Tout va bien dans le réseau AS Voyages - pour ce qui est de l'exploitation tout au moins.
Contrairement aux annonces teintées de pessimismes lors des dernières forces de ventes Affaires à Valencia, les adhérents devraient recevoir un montant de surcommission sensiblement équivalent à celui de l'an dernier et ce, en dépit de la conjoncture et d'une certaine érosion de l'effet fusion.
Dans les documents envoyés aux adhérents en vue de l'assemblée générale qui se tient cette semaine à Paris, il ressort que le compte d'exploitation d'AS Entreprises s'établit à 2,8 millions d'euros pour 1,9 million l'an dernier.
Le réseau engrange un bénéfice net de 407 945 euros pour 2011, il était de 310 504 euros en 2010 (belle performance, bravo !)
Mais tout pourrait aller beaucoup mieux si le réseau ne traînait pas encore cette année les conséquences désastreuses de ce canard boiteux qu'a été Voyages 31 depuis 2009 jusqu'à sa vente récente au groupe Verdié.
Contrairement aux annonces teintées de pessimismes lors des dernières forces de ventes Affaires à Valencia, les adhérents devraient recevoir un montant de surcommission sensiblement équivalent à celui de l'an dernier et ce, en dépit de la conjoncture et d'une certaine érosion de l'effet fusion.
Dans les documents envoyés aux adhérents en vue de l'assemblée générale qui se tient cette semaine à Paris, il ressort que le compte d'exploitation d'AS Entreprises s'établit à 2,8 millions d'euros pour 1,9 million l'an dernier.
Le réseau engrange un bénéfice net de 407 945 euros pour 2011, il était de 310 504 euros en 2010 (belle performance, bravo !)
Mais tout pourrait aller beaucoup mieux si le réseau ne traînait pas encore cette année les conséquences désastreuses de ce canard boiteux qu'a été Voyages 31 depuis 2009 jusqu'à sa vente récente au groupe Verdié.
Voyages 31 a été vendu à Selectour Finances 2003
Un petit rappel d'histoire.
Voyages 31, un mini-réseau de 9 points de vente et 31 employés adhérent Manor, a été vendu par Raoul Nabet à Selectour Finances en 2003.
Une initiative payante pour le réseau qui ne comptait alors que Guerra Voyages comme adhérent toulousain, d'autant que Voyage 31 était alors une entreprise saine.
Raoul Nabet s'était engagé à en assurer la gestion pendant encore cinq ans - ce qui fut fait avec des résultats d'exploitation annuels équilibrés sauf en 2008 qui se traduit par une perte d'exploitation de 18 000 euros pour un CA de 19 millions.
Une pécadille !
Voyages 31, un mini-réseau de 9 points de vente et 31 employés adhérent Manor, a été vendu par Raoul Nabet à Selectour Finances en 2003.
Une initiative payante pour le réseau qui ne comptait alors que Guerra Voyages comme adhérent toulousain, d'autant que Voyage 31 était alors une entreprise saine.
Raoul Nabet s'était engagé à en assurer la gestion pendant encore cinq ans - ce qui fut fait avec des résultats d'exploitation annuels équilibrés sauf en 2008 qui se traduit par une perte d'exploitation de 18 000 euros pour un CA de 19 millions.
Une pécadille !
A partir de 2009 l'entreprise boit vraiment le bouillon
Mais à partir de 2009, l'entreprise boit vraiment le bouillon sans discontinuer.
Et François-Xavier de Boüard, président de Selectour Finances et président de Voyage 31 décide d'en assumer aussi la direction générale en 2010 - davantage pour préparer la vente puisque le conseil d'administration en avait décidé ainsi que pour redresser la barre.
Voyages 31 ne comptait plus que 4 points de vente avec l'intégration de Guerra Voyages, et 21 salariés au moment de la transaction avec le groupe Verdié en mai dernier avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.
Bilan de la gestion Selectour Finances : trois années de résultats d'exploitation négatifs : 300 000 euros de perte en 2009, 72 000 euros en 2010 mais avec l'abandon d'un compte-courant de 200 000 euros, et, de source bien informée on peut s'attendre à ce que 2011 n'ait pas connnu d'amélioration sensible.
Il semblerait que les trois audits réalisés pour le groupe Verdié avant la cession de Voyages 31 pour l'euro symbolique en mai dernier soient arrivés à la conclusion vertigineuse de 671 000 euros de pertes pour 2011.
Et François-Xavier de Boüard, président de Selectour Finances et président de Voyage 31 décide d'en assumer aussi la direction générale en 2010 - davantage pour préparer la vente puisque le conseil d'administration en avait décidé ainsi que pour redresser la barre.
