Décompresser, contempler, s’évader… un sentiment de liberté plane sur ces activités, par ailleurs moins accidentogènes que « l’alpin » - DR : Nordic France
Vous connaissiez les raquettes à neige et le ski de fond alternatif ?
Vous allez découvrir la marche nordique d’hiver, le ski joëring, le Fat Bike et même le Fast Hikking !
Ces disciplines signent l’évolution des loisirs en montagne. Soif de diversité, nouveaux besoins : le client n’est plus maniaco-dépendant au ski alpin.
Mais l’engouement pour le « nordique » traduit d’autres désirs. « Les gens se tournent vers ces disciplines car elles répondent au besoin de retour à la nature, tout en procurant un bien-être physique et mental. C’est dans la tendance fitness de la société », analyse Vincent Berlandis, directeur de Nordic France, structure de coordination nationale des espaces nordiques, 200 stations adhérentes.
Décompresser, contempler, s’évader… un sentiment de liberté plane sur ces activités, par ailleurs moins accidentogènes que « l’alpin ».
Sans parler du coût, nettement plus abordable - il n’existe pas de forfait pour le ski de fond, on ne paie qu’une redevance modique d’accès aux domaines.
Vous allez découvrir la marche nordique d’hiver, le ski joëring, le Fat Bike et même le Fast Hikking !
Ces disciplines signent l’évolution des loisirs en montagne. Soif de diversité, nouveaux besoins : le client n’est plus maniaco-dépendant au ski alpin.
Mais l’engouement pour le « nordique » traduit d’autres désirs. « Les gens se tournent vers ces disciplines car elles répondent au besoin de retour à la nature, tout en procurant un bien-être physique et mental. C’est dans la tendance fitness de la société », analyse Vincent Berlandis, directeur de Nordic France, structure de coordination nationale des espaces nordiques, 200 stations adhérentes.
Décompresser, contempler, s’évader… un sentiment de liberté plane sur ces activités, par ailleurs moins accidentogènes que « l’alpin ».
Sans parler du coût, nettement plus abordable - il n’existe pas de forfait pour le ski de fond, on ne paie qu’une redevance modique d’accès aux domaines.
Le succès du « nordique » lié aux athlètes
Le succès croissant de la randonnée en raquettes témoigne de la tendance.
TSL Outdoor, à Annecy-le-Vieux, fabricant leader en Europe, l’a noté. « Les clients diversifient leurs pratiques et font du sport de façon ludique et non contraignante.
La raquette procure d’autant mieux ces sensations que le produit évolue vers plus de simplicité et de liberté de mouvement », explique Jean-Marie Lathuille, directeur commercial de l’entreprise, créatrice de la Symbioz, modèle promettant légèreté et confort.
Selon TSL, 4 millions de personnes s’adonneraient à ce loisir, le second sport d’hiver après l’alpin.
Autre pratique en vogue : le chien de traineaux. « Depuis quelques années, nos mushers sont overbookés. Cette activité permet de se déconnecter et d’être en osmose avec la nature », confirme Alexia Grossan, à l’office de tourisme du Queyras (Hautes-Alpes).
Le succès du « nordique » est aussi la conséquence des résultats de nos athlètes. Ainsi que du biathlon, où les exploits de Martin Fourcade font des émules.
Les Saisies, Bessans (Savoie), Villard-de-Lans, Corrençon-en-Vercors (Isère) ont ouvert leurs stades de compétition à un public néophyte et curieux, équipé de… carabines laser.
Fidèle à sa vocation sportive, l’UCPA propose aussi à La Pesse (Jura), des séjours biathlon.
TSL Outdoor, à Annecy-le-Vieux, fabricant leader en Europe, l’a noté. « Les clients diversifient leurs pratiques et font du sport de façon ludique et non contraignante.
La raquette procure d’autant mieux ces sensations que le produit évolue vers plus de simplicité et de liberté de mouvement », explique Jean-Marie Lathuille, directeur commercial de l’entreprise, créatrice de la Symbioz, modèle promettant légèreté et confort.
Selon TSL, 4 millions de personnes s’adonneraient à ce loisir, le second sport d’hiver après l’alpin.
Autre pratique en vogue : le chien de traineaux. « Depuis quelques années, nos mushers sont overbookés. Cette activité permet de se déconnecter et d’être en osmose avec la nature », confirme Alexia Grossan, à l’office de tourisme du Queyras (Hautes-Alpes).
Le succès du « nordique » est aussi la conséquence des résultats de nos athlètes. Ainsi que du biathlon, où les exploits de Martin Fourcade font des émules.
Les Saisies, Bessans (Savoie), Villard-de-Lans, Corrençon-en-Vercors (Isère) ont ouvert leurs stades de compétition à un public néophyte et curieux, équipé de… carabines laser.
Fidèle à sa vocation sportive, l’UCPA propose aussi à La Pesse (Jura), des séjours biathlon.
