d’un Vietnamien.
TourMaG.com - Concrètement, comment se déroulera le workshop du 25 juin ?
B. B. : En visioconférence ou physiquement, des intervenants présenteront leurs projets dans plusieurs pays.
Nous souhaitons que les gens témoignent. C’est intéressant de voir les différentes notions sociales et environnementales selon les pays et les différents projets menés et parfois avortés.
Au Cameroun, on parle d’éco-tourisme quand il y a des hébergements en bois et qu’ils sont installés dans des forêts.
L’idée est de croiser les différentes démarches d’un pays à un autre et de lancer des pistes de réflexion à partir des bonnes pratiques.
Nous souhaitons discuter et faire prendre conscience des différences de normes, définitions et politiques publiques d’un pays à un autre, pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
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TourMaG.com - Quelles sont les pistes de réflexion en cours ?
B. B. : L’idée est de valoriser économiquement la qualité sociale et environnementale et le produit touristique et travailler sur une notation des produits touristiques pour les plateformes.
Aujourd’hui, nous travaillons avec la start-up MyLabel pour proposer un label personnalisé sur les produits touristiques selon ses propres critères : bien-être animal, équité hommes/femmes, salaires, etc. Le consommateur choisit ses priorités, chacun sa note.
L’idée est d’impulser cette idée de notation.
TourMaG.com - La notion d’over-tourisme sera-t-elle aussi abordée ?
B. B. : Si je prends l’exemple du Vietnam, là-bas, les parcs naturels classés au patrimoine de l’Unesco deviennent des parcs Disney, avec des faux temples, de la musique à fond, de la vente de glaces, etc., et les gens apprécient.
La définition d’over-tourisme varie, elle aussi, d’un pays à un autre. Les repères sont différents. Le tourisme responsable n’est pas simple à définir.
TourMaG.com - L’idée est de mettre l’accent sur la responsabilité dans le tourisme ?
B. B. : Quand on respecte le social ou l’environnement, cela coûte plus cher. J’ai l’impression que personne ne veut le dire, alors que c’est la réalité.
Si le consommateur n’est pas prêt à mettre plus cher, il va y avoir un problème.
TourMaG.com - A qui s’adresse cet événement ?
B. B. : Il est ouvert à tous. Notre ambition est de co-construire avec les gens qui veulent avancer. Il y a peu d’importance accordée à ces questions chez les professionnels du tourisme. Ils savent rarement différencier un bon produit d’un mauvais. C’est bien souvent une illusion de connaissances et du marketing.
Si on veut intégrer l’environnement et le social au tourisme, il faut payer pour ça. Il faut que ça se valorise économiquement et que ça se voit sur Booking, Tripadvisor, etc. Cette notion « positive » doit apparaître.
B. B. : L’idée est de valoriser économiquement la qualité sociale et environnementale et le produit touristique et travailler sur une notation des produits touristiques pour les plateformes.
Aujourd’hui, nous travaillons avec la start-up MyLabel pour proposer un label personnalisé sur les produits touristiques selon ses propres critères : bien-être animal, équité hommes/femmes, salaires, etc. Le consommateur choisit ses priorités, chacun sa note.
L’idée est d’impulser cette idée de notation.
TourMaG.com - La notion d’over-tourisme sera-t-elle aussi abordée ?
B. B. : Si je prends l’exemple du Vietnam, là-bas, les parcs naturels classés au patrimoine de l’Unesco deviennent des parcs Disney, avec des faux temples, de la musique à fond, de la vente de glaces, etc., et les gens apprécient.
La définition d’over-tourisme varie, elle aussi, d’un pays à un autre. Les repères sont différents. Le tourisme responsable n’est pas simple à définir.
TourMaG.com - L’idée est de mettre l’accent sur la responsabilité dans le tourisme ?
B. B. : Quand on respecte le social ou l’environnement, cela coûte plus cher. J’ai l’impression que personne ne veut le dire, alors que c’est la réalité.
Si le consommateur n’est pas prêt à mettre plus cher, il va y avoir un problème.
TourMaG.com - A qui s’adresse cet événement ?
B. B. : Il est ouvert à tous. Notre ambition est de co-construire avec les gens qui veulent avancer. Il y a peu d’importance accordée à ces questions chez les professionnels du tourisme. Ils savent rarement différencier un bon produit d’un mauvais. C’est bien souvent une illusion de connaissances et du marketing.
Si on veut intégrer l’environnement et le social au tourisme, il faut payer pour ça. Il faut que ça se valorise économiquement et que ça se voit sur Booking, Tripadvisor, etc. Cette notion « positive » doit apparaître.