Depuis plusieurs années, ils avaient appris à vivre avec les catastrophes sanitaires, les désastres météo, les enlèvements, les attentats terroristes, les humeurs des volcans cracheurs de cendre... Que leur réservera 2012 ?
... dis-moi si on a touché le fond et qu'on va forcément remonter. Ou alors dis-moi si on se prépare à attaquer les couches souterraines... Car là, franchement, la coupe est pleine et les pros sont fatigués !
Depuis plusieurs années, ils avaient appris à vivre avec les catastrophes sanitaires, les désastres météo, les enlèvements, les attentats terroristes, les humeurs des volcans cracheurs de cendre...
Difficile de faire pire ? Pas vraiment. Le printemps arabe nous a démontré que la réalité dépasse toujours la fiction et qu'il est encore possible de pousser le curseur plus loin.
Oui, mais jusqu'où ? L'éventail des destinations des vacances s'est réduit comme peau de chagrin. Depuis le 1er janvier 2010 la profession ne subit plus la crise : elle baigne dedans, respire, vit et travaille avec, s'adaptant tant bien que (mais plutôt) mal.
Si les tour opérateurs ne meurent pas tous, ils sont tous touchés. La question n'est plus "quelles sont les desti' où faire partir nos clients mais : où sont passés nos clients ?
Un questionnement existentiel qui fait désormais partie intégrante du quotidien de l'agent de voyages. Car la crise est bel et bien passée par ici et elle repassera par là.
Depuis plusieurs années, ils avaient appris à vivre avec les catastrophes sanitaires, les désastres météo, les enlèvements, les attentats terroristes, les humeurs des volcans cracheurs de cendre...
Difficile de faire pire ? Pas vraiment. Le printemps arabe nous a démontré que la réalité dépasse toujours la fiction et qu'il est encore possible de pousser le curseur plus loin.
Oui, mais jusqu'où ? L'éventail des destinations des vacances s'est réduit comme peau de chagrin. Depuis le 1er janvier 2010 la profession ne subit plus la crise : elle baigne dedans, respire, vit et travaille avec, s'adaptant tant bien que (mais plutôt) mal.
Si les tour opérateurs ne meurent pas tous, ils sont tous touchés. La question n'est plus "quelles sont les desti' où faire partir nos clients mais : où sont passés nos clients ?
Un questionnement existentiel qui fait désormais partie intégrante du quotidien de l'agent de voyages. Car la crise est bel et bien passée par ici et elle repassera par là.
Après 3 ans de crise les trésoreries sont exsangues
Jusqu'où ira son pouvoir d'adaptation que l'on vante dans les discussions en ville ? Après 3 ans de crise permanente, il semble émoussé. Les trésoreries sont exsangues et chacun fait feu de tout bois pour joindre les deux bouts.
On perçoit même une sorte de panique générale (à peine sous jacente), aussi bien chez les producteurs que chez les distributeurs. Le "sauve qui peut" devient la règle d'un jeu où il n'y en a plus guère.
A tel point que certains s'interrogent sur la nécessité d'une charte de bonne conduite. Anecdotique ? Pas tant que ça...
Dans des métiers aussi imbriqués que le tourisme, faire cavalier seul cela n'a qu'un temps. Et ce code éthique sera d'autant plus nécessaire que les semaines et les mois à venir pourraient encore nous réserver quelques (mauvaises) surprises.
Ce n'est pas mieux du côté du transport aérien. La guerre ouverte que se livrent Air France et les low cost d'un côté et Transavia et les compagnies privées françaises de l'autre, en dit long sur leurs états de santé respectifs.
On perçoit même une sorte de panique générale (à peine sous jacente), aussi bien chez les producteurs que chez les distributeurs. Le "sauve qui peut" devient la règle d'un jeu où il n'y en a plus guère.
A tel point que certains s'interrogent sur la nécessité d'une charte de bonne conduite. Anecdotique ? Pas tant que ça...
Dans des métiers aussi imbriqués que le tourisme, faire cavalier seul cela n'a qu'un temps. Et ce code éthique sera d'autant plus nécessaire que les semaines et les mois à venir pourraient encore nous réserver quelques (mauvaises) surprises.
Ce n'est pas mieux du côté du transport aérien. La guerre ouverte que se livrent Air France et les low cost d'un côté et Transavia et les compagnies privées françaises de l'autre, en dit long sur leurs états de santé respectifs.
Faut-il remettre la Charte de ''Bonne Conduite'' à l'ordre du jour ?
Face à un marché en capilotade, il va falloir une sacrée mobilisation générale pour faire repartir la machine et "ré-enchanter" les voyageurs (Lire : La fin des colosses aux pieds d'argile ?) partis voir si du côté du Net les tarifs étaient plus verts.
Il va falloir, de gré ou de force, revoir sérieusement l'ensemble de notre stratégie : prix, produits, sur mesure... Car autant vous le dire Messieurs les professionnels, le consommateur ne trouve plus chaussure à son pied dans vos boutiques.
Force est de constater que vos forfaits sont ringards, vos packages sentent la naphataline et votre séduction a pris un coup dans le nez. Il va falloir repoudrer tout cela !
Réveillez-vous : vos clients vivent les yeux rivés sur leur smartphone, il n'ont plus le nez en l'air pour admirer vos enseignes ! C'est là qu'il faudra aller les débusquer faute de quoi ils seront définitivement perdus.
Comment ? Ce ne sera pas facile mais les rentes acquises n'existent plus. A vous de trouver le business model, l'argument qui fera mouche face au client "J'ai trouvé ça sur Internet..." et de le convaincre : "reviens, j'ai le même à la maison !".
Bien entendu, tout cela n'est pas nouveau et on nous le serine depuis une décennie. Sauf que la "fiction" est devenue réalité et qu'elle a toujours tendance à la dépasser.
Et vous, êtes-vous dépassés ?
Il va falloir, de gré ou de force, revoir sérieusement l'ensemble de notre stratégie : prix, produits, sur mesure... Car autant vous le dire Messieurs les professionnels, le consommateur ne trouve plus chaussure à son pied dans vos boutiques.
Force est de constater que vos forfaits sont ringards, vos packages sentent la naphataline et votre séduction a pris un coup dans le nez. Il va falloir repoudrer tout cela !
Réveillez-vous : vos clients vivent les yeux rivés sur leur smartphone, il n'ont plus le nez en l'air pour admirer vos enseignes ! C'est là qu'il faudra aller les débusquer faute de quoi ils seront définitivement perdus.
Comment ? Ce ne sera pas facile mais les rentes acquises n'existent plus. A vous de trouver le business model, l'argument qui fera mouche face au client "J'ai trouvé ça sur Internet..." et de le convaincre : "reviens, j'ai le même à la maison !".
Bien entendu, tout cela n'est pas nouveau et on nous le serine depuis une décennie. Sauf que la "fiction" est devenue réalité et qu'elle a toujours tendance à la dépasser.
Et vous, êtes-vous dépassés ?