Voyages 31 ne comptait plus que 4 points de vente avec l'intégration de Guerra Voyages, et 21 salariés au moment de la transaction avec le groupe Verdié en mai dernier avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.
Bilan de la gestion Selectour Finances : trois années de résultats d'exploitation négatifs : 300 000 euros de perte en 2009, 72 000 euros en 2010 mais avec l'abandon d'un compte-courant de 200 000 euros, et, de source bien informée on peut s'attendre à ce que 2011 n'ait pas connnu d'amélioration sensible.
Il semblerait que les trois audits réalisés pour le groupe Verdié avant la cession de Voyages 31 pour l'euro symbolique en mai dernier soient arrivés à la conclusion vertigineuse de 671 000 euros de pertes pour 2011.
2 M d'euros que le réseau aurait pu redistribuer à ses adhérents
Les répercussions sur les comptes Selectour Finances sont évidentes.
Un passif de 870 000 euros - perte imputable principalement au cas Voyages 31 en 2010. Il était d'un peu plus d'un million en 2009 et on peut aisément deviner que la contre-performance pour 2011 sera du même acabit.
Or, Selectour Finances étant détenue à 90% par AS Entreprises, la cascade sur les résultats financiers de cette dernière sont considérables.
Le passif s'aggrave considérablement : de - 679 000 euros en 2010, il est passé à -1,1 million pour 2011. Ceci résultant d'une dotation aux amortissements et aux provisions de 1,2 million.
Elle avait été de 814 000 euros sur l'exercice précédent. Et ne mentionnons pas les conséquences négatives sur la ligne impôts. Pour 2011 AS Entreprises doit s'acquitter de 885 297 euros.
Autrement dit, si la gestion de Voyages 31 avait été contrôlée scrupuleusement et un plan de redressement mis en place dès la première alerte - c'est deux millions d'euros supplémentaires que le réseau aurait pu redistribuer à ses adhérents.
Un passif de 870 000 euros - perte imputable principalement au cas Voyages 31 en 2010. Il était d'un peu plus d'un million en 2009 et on peut aisément deviner que la contre-performance pour 2011 sera du même acabit.
Or, Selectour Finances étant détenue à 90% par AS Entreprises, la cascade sur les résultats financiers de cette dernière sont considérables.
Le passif s'aggrave considérablement : de - 679 000 euros en 2010, il est passé à -1,1 million pour 2011. Ceci résultant d'une dotation aux amortissements et aux provisions de 1,2 million.
Elle avait été de 814 000 euros sur l'exercice précédent. Et ne mentionnons pas les conséquences négatives sur la ligne impôts. Pour 2011 AS Entreprises doit s'acquitter de 885 297 euros.
Autrement dit, si la gestion de Voyages 31 avait été contrôlée scrupuleusement et un plan de redressement mis en place dès la première alerte - c'est deux millions d'euros supplémentaires que le réseau aurait pu redistribuer à ses adhérents.
AS Voyages : le dossier est une source de tensions
A qui la faute ?
Il se dit que François-Xavier de Boüard aurait tenu à gérer directement ce dossier de l'héritage Selectour mais un conseil de surveillance suivait également l'affaire...
Jean-Pierre Mas en tant que président d'AS Entreprises coiffant Selectour Finances aurait-il du intervenir ? A-t-on laissé "pourrir" le dossier six mois de plus alors que la vente aurait pu être conclue dès septembre ?
Inutile de préciser que le dossier a été et continu d'être est une source de tensions au sein du conseil d'administration du réseau et que François-Xavier de Boüard prévoit de s'en expliquer au cours de l'assemblée générale le 27 juin. Un sujet parmi d'autres, tout aussi brûlants.
Mais au final, ce sont les adhérents qui jugeront, et voudront bien s'en souvenir - ou pas - avec leurs votes l'année prochaine...
Il se dit que François-Xavier de Boüard aurait tenu à gérer directement ce dossier de l'héritage Selectour mais un conseil de surveillance suivait également l'affaire...
Jean-Pierre Mas en tant que président d'AS Entreprises coiffant Selectour Finances aurait-il du intervenir ? A-t-on laissé "pourrir" le dossier six mois de plus alors que la vente aurait pu être conclue dès septembre ?
Inutile de préciser que le dossier a été et continu d'être est une source de tensions au sein du conseil d'administration du réseau et que François-Xavier de Boüard prévoit de s'en expliquer au cours de l'assemblée générale le 27 juin. Un sujet parmi d'autres, tout aussi brûlants.
Mais au final, ce sont les adhérents qui jugeront, et voudront bien s'en souvenir - ou pas - avec leurs votes l'année prochaine...