Il faudra encore trouver des investisseurs extérieurs de façon à maintenir l’engagement public à moins de 50% du capital pour respecter la législation européenne - DR
La compagnie réunionnaise qui a décidé de fermer toutes ses escales régionales pour ne garder que les liaisons vers Paris (et peut-être Marseille) a un besoin urgent d’argent frais, avec un endettement de 185 millions d‘euros.
Dans une conférence de presse tenue ce mercredi 6 juin 2012 au matin, Didier Robert, le président de région et également président du directoire d’Air Austral charge la barque de l’équipe dirigeante précédente.
C’est ainsi qu’à la perte opérationnelle de 57 millions d’euros pour l’année 2011, s’ajoutent désormais des éléments exceptionnels comme les frais liés à la vente de deux B-777 d’un montant de 30 millions d’euros, soit un déficit global de 87 millions d’euros.
Dans une conférence de presse tenue ce mercredi 6 juin 2012 au matin, Didier Robert, le président de région et également président du directoire d’Air Austral charge la barque de l’équipe dirigeante précédente.
C’est ainsi qu’à la perte opérationnelle de 57 millions d’euros pour l’année 2011, s’ajoutent désormais des éléments exceptionnels comme les frais liés à la vente de deux B-777 d’un montant de 30 millions d’euros, soit un déficit global de 87 millions d’euros.
Trouver d'autres investisseurs extérieurs
L’organisme public réunionnais qui avait décidé d’injecter 12,6 millions d’euros en décembre dernier, va à nouveau contribuer à renflouer les caisses - à condition que la décision de rajouter 34 millions soit acceptée en assemblée plénière ce jeudi 7 juin 2012.
Le département prévoit d’ajouter de son côté 4 millions d’euros et la caisse des dépôts et consignation 10 millions d’euros.
Mais Didier Robert estime qu’il faudra encore trouver des investisseurs extérieurs de façon à maintenir l’engagement public à moins de 50% du capital pour respecter la législation européenne.
Mais, pour l’instant, le président du directoire reste discret sur les éventuels investisseurs privés…
Le département prévoit d’ajouter de son côté 4 millions d’euros et la caisse des dépôts et consignation 10 millions d’euros.
Mais Didier Robert estime qu’il faudra encore trouver des investisseurs extérieurs de façon à maintenir l’engagement public à moins de 50% du capital pour respecter la législation européenne.
Mais, pour l’instant, le président du directoire reste discret sur les éventuels investisseurs privés…