Air France-KLM a amélioré la recette unitaire sur presque tous les axes au cours du 1er trimestre 2013, sauf sur le domestique où tous les signaux sont au rouge - DR : Air France
Le groupe franco-néerlandais récolte les premiers fruits de la réduction des coûts imposés par le plan Transform 2015.
Sur le premier trimestre 2013, le résultat d'exploitation négatif s'allège de 81 millions d'euros à 530 millions, avec, notamment une baisse de 3,2% des charges salariales. Même amélioration de l'endettement de 54 millions à 5,89 milliards.
Mais ces deux performances sont assombries par un résultat net négatif plus lourd que l'année dernière : -630 millions d'euros au lieu de -379 millions.
Philippe Calavia, le directeur financier du groupe explique cette contre performance par les coûts liés à la restructuration dans un environnement économique difficile qui s'est traduit par un chiffre d'affaires global en légère hausse de +1,3% à 5,72 milliards.
Le premier trimestre 2012 avait aussi bénéficié de l'apport de 98 millions d'euros représenté par la vente de 50% des parts détenues par Air France chez Amadeus.
A noter aussi que pour la première fois depuis trois ans, la facture pétrole est restée stable, non pas à cause du prix du produit mais plutôt de sa moindre utilisation par la flotte.
Sur le premier trimestre 2013, le résultat d'exploitation négatif s'allège de 81 millions d'euros à 530 millions, avec, notamment une baisse de 3,2% des charges salariales. Même amélioration de l'endettement de 54 millions à 5,89 milliards.
Mais ces deux performances sont assombries par un résultat net négatif plus lourd que l'année dernière : -630 millions d'euros au lieu de -379 millions.
Philippe Calavia, le directeur financier du groupe explique cette contre performance par les coûts liés à la restructuration dans un environnement économique difficile qui s'est traduit par un chiffre d'affaires global en légère hausse de +1,3% à 5,72 milliards.
Le premier trimestre 2012 avait aussi bénéficié de l'apport de 98 millions d'euros représenté par la vente de 50% des parts détenues par Air France chez Amadeus.
A noter aussi que pour la première fois depuis trois ans, la facture pétrole est restée stable, non pas à cause du prix du produit mais plutôt de sa moindre utilisation par la flotte.
Bond du chiffre d'affaires pour Transavia
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L'activité passage s'est traduite par une amélioration de la clientèle Business sur le long courrier et même une fréquentation en légère augmentation sur le moyen courrier, notamment au départ d'Amsterdam.
Janvier et février ont connu une performance meilleure que mars qui a souffert du décalage des dates de vacances par rapport à l'an dernier.
Air France-KLM améliore ainsi la recette unitaire sur presque tous les axes, sauf sur le domestique où tous les signaux sont au rouge : -0,2% en siège/kilomètre offert, -2,4% en passager/kilomètre transporté et -2,3% en recette/siège kilomètre offert.
Recette unitaire à la baisse aussi de -1,1% sur l'Asie alors que l'axe a bénéficié d'une augmentation de l'offre de +5% de SKO et du trafic de +4,9% en PKT.
Sur la zone Caraïbes /Océan indien, l'offre a baissé de 3,9%, le trafic de -2,1% mais la recette unitaire gagne 4,5%. La zone Amérique du Nord connait la même tendance à la baisse de l'offre (-3,2%), du trafic (63,3%) et la même hausse de la recette unitaire +5,7%.
A noter aussi la performance de Transavia qui a vu son chiffre d'affaires bondir de 17,1% à 124 millions d'euros, sans effet positif sur le résultat d'exploitation négatif de 51 millions d'euros (au lieu de -45 millions l'année dernière). Pour autant, Philippe Calavia réaffirme l' objectif d'aligner un résultat annuel positif pour Transavia.
Quant à la performance annuelle du groupe, elle est toujours sujette à de nombreux aléas même si l'objectif est de continuer à dérouler le plan Transform 2015.
Philippe Calavia affirme que les effets des accords sociaux mis en place à partir du 1er avril 2013 devraient se traduire sur les comptes dès le prochain trimestre.
Janvier et février ont connu une performance meilleure que mars qui a souffert du décalage des dates de vacances par rapport à l'an dernier.
Air France-KLM améliore ainsi la recette unitaire sur presque tous les axes, sauf sur le domestique où tous les signaux sont au rouge : -0,2% en siège/kilomètre offert, -2,4% en passager/kilomètre transporté et -2,3% en recette/siège kilomètre offert.
Recette unitaire à la baisse aussi de -1,1% sur l'Asie alors que l'axe a bénéficié d'une augmentation de l'offre de +5% de SKO et du trafic de +4,9% en PKT.
Sur la zone Caraïbes /Océan indien, l'offre a baissé de 3,9%, le trafic de -2,1% mais la recette unitaire gagne 4,5%. La zone Amérique du Nord connait la même tendance à la baisse de l'offre (-3,2%), du trafic (63,3%) et la même hausse de la recette unitaire +5,7%.
A noter aussi la performance de Transavia qui a vu son chiffre d'affaires bondir de 17,1% à 124 millions d'euros, sans effet positif sur le résultat d'exploitation négatif de 51 millions d'euros (au lieu de -45 millions l'année dernière). Pour autant, Philippe Calavia réaffirme l' objectif d'aligner un résultat annuel positif pour Transavia.
Quant à la performance annuelle du groupe, elle est toujours sujette à de nombreux aléas même si l'objectif est de continuer à dérouler le plan Transform 2015.
Philippe Calavia affirme que les effets des accords sociaux mis en place à partir du 1er avril 2013 devraient se traduire sur les comptes dès le prochain trimestre.
La prudence de mise sur les dossiers qui fâchent...
Quant aux sujets qui fâchent, le directeur financier du groupe n'a vraiment répondu aux questions des analystes : le dossier des bases de province est bien réexaminé devant leurs résultats insuffisants mais les décisions qui seront prises en septembre tiendront compte de leurs performances cet été.
Aucune indication non plus sur Hop sauf à répéter que les réservations sont en augmentation par rapport à l'année dernière.
Sur le dossier Alitalia, Philippe Calavia a rappelé qu'Air France-KLM avait fait son devoir d'actionnaire en remettant au pot 24 millions d'euros mais il a laissé entendre que les décisions "majeures" seront prises vers la fin de l'année, laissant au nouveau Pdg de mettre en place une stratégie.
Sur les départs volontaires liés au plan Transform 2015, le coût des accompagnements financiers s'est élevé à 19 millions d'euros mais la prévision de 400 millions d'euros au maximum ne sera pas atteinte. "Certains paiements seront reportés dans le temps même si les employés seront considérés comme ayant quitté l'entreprise"!
Quant au partenariat avec Etihad, des discussions continuent pour trouver de nouveaux thèmes de coopération mais avec Air Berlin, le directeur financier a avoué son ignorance sur l'état des discussions. C'est dire si la prudence est de mise...
Les analystes semblent avoir trouvé la ligne de conduite du groupe trop vague et l'ont sanctionné immédiatement par une baisse de plus de 4% de la valeur de l'action.
Aucune indication non plus sur Hop sauf à répéter que les réservations sont en augmentation par rapport à l'année dernière.
Sur le dossier Alitalia, Philippe Calavia a rappelé qu'Air France-KLM avait fait son devoir d'actionnaire en remettant au pot 24 millions d'euros mais il a laissé entendre que les décisions "majeures" seront prises vers la fin de l'année, laissant au nouveau Pdg de mettre en place une stratégie.
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