Répondant à l'absence de volonté des transporteurs du Moyen Orient de rejoindre les Alliances aériennes, Jean-Cyril Spinetta, rappelle que ceux-ci trouvant "la grande majorité de leurs clients non pas dans leurs pays respectifs, mais sur les marchés européens, asiatiques ou africains", elles n'auraient pas de contre partie à fournir à leurs partenaires, donc pas de réciprocité."
Mais, il met l'accent surtout sur le fait que "L'exigence de profitabilité, qui est l'exigence première de tout acteur économique privé, est tout à fait secondaire pour ces compagnies."
En effet, celles-ci n'auraient qu'un dessein : gagner des "parts de marché".
Leur rentabilité affichée ? Personne ne le sait précisément car aucune d'entre elles n'est cotée.
Ce qui est certain en revanche, c'est "qu'elles bénéficient toutes d'un soutien sans faille de leurs États respectifs".
Voilà qui expliquerait que "Quand on cumule leurs flottes actuelles et leurs commandes d'ici à 2020, on arrive au chiffre de 800 avions long-courriers, soit le double des flottes long-courriers cumulées des groupes Lufthansa, British Airways et Air France-KLM, qui sont pourtant aujourd'hui les trois premiers transporteurs long-courriers au monde. Il y a là une démesure. "
Mais, il met l'accent surtout sur le fait que "L'exigence de profitabilité, qui est l'exigence première de tout acteur économique privé, est tout à fait secondaire pour ces compagnies."
En effet, celles-ci n'auraient qu'un dessein : gagner des "parts de marché".
Leur rentabilité affichée ? Personne ne le sait précisément car aucune d'entre elles n'est cotée.
Ce qui est certain en revanche, c'est "qu'elles bénéficient toutes d'un soutien sans faille de leurs États respectifs".
Voilà qui expliquerait que "Quand on cumule leurs flottes actuelles et leurs commandes d'ici à 2020, on arrive au chiffre de 800 avions long-courriers, soit le double des flottes long-courriers cumulées des groupes Lufthansa, British Airways et Air France-KLM, qui sont pourtant aujourd'hui les trois premiers transporteurs long-courriers au monde. Il y a là une démesure. "
Air Inter : ''On a trop oublié cette façon de travailler...''
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Concernant les low cost et les pertes de part de marché de son Groupe, le président du conseil d'administration reconnaît que "dans la fusion (AF-KLM ndlr), on a trop oublié cette façon de travailler (d'Air Inter) qui était la meilleure sur un réseau court-courrier domestique.
On a perdu cette culture et c'est dommage. Le nouveau projet d'Air France visant à créer des bases de province est une forme de retour à ce modèle."
Concernant Ryanair il dénonce : "Il est inacceptable que les règles européennes soient à ce point bafouées par Ryanair. Sans subventions et avec des charges sociales équivalentes, l'écart de coût entre les deux modèles sera nettement moins grand..."
En revanche, sur ce sujet, la question ne lui étant pas posée, il n'évoque pas non plus le procès de CityJet, filiale à 100% du Groupe et poursuivie en justice exactement pour les mêmes motifs que ceux reprochés à la low cost irlandaise. (LIRE)
Concernant l'avenir du transport aérien d'ici une dizaine d'années, enfin, il évoque la probabilité d'une "consolidation mondiale", (...) dont on voit déjà des prémices.
"Nous étions, il y a dix ans, des acteurs nationaux reliant nos pays respectifs au reste du monde ; nous sommes devenus des acteurs européens reliant l'Europe au reste du monde. Serons-nous demain des acteurs globaux présents sur tous les marchés mondiaux ?"
Lire l'intégralité de l'interview du "Figaro"
Lire aussi : Spinetta pris en flagrant délit de mauvaise foi
On a perdu cette culture et c'est dommage. Le nouveau projet d'Air France visant à créer des bases de province est une forme de retour à ce modèle."
Concernant Ryanair il dénonce : "Il est inacceptable que les règles européennes soient à ce point bafouées par Ryanair. Sans subventions et avec des charges sociales équivalentes, l'écart de coût entre les deux modèles sera nettement moins grand..."
En revanche, sur ce sujet, la question ne lui étant pas posée, il n'évoque pas non plus le procès de CityJet, filiale à 100% du Groupe et poursuivie en justice exactement pour les mêmes motifs que ceux reprochés à la low cost irlandaise. (LIRE)
Concernant l'avenir du transport aérien d'ici une dizaine d'années, enfin, il évoque la probabilité d'une "consolidation mondiale", (...) dont on voit déjà des prémices.
"Nous étions, il y a dix ans, des acteurs nationaux reliant nos pays respectifs au reste du monde ; nous sommes devenus des acteurs européens reliant l'Europe au reste du monde. Serons-nous demain des acteurs globaux présents sur tous les marchés mondiaux ?"
Lire l'intégralité de l'interview du "Figaro"
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