Une étude de l’Université de Gand (Belgique), financée par la Commission Européenne, reprise par le SNPL France ALPA et European Cockpit Association, indique que "plus d’1 pilote sur 6 en Europe peut être considéré comme un travailleur «atypique», à savoir opérant pour le compte d’une agence de travail temporaire, en tant que travailleur autonome ou sous la forme de contrats à la demande et ce, sans salaire minimum garanti."
Les jeunes sont les plus touchés par le phénomène : près de 4 pilotes sur 10 âgés de moins de 30 ans sont aujourd’hui des travailleurs indépendants ou des intérimaires.
7 pilotes indépendants sur 10 travaillent pour une compagnie aérienne à bas coûts.
En réaction à ces résultats, les deux syndicats estiment dans un communiqué commun qu' "il s’agit clairement d’une forme de précarisation de l’emploi pilote."
"Ce principe, autrement appelé le « pay-to-fly », crée de potentiels conflits d'intérêts vis à vis de la sécurité et constitue une exploitation financière pure et simple des individus"
Selon Emmanuel Jahan, Président du Comité de dialogue social européen dans le secteur aérien, l’un des commanditaires de l’enquête : i["L'étude montre clairement que ces pilotes s’inquiètent de la précarisation de leurs conditions de travail et du lieu d’acquittement de leurs charges sociales.
Les jeunes sont les plus touchés par le phénomène : près de 4 pilotes sur 10 âgés de moins de 30 ans sont aujourd’hui des travailleurs indépendants ou des intérimaires.
7 pilotes indépendants sur 10 travaillent pour une compagnie aérienne à bas coûts.
En réaction à ces résultats, les deux syndicats estiment dans un communiqué commun qu' "il s’agit clairement d’une forme de précarisation de l’emploi pilote."
"Ce principe, autrement appelé le « pay-to-fly », crée de potentiels conflits d'intérêts vis à vis de la sécurité et constitue une exploitation financière pure et simple des individus"
Selon Emmanuel Jahan, Président du Comité de dialogue social européen dans le secteur aérien, l’un des commanditaires de l’enquête : i["L'étude montre clairement que ces pilotes s’inquiètent de la précarisation de leurs conditions de travail et du lieu d’acquittement de leurs charges sociales.
Ce phénomène éprouve grandement les équipages concernés. Pour les partenaires sociaux, un solide principe de « base d’affectation » pour l'équipage demeure un critère fondamental pour la définition commune du droit du travail et de la sécurité sociale."]i
Les pilotes sont également confrontés à des situations où ils finissent par « subventionner » leur propre activité ; par exemple, en payant une compagnie pour utiliser ses avions afin d'acquérir de l'expérience.
Les pilotes sont également confrontés à des situations où ils finissent par « subventionner » leur propre activité ; par exemple, en payant une compagnie pour utiliser ses avions afin d'acquérir de l'expérience.