TourMaG.com - Qu'est-ce qui vous a décidé à ouvrir une antenne en Chine ?
Alain Jacob : Le pays m'attire depuis longtemps - je pratique le taï-chi-chuan depuis vingt ans ! - et le marché de l'hôtellerie de la Chine sera bientôt parmi les plus importants, sinon le plus important, des marchés pour les opérateurs mondiaux. Il y a de la place pour le développement d’agences de recrutement spécialisées en hôtellerie.
Nous étions déjà positionnés à l'international avec l'Espagne, l'Afrique et le Maghreb. Or, l'âge d'or pour ce dernier est malheureusement révolu, avec la crise du pétrole et les menaces terroristes.
C'est ma rencontre avec le dirigeant d'une société de holding basée à Hong Kong qui m'a incité à signer un contrat de représentation : notre premier bureau a ouvert en mars dernier.
Avec ce partenaire déjà bien implanté dans le tissu économique chinois, je prévois de signer nos premiers contrats commerciaux à la rentrée.
Alain Jacob : Le pays m'attire depuis longtemps - je pratique le taï-chi-chuan depuis vingt ans ! - et le marché de l'hôtellerie de la Chine sera bientôt parmi les plus importants, sinon le plus important, des marchés pour les opérateurs mondiaux. Il y a de la place pour le développement d’agences de recrutement spécialisées en hôtellerie.
Nous étions déjà positionnés à l'international avec l'Espagne, l'Afrique et le Maghreb. Or, l'âge d'or pour ce dernier est malheureusement révolu, avec la crise du pétrole et les menaces terroristes.
C'est ma rencontre avec le dirigeant d'une société de holding basée à Hong Kong qui m'a incité à signer un contrat de représentation : notre premier bureau a ouvert en mars dernier.
Avec ce partenaire déjà bien implanté dans le tissu économique chinois, je prévois de signer nos premiers contrats commerciaux à la rentrée.
Lancée en 1993 par Alain Jacob, la société AJ Conseil réunit cinq professionnels pour proposer les meilleurs postes d'encadrement à ses clients du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration ©Thierry Samuel Alain
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TourMaG.com - Quels sont les atouts du marché touristique chinois ?
Alain Jacob : En Chine, la classe moyenne s'approche de la nôtre : les couples ont désormais 1,5 enfant en moyenne, perçoivent de bons revenus, bénéficient de plus en plus de temps de loisirs. Les touristes chinois qui visitent leur vaste pays sont donc de plus en plus nombreux.
Or, rien que dans l'hôtellerie, s'il existe des écoles chinoises, elles voient 70 % de leurs diplômés sortir du secteur d'activité, sans que l'on sache pourquoi. Les établissements hôteliers sont donc obligés d'embaucher du personnel non qualifié. La qualité de leurs prestations en pâtit et la clientèle s'en plaint.
Pour rehausser la barre, le besoin de professionnels français qui ont la réputation du détail est ressenti. « L'excellence à la française » est très recherchée et dans tous les domaines : service en salle, gastronomie, œnologie, etc. Un peu moins dans l'hébergement, en revanche, où le personnel scandinave est préféré.
TourMaG.com - Quelles compétences et connaissances faut-il posséder pour travailler en Chine ?
Alain Jacob : En plus, bien sûr, d'être formé dans le domaine de l'art de vivre à la française, parler anglais est un très bon atout - même si les Chinois, comme nous, Français, parlent encore mal cette langue. Maîtriser le mandarin n'est donc pas plus mal.
Il faut aussi pouvoir supporter la pollution dans les grandes villes... Très récemment, une personne m'a dit rentrer en Europe car elle était écoeurée par l'air sur-pollué de Shanghai.
Le rythme de vie est aussi très intense : on est loin des 35 heures et un seul jour de repos est pris par semaine. Il faut donc être très motivé et disponible.
