Frédéric Pilloud est le directeur commercial et marketing d'Odigeo France - DR
Toujours à cheval sur la rigueur des règles statistiques, Guy Raffour a présenté son 10ème baromètre Opodo, mardi 19 mars 2013, en compagnie de Frédéric Pilloud, le directeur commercial et marketing d’Odigeo France.
1 000 personnes d’au moins 15 ans ont été interrogées en face à face pendant 55 minutes par des enquêteurs professionnels.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce baromètre n’arrive pas avec de mauvaises nouvelles sur le tourisme de loisirs.
En 2012, 31,2 millions de Français sont partis, soit 1,6 million de plus qu’en 2011, pour un taux de départ global de 59%, soit 3 points de plus qu’un an auparavant.
De plus, les Français ont envie de faire un pied de nez à la crise. Ainsi, le long séjour marchand (plus de 4 nuits), à 57% des partants, gagne également 4 points et 0,9 million de clients par rapport à 2011.
1 000 personnes d’au moins 15 ans ont été interrogées en face à face pendant 55 minutes par des enquêteurs professionnels.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce baromètre n’arrive pas avec de mauvaises nouvelles sur le tourisme de loisirs.
En 2012, 31,2 millions de Français sont partis, soit 1,6 million de plus qu’en 2011, pour un taux de départ global de 59%, soit 3 points de plus qu’un an auparavant.
De plus, les Français ont envie de faire un pied de nez à la crise. Ainsi, le long séjour marchand (plus de 4 nuits), à 57% des partants, gagne également 4 points et 0,9 million de clients par rapport à 2011.
Le taux de départ uniquement à l’étranger gagne 4 points
Autres articles
-
Le baromètre Raffour Interactif 2024 "dans les bacs"
-
Le Baromètre 2023 Raffour-Interactif est disponible
-
Sortie du nouveau Baromètre 2022 Raffour-Interactif
-
Voyage et séjour : 2021 marque deux records de taux de départ
-
Remboursement billets ODIGEO : "Nous ne transigerons pas sur les droits des passagers, ils doivent être remboursés !"
Plus légère mais quand même pas négligeable, la hausse des courts séjours marchands (de 1 à 3 nuits) représente 0,2 million de clients supplémentaires par rapport à 2011, alors que 2012 était une année d’élections, également pauvre en ponts.
Cerise sur le gâteau, le taux de départs uniquement à l’étranger progresse de 4 points, à 24% des partants.
En fait, il semble qu’entre la conjoncture économique et la crise des destinations arabes, les Français ont vite basculé sur d’autres destinations.
Frédéric Pilloud note par exemple la croissance de l’Espagne, de la Grèce (+ 13%), des Canaries (+ 25%), de Cuba (+ 40%) et même la République Dominicaine (+ 16%).
« Chez Opodo, nous constatons aussi un recul des VDM (- 10%), ajoute le directeur marketing, qui met en partie cette tendance sur la réduction des capacités chez de nombreux TO. Plus significatif encore, nous notons surtout chez le client une volonté de « dépackager » son produit ».
Ces chiffres peuvent étonner quand on les rapproche de ceux qui remontent des agences et des TO. En fait, ils traduisent seulement la bascule du marché vers internet.
Cerise sur le gâteau, le taux de départs uniquement à l’étranger progresse de 4 points, à 24% des partants.
En fait, il semble qu’entre la conjoncture économique et la crise des destinations arabes, les Français ont vite basculé sur d’autres destinations.
Frédéric Pilloud note par exemple la croissance de l’Espagne, de la Grèce (+ 13%), des Canaries (+ 25%), de Cuba (+ 40%) et même la République Dominicaine (+ 16%).
« Chez Opodo, nous constatons aussi un recul des VDM (- 10%), ajoute le directeur marketing, qui met en partie cette tendance sur la réduction des capacités chez de nombreux TO. Plus significatif encore, nous notons surtout chez le client une volonté de « dépackager » son produit ».
Ces chiffres peuvent étonner quand on les rapproche de ceux qui remontent des agences et des TO. En fait, ils traduisent seulement la bascule du marché vers internet.
Internet gagne encore du terrain
En 2012, 80% des Français, soit 3 points de plus qu’en 2011, ont utilisé au moins une fois le web dans l’année.
Sur les 32 millions de gens qui sont partis, 60% ont préparé leur voyage avec internet et 44% l’ont réservé en ligne. En 2003, le taux de conversion, préparation/réservation, était de 35% ; il est aujourd’hui de 73% !
Quand au m-tourisme, il gagne lui aussi du terrain, avec 26% des partant qui ont préparé leur voyage avec leur portable, soit 7 points de plus qu’en 2011.
« C’est une tendance qui monte vite, » confirme Frédéric Pilloud, dont les résas via un portable sont passées de 2 à 5% entre 2011 et 2012.
« Ça nous oblige à aller plus loin que la vente pure en fournissant aussi de nouvelles applications et de nouveaux services, notamment dans les aéroports, pour les bagages par exemple. »
Bref, alors qu’il est prêt à passer 4 à 5 jours en temps cumulé devant ses écrans pour fabriquer un voyage, le client veut pouvoir acheter bien sûr, mais il attend aussi beaucoup de valeur ajoutée, avant, pendant et après son voyage.
« Il faut de plus en plus l’accompagner… » conclut Frédéric Pilloud.
Et sur ce terrain, pour les OTA (Online travel agency) comme les agences classiques, c’est une question d’empathie et d’imagination.
Sur les 32 millions de gens qui sont partis, 60% ont préparé leur voyage avec internet et 44% l’ont réservé en ligne. En 2003, le taux de conversion, préparation/réservation, était de 35% ; il est aujourd’hui de 73% !
Quand au m-tourisme, il gagne lui aussi du terrain, avec 26% des partant qui ont préparé leur voyage avec leur portable, soit 7 points de plus qu’en 2011.
« C’est une tendance qui monte vite, » confirme Frédéric Pilloud, dont les résas via un portable sont passées de 2 à 5% entre 2011 et 2012.
« Ça nous oblige à aller plus loin que la vente pure en fournissant aussi de nouvelles applications et de nouveaux services, notamment dans les aéroports, pour les bagages par exemple. »
Bref, alors qu’il est prêt à passer 4 à 5 jours en temps cumulé devant ses écrans pour fabriquer un voyage, le client veut pouvoir acheter bien sûr, mais il attend aussi beaucoup de valeur ajoutée, avant, pendant et après son voyage.
« Il faut de plus en plus l’accompagner… » conclut Frédéric Pilloud.
Et sur ce terrain, pour les OTA (Online travel agency) comme les agences classiques, c’est une question d’empathie et d’imagination.