L'amour dure... 2 ans. La lune de miel entre les deux hommes et bel et bien terminée /photo DR
La prochaine Assemblée générale d’AS Voyages qui se tiendra le mercredi 27 juin 2012 à l’hôtel Intercontinental à Paris, risque d’être chaude sinon bouillante, si l’on en croit certains adhérents.
En effet, une vingtaine d’agences Selectour, dont quelques poids lourds, veulent conserver la marque Selectour face aux interrogations actuelles sur le devenir d’AS Voyages.
Ce lundi 18 juin 2012 (ça devrait vous rappeler quelque chose, non ?) une vingtaine d’entre elles a lancé un appel aux adhérents concernant le devenir et la stratégie des marques du réseau.
De quoi interpeller dirigeants et adhérents et mettre la pression à la veille d’une AGO entreprise et coopérative qui devraient valoir leur pesant de cacahouètes.
Mais que veulent-ils exactement ? Trois fois rien : conserver l’enseigne Selectour, alors qu’est mis sur le tapis le devenir de la marque et les stratégies de marketing qui en découlent.
Lors de la fusion, cette question avait été remise à plus tard. On avait alors décidé de ne rien décider. Et pour cause : la question était épineuse.
Charte graphique, politique de communication, présence des marques... laquelle mettre en avant, laquelle sacrifier ?
Délicat dans un couple recomposé de prier le conjoint de se débarrasser des bijoux de famille...
En effet, une vingtaine d’agences Selectour, dont quelques poids lourds, veulent conserver la marque Selectour face aux interrogations actuelles sur le devenir d’AS Voyages.
Ce lundi 18 juin 2012 (ça devrait vous rappeler quelque chose, non ?) une vingtaine d’entre elles a lancé un appel aux adhérents concernant le devenir et la stratégie des marques du réseau.
De quoi interpeller dirigeants et adhérents et mettre la pression à la veille d’une AGO entreprise et coopérative qui devraient valoir leur pesant de cacahouètes.
Mais que veulent-ils exactement ? Trois fois rien : conserver l’enseigne Selectour, alors qu’est mis sur le tapis le devenir de la marque et les stratégies de marketing qui en découlent.
Lors de la fusion, cette question avait été remise à plus tard. On avait alors décidé de ne rien décider. Et pour cause : la question était épineuse.
Charte graphique, politique de communication, présence des marques... laquelle mettre en avant, laquelle sacrifier ?
Délicat dans un couple recomposé de prier le conjoint de se débarrasser des bijoux de famille...
Il y a longtemps que la lune de miel est achevée...
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Mais, depuis, l’eau a coulé sous les ponts.
Il y a longtemps que la lune de miel est achevée et que les amoureux ne roucoulent plus.
La situation financière actuelle est loin d’être brillante et celle de 2013 pourrait être pire encore...
De quoi semer la zizanie dans le ménage Afat Voyages-Selectour. Sans compter qu’en 2013, les adhérents vont devoir nommer le futur président d’AS Voyages.
Et là il va falloir choisir un seul homme (une seule femme ? ). Adieu co-présidence, partage du pouvoir et consensualisme... Il faudra trancher alors entre J.-P. Mas et F.X. de Bouard s’ils se représentent... mais qui en douterait ?
Or, quel est le rapport des forces en présence ? Afat, Selectour, combien de divisions, pour paraphraser un dictateur soviétique ?
Il y a longtemps que la lune de miel est achevée et que les amoureux ne roucoulent plus.
La situation financière actuelle est loin d’être brillante et celle de 2013 pourrait être pire encore...
De quoi semer la zizanie dans le ménage Afat Voyages-Selectour. Sans compter qu’en 2013, les adhérents vont devoir nommer le futur président d’AS Voyages.
Et là il va falloir choisir un seul homme (une seule femme ? ). Adieu co-présidence, partage du pouvoir et consensualisme... Il faudra trancher alors entre J.-P. Mas et F.X. de Bouard s’ils se représentent... mais qui en douterait ?
Or, quel est le rapport des forces en présence ? Afat, Selectour, combien de divisions, pour paraphraser un dictateur soviétique ?
Au moins 15% d’écart de voix sépare les deux entités
Environ 340 et 260 licences respectivement, mon général. Sans faire de fixette sur les chiffres, retenons-en un : au moins 15% d’écart séparent les deux entités. Autant dire que, sur le papier tout au moins, l’affaire est pliée.
Même si politiquement il est de bon ton de dire que les adhérents du réseau (cf interview de J.-P. Mas), ont d’autre préoccupations, cette échéance est d’ores et déjà dans tous les esprits.
Une fois le décor planté, cet “appel du 18 juin” peut être analysé de deux façons :
1) Comme une légitime revendication des adhérents qui veulent continuer à capitaliser sur une marque. C’est ainsi que veut l’interprèter le co-président Mas qui estime cette initiative “normale et saine...”
2) Comme un pretexte pour un certain nombre de grosses agences dont les demandes ne seraient pas satisfaites, de prendre un nouveau départ sous la houlette d’un autre guide.
Le nom de Philippe Demonchy, fondateur et ancien président de Selectour, revient souvent dans les commentaires. Il faut reconnaître que le style, le symbolisme et la date de cet appel en portent un peu l’empreinte... CQFD !
Même si politiquement il est de bon ton de dire que les adhérents du réseau (cf interview de J.-P. Mas), ont d’autre préoccupations, cette échéance est d’ores et déjà dans tous les esprits.
Une fois le décor planté, cet “appel du 18 juin” peut être analysé de deux façons :
1) Comme une légitime revendication des adhérents qui veulent continuer à capitaliser sur une marque. C’est ainsi que veut l’interprèter le co-président Mas qui estime cette initiative “normale et saine...”
2) Comme un pretexte pour un certain nombre de grosses agences dont les demandes ne seraient pas satisfaites, de prendre un nouveau départ sous la houlette d’un autre guide.
Le nom de Philippe Demonchy, fondateur et ancien président de Selectour, revient souvent dans les commentaires. Il faut reconnaître que le style, le symbolisme et la date de cet appel en portent un peu l’empreinte... CQFD !