Alain Jacob : En Chine, la classe moyenne s'approche de la nôtre : les couples ont désormais 1,5 enfant en moyenne, perçoivent de bons revenus, bénéficient de plus en plus de temps de loisirs. Les touristes chinois qui visitent leur vaste pays sont donc de plus en plus nombreux.
Or, rien que dans l'hôtellerie, s'il existe des écoles chinoises, elles voient 70 % de leurs diplômés sortir du secteur d'activité, sans que l'on sache pourquoi. Les établissements hôteliers sont donc obligés d'embaucher du personnel non qualifié. La qualité de leurs prestations en pâtit et la clientèle s'en plaint.
Pour rehausser la barre, le besoin de professionnels français qui ont la réputation du détail est ressenti. « L'excellence à la française » est très recherchée et dans tous les domaines : service en salle, gastronomie, œnologie, etc. Un peu moins dans l'hébergement, en revanche, où le personnel scandinave est préféré.
TourMaG.com - Quelles compétences et connaissances faut-il posséder pour travailler en Chine ?
Alain Jacob : En plus, bien sûr, d'être formé dans le domaine de l'art de vivre à la française, parler anglais est un très bon atout - même si les Chinois, comme nous, Français, parlent encore mal cette langue. Maîtriser le mandarin n'est donc pas plus mal.
Il faut aussi pouvoir supporter la pollution dans les grandes villes... Très récemment, une personne m'a dit rentrer en Europe car elle était écoeurée par l'air sur-pollué de Shanghai.
Le rythme de vie est aussi très intense : on est loin des 35 heures et un seul jour de repos est pris par semaine. Il faut donc être très motivé et disponible.
TourMaG.com – Quelles sont les évolutions professionnelles possibles pour ces expatriés français ?
Alain Jacob : Avec des plans de développement sur les cinq ans à venir avoisinant parfois plus de 400 constructions d'hôtels en ville mais aussi dans les campagnes, les recrutement vont se multiplier.
Avec une telle effervescence locale, si de jeunes diplômés veulent débuter leur carrière en Chine, ils la feront peut-être entièrement dans ce pays ! C'est un peu l'équivalent du cas de la Grande-Bretagne, il y a trente ans.
Les Chinois sont aussi des dizaines de millions à venir visiter l'Europe - même s'il y a un ralentissement en France depuis les attentats du 13 novembre.
Avoir plusieurs années d'expérience professionnelle en Chine, c'est connaître leur culture, leurs centres d'intérêts, leurs besoins, voire leur langue. Avec un tel profil, un tel marché européen et certainement un très bon réseau, un expatrié qui rentre en France est assuré de trouver du travail.
www.ajconseil.fr
(*) Selon les déclaration de Li Jinzao, chef de l'Administration nationale du tourisme en Chine, lors de la première Conférence mondiale pour le développement du tourisme lancée le 19 mai dernier, à Pékin.
Alain Jacob : Avec des plans de développement sur les cinq ans à venir avoisinant parfois plus de 400 constructions d'hôtels en ville mais aussi dans les campagnes, les recrutement vont se multiplier.
Avec une telle effervescence locale, si de jeunes diplômés veulent débuter leur carrière en Chine, ils la feront peut-être entièrement dans ce pays ! C'est un peu l'équivalent du cas de la Grande-Bretagne, il y a trente ans.
Les Chinois sont aussi des dizaines de millions à venir visiter l'Europe - même s'il y a un ralentissement en France depuis les attentats du 13 novembre.
Avoir plusieurs années d'expérience professionnelle en Chine, c'est connaître leur culture, leurs centres d'intérêts, leurs besoins, voire leur langue. Avec un tel profil, un tel marché européen et certainement un très bon réseau, un expatrié qui rentre en France est assuré de trouver du travail.
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(*) Selon les déclaration de Li Jinzao, chef de l'Administration nationale du tourisme en Chine, lors de la première Conférence mondiale pour le développement du tourisme lancée le 19 mai dernier, à Pékin.