Le lancement de la liaison Paris-Pékin, assurée par Aigle Azur, est reporté, a annoncé la compagnie dans un communiqué.
Initialement programmé à partir du 28 juin 2014, le lancement interviendra au premier trimestre 2015, en même temps que la mise en service de ses Airbus A330-200.
A l'origine, les trois vols hebdomadaires devaient être assurés par un appareil de son partenaire Hainan Airlines.
Mais "Aigle Azur fait face, de nouveau, à une position de blocage concernant le survol du territoire de la Fédération de Russie, précise la compagnie.
Initialement programmé à partir du 28 juin 2014, le lancement interviendra au premier trimestre 2015, en même temps que la mise en service de ses Airbus A330-200.
A l'origine, les trois vols hebdomadaires devaient être assurés par un appareil de son partenaire Hainan Airlines.
Mais "Aigle Azur fait face, de nouveau, à une position de blocage concernant le survol du territoire de la Fédération de Russie, précise la compagnie.
Survol de la Russie : l'avion doit être immatriculé en France
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Selon l’interprétation des autorités françaises, l’accord aérien signé entre les deux pays en juillet 2001 permet de survoler le territoire russe par la route sud, y compris avec un avion affrété en Chine.
Pour les autorités russes, le survol de leur territoire ne peut se faire qu’avec un avion immatriculé en France.
Dans ces circonstances, Aigle Azur ne peut prendre le risque d’être l’otage d’un désaccord entre les deux pays, dans un contexte de relations bilatérales tendues suite à la crise ukrainienne."
Cédric Pastour, PDG de la compagnie, dénonce également "l’absence d’avancée dans les négociations entre l’Union Européenne et la Fédération de Russie en ce qui concerne le survol de la Sibérie. Cette situation créant une évidente distorsion de concurrence."
Pour les autorités russes, le survol de leur territoire ne peut se faire qu’avec un avion immatriculé en France.
Dans ces circonstances, Aigle Azur ne peut prendre le risque d’être l’otage d’un désaccord entre les deux pays, dans un contexte de relations bilatérales tendues suite à la crise ukrainienne."
Cédric Pastour, PDG de la compagnie, dénonce également "l’absence d’avancée dans les négociations entre l’Union Européenne et la Fédération de Russie en ce qui concerne le survol de la Sibérie. Cette situation créant une évidente distorsion de concurrence."