Autre chantier important pour Denis Hennequin, le travail sur les marques, en particulier dans l’hôtellerie économique, un segment qui, hors USA, a enregistré une activité en hausse de 5 %, grâce à un taux de remplissage supérieur à 70% qui a permis de remonter un peu les prix. - DR : Yves Forrestier
Denis Hennequin, le Président d’ACCOR a bien enfoncé le clou : 2011 aura été une année exceptionnelle.
« Tous nos objectifs ont été atteints ou dépassés » a-t-il insisté d’abord devant les analystes financiers puis devant les journalistes rassemblés pour la présentation des résultats du groupe hôtelier au Novotel Paris Tour Eiffel, mercredi 22 février 2012.
Et les chiffres ont de quoi le réjouir en effet : un développement record, avec l’ouverture de 318 hôtels, pour 38 700 chambres, un chiffre d’affaires en hausse de 5,2 %, à 6,1 Mds€.
Mais aussi un résultat d’exploitation en croissance de 32,6 %, à 530 M€, et un bénéfice net part du groupe de 27 M€, compte tenu de 113M€ de dépréciation d’actifs, essentiellement Motel 6.
A cela s’ajoute les bonnes performances des sites web qui contribuent au chiffre d’affaires à hauteur de 2Mds € et celles de la centrale de réservation qui totalise 60 % des ventes du groupe.
« Tous nos objectifs ont été atteints ou dépassés » a-t-il insisté d’abord devant les analystes financiers puis devant les journalistes rassemblés pour la présentation des résultats du groupe hôtelier au Novotel Paris Tour Eiffel, mercredi 22 février 2012.
Et les chiffres ont de quoi le réjouir en effet : un développement record, avec l’ouverture de 318 hôtels, pour 38 700 chambres, un chiffre d’affaires en hausse de 5,2 %, à 6,1 Mds€.
Mais aussi un résultat d’exploitation en croissance de 32,6 %, à 530 M€, et un bénéfice net part du groupe de 27 M€, compte tenu de 113M€ de dépréciation d’actifs, essentiellement Motel 6.
A cela s’ajoute les bonnes performances des sites web qui contribuent au chiffre d’affaires à hauteur de 2Mds € et celles de la centrale de réservation qui totalise 60 % des ventes du groupe.
Une stratégie qui s’appuie sur des contrats de franchise
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Autre bonne nouvelle : la réduction de la dette.
Elle passe de 730 M€ à 226 M€, grâce notamment à la vente du groupe Lucien Barrière, du traiteur Lenôtre et de divers cessions immobilières, mais surtout grâce à la hausse du cash flow opérationnel.
Toutefois, pour Denis Hennequin, les vrais motifs de satisfaction sont ailleurs.
D’une part, ces chiffres valident sa stratégie de management des actifs, qui s’appuie surtout sur des contrats de franchise ou de gestion et la location variable.
En 2011, alors que le groupe a dépassé le seuil des 1 000 franchisés en Europe, cette politique « d’asset light » a représenté 129 cessions d’hôtels et 95 % des ouvertures.
Depuis le début 2012, 8 établissements ont déjà été vendus et d’ici 2015, 400 établissements devraient être cédés eux aussi, pour revenir en franchise ou en location dans le portefeuille du groupe…
Avec un double bénéfice pour Accor : un impact de 2,2 Mds€ sur la dette nette et un renforcement conséquent du cash flow disponible.
D’autre part, les résultats 2011 et la solidité financière qu’ils installent, permettent au Président d’Accor d’envisager l’avenir avec « appétit et ambition. »
Elle passe de 730 M€ à 226 M€, grâce notamment à la vente du groupe Lucien Barrière, du traiteur Lenôtre et de divers cessions immobilières, mais surtout grâce à la hausse du cash flow opérationnel.
Toutefois, pour Denis Hennequin, les vrais motifs de satisfaction sont ailleurs.
D’une part, ces chiffres valident sa stratégie de management des actifs, qui s’appuie surtout sur des contrats de franchise ou de gestion et la location variable.
