Selon les derniers chiffres publiés par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), le trafic national et international de passagers a augmenté de 7,5% au cours de l’année 2005, tandis que le transport de fret serait resté stable, enregistrant une hausse d’environ 1%.
L’an dernier, ce sont surtout les compagnies du Moyen-Orient qui ont connu la plus forte poussée de leur trafic aérien, alors que la progression du trafic total des transporteurs aériens européens et asiatiques ne se situeraient que dans la « moyenne mondiale ».
Quant aux compagnies aériennes nord-américaines, ces dernières ont connu des hausses « inférieures à la moyenne mondiale » en raison notamment « des très fortes baisses de leur trafic de fret ».
Mais si le fret a fait grise mine, le trafic aérien de passagers ne s’est jamais aussi bien porté.
En 2005, plus de deux milliards de clients se sont envolés, un nouveau sommet historique représentant un bond d’environ 100 millions de passagers par rapport à 2004, selon les données collectées auprès des 189 pays membres de l’organisation.
secteur en pleine mutation
Dans un marché hautement concurrentiel, les compagnies s’organisent. Des modèles d’avions très sophistiqués sont développés où deux tendances lourdes semblent désormais se dessiner.
D’une part, la profusion des liaisons directes entre escales peu denses et, d’autre part, l’intensification des vols longue distance via les hubs (plateformes aéroportuaires) des grandes mégalopoles (Heathrow à Londres, Roissy-Charles-de-Gaulle et Francfort).
Le transport aérien a constitué un facteur du mouvement de mondialisation grâce aux progrès techniques qui ont permis un confort et une rapidité croissante des échanges.
L’un des facteurs recherchés par le passager potentiel est la brièveté du voyage et la préférence pour les vols directs entre l’aéroport de départ et celui de destination. Mais l’association internationale ne se contente pas seulement de recenser les passagers.
Les compagnie africaines auditionnées
L'Agence pour la promotion de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna) doit faire l'objet d'un audit de l'Oaci en mars prochain. Parallèlement, se dérouleront les audits des administrations de l'aviation civile du Sénégal et celui du Niger.
Selon le Président du conseil d'administration de l'Asecna, « cela montre les liens étroits qui unissent les États membres face aux défis posés par la croissance continue du trafic aérien et les exigences naturelles qui en découlent au niveau de l'Organisation de l'aviation civile internationale ».
Le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et des transports aériens, Élimane Ly, pour sa part, affirme que "ces audits de l'Oaci entrent dans le cadre du programme universel d'audits de la supervision de la sécurité."
Selon Élimane Ly, la publication qu'en fera l'Oaci permettra de disséquer les carences constatées. Ce qui, de l'avis de M. Ly, montre tout l'intérêt qu'il convient d'accorder au point de l'ordre du jour relatif à l'appui de l'Asecna pour la préparation des audits de l'Oaci.
L’an dernier, ce sont surtout les compagnies du Moyen-Orient qui ont connu la plus forte poussée de leur trafic aérien, alors que la progression du trafic total des transporteurs aériens européens et asiatiques ne se situeraient que dans la « moyenne mondiale ».
Quant aux compagnies aériennes nord-américaines, ces dernières ont connu des hausses « inférieures à la moyenne mondiale » en raison notamment « des très fortes baisses de leur trafic de fret ».
Mais si le fret a fait grise mine, le trafic aérien de passagers ne s’est jamais aussi bien porté.
En 2005, plus de deux milliards de clients se sont envolés, un nouveau sommet historique représentant un bond d’environ 100 millions de passagers par rapport à 2004, selon les données collectées auprès des 189 pays membres de l’organisation.
secteur en pleine mutation
Dans un marché hautement concurrentiel, les compagnies s’organisent. Des modèles d’avions très sophistiqués sont développés où deux tendances lourdes semblent désormais se dessiner.
D’une part, la profusion des liaisons directes entre escales peu denses et, d’autre part, l’intensification des vols longue distance via les hubs (plateformes aéroportuaires) des grandes mégalopoles (Heathrow à Londres, Roissy-Charles-de-Gaulle et Francfort).
Le transport aérien a constitué un facteur du mouvement de mondialisation grâce aux progrès techniques qui ont permis un confort et une rapidité croissante des échanges.
L’un des facteurs recherchés par le passager potentiel est la brièveté du voyage et la préférence pour les vols directs entre l’aéroport de départ et celui de destination. Mais l’association internationale ne se contente pas seulement de recenser les passagers.
Les compagnie africaines auditionnées
L'Agence pour la promotion de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna) doit faire l'objet d'un audit de l'Oaci en mars prochain. Parallèlement, se dérouleront les audits des administrations de l'aviation civile du Sénégal et celui du Niger.
Selon le Président du conseil d'administration de l'Asecna, « cela montre les liens étroits qui unissent les États membres face aux défis posés par la croissance continue du trafic aérien et les exigences naturelles qui en découlent au niveau de l'Organisation de l'aviation civile internationale ».
Le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et des transports aériens, Élimane Ly, pour sa part, affirme que "ces audits de l'Oaci entrent dans le cadre du programme universel d'audits de la supervision de la sécurité."
Selon Élimane Ly, la publication qu'en fera l'Oaci permettra de disséquer les carences constatées. Ce qui, de l'avis de M. Ly, montre tout l'intérêt qu'il convient d'accorder au point de l'ordre du jour relatif à l'appui de l'Asecna pour la préparation des audits de l'Oaci.