Locomotives sportives
Le phénomène Kílian Jornet, champion du trail en montagne et disciple du raid-alpinisme d’hiver, fait école.
« C’est une locomotive, il est énormément suivi », confirme Lionel Marsanne, gérant de CimAlp, fabricant de vêtements techniques à Saint-Marcel-les-Valence (Drôme). Qui parie sur l’essor du Fast Hikking sur neige, une marche rapide avec chaussures ou raquettes, à mi-chemin entre la randonnée et le trail-running.
Quant au Fat Bike, VTT des neiges à gros pneus, il a pris son envol, sur des itinéraires forestiers avec pentes.
Il existe autant de pratiquants que de disciplines. « La majorité des clients en raquettes à neige sont dans la tranche d’âge 50-75 ans. Mais les familles avec enfants s’y mettent, ainsi que de jeunes snowboarders qui les utilisent pour grimper les pentes », observe Jean-Marie Lathuille.
Marcheurs contemplatifs adeptes de balades soft, clientèle tonique fan de nordic walking ou de ski de randonnée, sportifs en recherche de performance : le nordique semble répondre à toutes les attentes.
Conscient de cet élan, l’ESF (Ecole du Ski Français) a markété il y a deux ans des packs dédiés (Nordic Sauvage, Vitalité Soft, Training Cardio, etc.). Ils sont proposés dans une quinzaine de stations.
« Les gens recherchent d’autres expériences. Ils ne veulent plus s’enfermer dans une seule activité », remarque Eric Brèche, en charge de la coordination du marketing à l’ESF.
« C’est une locomotive, il est énormément suivi », confirme Lionel Marsanne, gérant de CimAlp, fabricant de vêtements techniques à Saint-Marcel-les-Valence (Drôme). Qui parie sur l’essor du Fast Hikking sur neige, une marche rapide avec chaussures ou raquettes, à mi-chemin entre la randonnée et le trail-running.
Quant au Fat Bike, VTT des neiges à gros pneus, il a pris son envol, sur des itinéraires forestiers avec pentes.
Il existe autant de pratiquants que de disciplines. « La majorité des clients en raquettes à neige sont dans la tranche d’âge 50-75 ans. Mais les familles avec enfants s’y mettent, ainsi que de jeunes snowboarders qui les utilisent pour grimper les pentes », observe Jean-Marie Lathuille.
Marcheurs contemplatifs adeptes de balades soft, clientèle tonique fan de nordic walking ou de ski de randonnée, sportifs en recherche de performance : le nordique semble répondre à toutes les attentes.
Conscient de cet élan, l’ESF (Ecole du Ski Français) a markété il y a deux ans des packs dédiés (Nordic Sauvage, Vitalité Soft, Training Cardio, etc.). Ils sont proposés dans une quinzaine de stations.
« Les gens recherchent d’autres expériences. Ils ne veulent plus s’enfermer dans une seule activité », remarque Eric Brèche, en charge de la coordination du marketing à l’ESF.
Les stations à l’unisson
Et les stations s’adaptent, aiguillonnées par Nordic France. « La pratique du ski de fond en France est réputée difficile. Nous faisons évoluer les domaines en créant des pistes vertes et en aménageant des espaces ludiques », indique Vincent Berlandis.
Comme le Nordic Park des Saisies, ou l’espace nordique freeride de Bessans, où l’on apprend à slalomer entre les arbres.
Dernière tendance en vogue : les espaces sécurisés pour le ski de randonnée. Courchevel a sa piste depuis 2010, Arèches-Beaufort son parcours, Beille (Ariège) son téléski dédié. Et même la très « speed » station de Vars (Hautes-Alpes) s’y est mise, avec un parcours d’initiation de 4,5 km de montée.
Reste que l’impulsion doit s’accompagner d’efforts de communication. Les stations l’ont compris et organisent des événements : Semaine du Grand Nord à Arc 1950, Appel du Grand Nord dans le Queyras…
« Nous travaillons sur l’idée d’un Nordic Day national pour janvier 2018 », confirme Vincent Berlandis.
D’ici à ce que la France rattrape la Suède ou la Norvège…
Comme le Nordic Park des Saisies, ou l’espace nordique freeride de Bessans, où l’on apprend à slalomer entre les arbres.
Dernière tendance en vogue : les espaces sécurisés pour le ski de randonnée. Courchevel a sa piste depuis 2010, Arèches-Beaufort son parcours, Beille (Ariège) son téléski dédié. Et même la très « speed » station de Vars (Hautes-Alpes) s’y est mise, avec un parcours d’initiation de 4,5 km de montée.
Reste que l’impulsion doit s’accompagner d’efforts de communication. Les stations l’ont compris et organisent des événements : Semaine du Grand Nord à Arc 1950, Appel du Grand Nord dans le Queyras…
« Nous travaillons sur l’idée d’un Nordic Day national pour janvier 2018 », confirme Vincent Berlandis.
D’ici à ce que la France rattrape la Suède ou la Norvège…