En 2011, alors que le groupe a dépassé le seuil des 1 000 franchisés en Europe, cette politique « d’asset light » a représenté 129 cessions d’hôtels et 95 % des ouvertures.
Depuis le début 2012, 8 établissements ont déjà été vendus et d’ici 2015, 400 établissements devraient être cédés eux aussi, pour revenir en franchise ou en location dans le portefeuille du groupe…
Avec un double bénéfice pour Accor : un impact de 2,2 Mds€ sur la dette nette et un renforcement conséquent du cash flow disponible.
D’autre part, les résultats 2011 et la solidité financière qu’ils installent, permettent au Président d’Accor d’envisager l’avenir avec « appétit et ambition. »
40 000 chambres supplémentaires en 2012
Déjà fort de 531 700 chambres, désormais exploitées à 50 % en franchises, il envisage l’ouverture de 609 hôtels pour 104 000 nouvelles chambres, dont 40 000 rien qu’en 2012.
Parmi celles-ci il faut cependant compter les 6 100 chambres de l’Australien Mirvac, une société de gestion hôtelière récemment rachetée, dont le positionnement colle parfaitement à celui d’Accor.
Signe des temps, l’Asie-Pacifique, qui représentait déjà 33 % des développements de 2011, pèsera encore 45 % des nouvelles implantations.
Autre chantier important pour Denis Hennequin, le travail sur les marques, en particulier dans l’hôtellerie économique, un segment qui, hors USA, a enregistré une activité en hausse de 5 %, grâce à un taux de remplissage supérieur à 70% qui a permis de remonter un peu les prix.
Dans les mois à venir, par exemple, nous verrons fleurir les hôtels Ibis Budget et Ibis Styles, deux nouvelles enseignes déclinées autour de la marque Ibis, qui viendront respectivement remplacer Etap Hotel/Formule 1 et All Seasons.
Troisième sujet de satisfaction, les actionnaires vont recevoir 1,15€ de dividende par action.
À plus long terme, l’importance des actifs, soulignée par la politique de cession, la création de cash flow et le désendettement devraient avoir un impact assez fort auprès des investisseurs pour réduire sensiblement la sous-valorisation boursière du groupe Accor.
Voilà qui viendrait également épaissir et sécuriser le patrimoine des heureux propriétaires…
Surtout que 2012 s’annonce bien, avec des marchés européens portés par les festivités sportives de l’année et une activité qui reste solidement en phase avec la reprise constatée au quatrième trimestre 2011.
Parmi celles-ci il faut cependant compter les 6 100 chambres de l’Australien Mirvac, une société de gestion hôtelière récemment rachetée, dont le positionnement colle parfaitement à celui d’Accor.
Signe des temps, l’Asie-Pacifique, qui représentait déjà 33 % des développements de 2011, pèsera encore 45 % des nouvelles implantations.
Autre chantier important pour Denis Hennequin, le travail sur les marques, en particulier dans l’hôtellerie économique, un segment qui, hors USA, a enregistré une activité en hausse de 5 %, grâce à un taux de remplissage supérieur à 70% qui a permis de remonter un peu les prix.
Dans les mois à venir, par exemple, nous verrons fleurir les hôtels Ibis Budget et Ibis Styles, deux nouvelles enseignes déclinées autour de la marque Ibis, qui viendront respectivement remplacer Etap Hotel/Formule 1 et All Seasons.
Troisième sujet de satisfaction, les actionnaires vont recevoir 1,15€ de dividende par action.
À plus long terme, l’importance des actifs, soulignée par la politique de cession, la création de cash flow et le désendettement devraient avoir un impact assez fort auprès des investisseurs pour réduire sensiblement la sous-valorisation boursière du groupe Accor.
Voilà qui viendrait également épaissir et sécuriser le patrimoine des heureux propriétaires…
Surtout que 2012 s’annonce bien, avec des marchés européens portés par les festivités sportives de l’année et une activité qui reste solidement en phase avec la reprise constatée au quatrième trimestre 2011.