Alexandre de Juniac souhaite un régime social dérogatoire pour le transport aérien - DR : Air France
Alexandre de Juniac n'a pas abandonné son projet de low-cost paneuropéenne.
Il en a expliqué les raisons, mercredi 12 novembre 2014, lors d'une audition devant les sénateurs.
"Il faudra bien remettre ce sujet sur la table, car si nous restons sur nos bases en France et en Hollande, nous serons trop petits pour faire face à la concurrence".
Transavia doit être, selon lui, un outil pour reconquérir des parts du marché low cost, en forte croissance en Europe.
"Lorsque je suis arrivé à mon poste il y a trois ans, les compagnies low cost représentaient 40% du marché. Elles en pèsent aujourd'hui 45%".
Ryanair transporte désormais plus de passagers en Europe (81,4 millions en 2013) que le groupe Air France-KLM dans le monde entier.
"Nous ne pouvons devenir un géant international aux racines européennes, alors que la moitié de notre marché local nous échappe", s'est-il exclamé.
Il en a expliqué les raisons, mercredi 12 novembre 2014, lors d'une audition devant les sénateurs.
"Il faudra bien remettre ce sujet sur la table, car si nous restons sur nos bases en France et en Hollande, nous serons trop petits pour faire face à la concurrence".
Transavia doit être, selon lui, un outil pour reconquérir des parts du marché low cost, en forte croissance en Europe.
"Lorsque je suis arrivé à mon poste il y a trois ans, les compagnies low cost représentaient 40% du marché. Elles en pèsent aujourd'hui 45%".
Ryanair transporte désormais plus de passagers en Europe (81,4 millions en 2013) que le groupe Air France-KLM dans le monde entier.
"Nous ne pouvons devenir un géant international aux racines européennes, alors que la moitié de notre marché local nous échappe", s'est-il exclamé.
Dupliquer le modèle comme avec Delta
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Retrouver sa place de leader sur le Vieux Continent lui permettra également de devenir plus "désirable" envers de futurs partenaires.
En effet, pour conserver sa place sur le segment du long courrier, en croissance sur l'Asie, Air France va devoir trouver des alliés.
Le PDG souhaite dupliquer à l'Est du monde un modèle qui fonctionne déjà au dessus de l'Atlantique, avec Delta.
Cette joint-venture rapporte entre 12 et 13 milliards d’euros de chiffre d'affaires chaque année avec une rentabilité à deux chiffres.
Une nouvelle alliance lui permettrait de lutter contre les compagnies du Golfe, comme Emirates, qui lui a soufflé la place de plus grand réseau intercontinental au monde.
Alexandre de Juniac milite ainsi pour la mise en oeuvre de mesures qui rendraient la concurrence plus équitable.
En effet, pour conserver sa place sur le segment du long courrier, en croissance sur l'Asie, Air France va devoir trouver des alliés.
Le PDG souhaite dupliquer à l'Est du monde un modèle qui fonctionne déjà au dessus de l'Atlantique, avec Delta.
Cette joint-venture rapporte entre 12 et 13 milliards d’euros de chiffre d'affaires chaque année avec une rentabilité à deux chiffres.
Une nouvelle alliance lui permettrait de lutter contre les compagnies du Golfe, comme Emirates, qui lui a soufflé la place de plus grand réseau intercontinental au monde.
Alexandre de Juniac milite ainsi pour la mise en oeuvre de mesures qui rendraient la concurrence plus équitable.
Un régime social dérogatoire pour une concurrence plus juste
Cette doléance n'est pas nouvelle, déjà réclamée par le SNPL ou encore par les salariés d'Air France.
S'appuyant sur les conclusions du rapport Le Roux, il a insisté sur la nécessité de baisser les taxes, qui pénalisent la compétitivité du hub de Charles de Gaulle, face encore une fois à ceux du Golfe.
Il demande d'ailleurs un régime social dérogatoire avec des charges sociales plus allégées, sur le modèle du transport maritime.
Pour convaincre les sénateurs, il a sorti l'argument qui fait toujours mouche auprès des élus : celui des emplois.
Car malgré les plans de départs successifs de Transform 2015, Air France fait toujours travailler près de 100 000 salariés, dont 60 000 en France.
"La majorité sont sous contrat français. Ce qui nous distingue de nos concurrents low-cost", a-t-il souligné.
Grâce à tout cela, il espère qu'Air France-KLM devienne rapidement la solution de voyage naturelle pour tous ceux qui veulent voyager en Europe ou au départ de l'Europe.
S'appuyant sur les conclusions du rapport Le Roux, il a insisté sur la nécessité de baisser les taxes, qui pénalisent la compétitivité du hub de Charles de Gaulle, face encore une fois à ceux du Golfe.
Il demande d'ailleurs un régime social dérogatoire avec des charges sociales plus allégées, sur le modèle du transport maritime.
Pour convaincre les sénateurs, il a sorti l'argument qui fait toujours mouche auprès des élus : celui des emplois.
Car malgré les plans de départs successifs de Transform 2015, Air France fait toujours travailler près de 100 000 salariés, dont 60 000 en France.
"La majorité sont sous contrat français. Ce qui nous distingue de nos concurrents low-cost", a-t-il souligné.
Grâce à tout cela, il espère qu'Air France-KLM devienne rapidement la solution de voyage naturelle pour tous ceux qui veulent voyager en Europe ou au départ de l'Europe.