Raoul Nabet se montre extrêmement confiant dans la mise en place de cette nouvelle garantie - Photo-libre.fr
Tandis qu'à Bruxelles, la Commission tente, sans grand enthousiasme, de pondre enfin une Directive Européenne sur les voyages à forfaits, les professionnels européens, réunis dans l'EGFAT (l'Association des fonds de garantis européens, France, Belgique, Hollande, Danemark, Norvège, Italie, Suisse, Finlande) planchent sur des projets communs.
Et ça avance, loin des lourdeurs bureaucratiques…
On se souvient que lors du dernier Congrès du Snav à Ténériffe, Raoul Nabet avait évoqué la possible création en France d'un "Calamity Fund", un fond de garantie destiné à assurer la bonne fin de toute prestation de voyage à forfait émis par un adhérent de l'APST en cas de catastrophe ou d’événement imprévisible…
En clair, en cas d'éruption d'un volcan fou (par exemple), dont le crachat a bloqué les voies aériennes, obligeant des centaines de milliers de touristes à attendre (à leurs frais) que tout ceci se calme, ce fond de garantie prend en charge les clients de ses adhérents et leur assure soit le rapatriement, soit la continuation de leur voyage, soit le remboursement.
Bien évidemment, ce ne sont que des exemples, mais le fond du fond de garantie est ainsi défini. Ce système fonctionne pour les hollandais, à peu de frais mais avec une réelle efficacité.
Et, ce qui fonctionne chez les Hollandais, explique Raoul Nabet, peut parfaitement fonctionner en France. "Nous allons très certainement dupliquer le modèle hollandais pour l'adapter en France. Nos statuts nous le permettent. De plus, nous avons reçu de la part du Ministère du Tourisme, un accueil très positif sur ce projet"!
C'est le 20 décembre prochain que l'APST, après avoir vérifié l'ensemble de ses statuts, pourrait lancer la mise en place de cette nouvelle garantie.
Et ça avance, loin des lourdeurs bureaucratiques…
On se souvient que lors du dernier Congrès du Snav à Ténériffe, Raoul Nabet avait évoqué la possible création en France d'un "Calamity Fund", un fond de garantie destiné à assurer la bonne fin de toute prestation de voyage à forfait émis par un adhérent de l'APST en cas de catastrophe ou d’événement imprévisible…
En clair, en cas d'éruption d'un volcan fou (par exemple), dont le crachat a bloqué les voies aériennes, obligeant des centaines de milliers de touristes à attendre (à leurs frais) que tout ceci se calme, ce fond de garantie prend en charge les clients de ses adhérents et leur assure soit le rapatriement, soit la continuation de leur voyage, soit le remboursement.
Bien évidemment, ce ne sont que des exemples, mais le fond du fond de garantie est ainsi défini. Ce système fonctionne pour les hollandais, à peu de frais mais avec une réelle efficacité.
Et, ce qui fonctionne chez les Hollandais, explique Raoul Nabet, peut parfaitement fonctionner en France. "Nous allons très certainement dupliquer le modèle hollandais pour l'adapter en France. Nos statuts nous le permettent. De plus, nous avons reçu de la part du Ministère du Tourisme, un accueil très positif sur ce projet"!
C'est le 20 décembre prochain que l'APST, après avoir vérifié l'ensemble de ses statuts, pourrait lancer la mise en place de cette nouvelle garantie.
La garantie sur les vols secs ? Une future réalité...
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Par ailleurs, et toujours dans le cadre de mieux protéger les clients des agences de voyages, l'APST planche toujours sur son projet de garantir les clients contre le risque de défaillance des compagnies aériennes.
Vaste sujet, pour lequel les transporteurs aériens se montrent plus que résistants.
Néanmoins, les membres de l'EGFAATT semblent avoir trouvé la parade et devraient dès le début de la nouvelle année, pouvoir proposer à leurs adhérents cette nouvelle garantie qui s'appliquerait désormais aux ventes de vols "secs".
Raoul Nabet se montre extrêmement confiant dans la mise en place de cette nouvelle garantie: "nous y travaillons depuis plusieurs mois déjà, explique-t-il et nous ne sommes pas loin d'aboutir. Nous avons passé des accords avec IATA et sommes également en contact avec Amadeus".
Cette nouvelle garantie couvrirait ainsi toute défaillance d'une compagnie aérienne envers le passager qui aurait acheté son billet dans une agence de voyage.
Le fonctionnement est tout simple : chaque billet émis comprendrait une "taxe", permettant d'abonder ce nouveau fond de garantie.
Pour une somme modique, le passager serait ainsi couvert, de même que l'agence qui aurait vendu le billet… et tout le monde serait content !
Simple !
Vaste sujet, pour lequel les transporteurs aériens se montrent plus que résistants.
Néanmoins, les membres de l'EGFAATT semblent avoir trouvé la parade et devraient dès le début de la nouvelle année, pouvoir proposer à leurs adhérents cette nouvelle garantie qui s'appliquerait désormais aux ventes de vols "secs".
Raoul Nabet se montre extrêmement confiant dans la mise en place de cette nouvelle garantie: "nous y travaillons depuis plusieurs mois déjà, explique-t-il et nous ne sommes pas loin d'aboutir. Nous avons passé des accords avec IATA et sommes également en contact avec Amadeus".
Cette nouvelle garantie couvrirait ainsi toute défaillance d'une compagnie aérienne envers le passager qui aurait acheté son billet dans une agence de voyage.
Le fonctionnement est tout simple : chaque billet émis comprendrait une "taxe", permettant d'abonder ce nouveau fond de garantie.
Pour une somme modique, le passager serait ainsi couvert, de même que l'agence qui aurait vendu le billet… et tout le monde serait content !
Simple !