Des syndicats de PNC et de pilotes appellent les salariés d'Air France à la grève pour début septembre 2017 - Photo : Air France lindner-photography.com
L'été 2017 prend fin et la rentrée sociale s'annonce chargée.
En particulier chez Air France.
Pendant la pause estivale, plusieurs syndicats ont appelé à la grève.
Chez le personnel navigant commercial (PNC) comme chez les pilotes.
Voici un récapitulatif des préavis de grève en cours où à venir.
En particulier chez Air France.
Pendant la pause estivale, plusieurs syndicats ont appelé à la grève.
Chez le personnel navigant commercial (PNC) comme chez les pilotes.
Voici un récapitulatif des préavis de grève en cours où à venir.
PNC : le choix dans les grèves
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Du côté des PNC, la CFTC, syndicat minoritaire chez Air France, a appelé à la grève à compter du 1er septembre 2017. Le but : continuer à s'opposer à Joon, la nouvelle compagnie du groupe qui sera lancée pendant le dernier trimestre 2017.
"L'accord de garantie PNC à durée indéterminée, incluant une protection de périmètre d'activité est pour nous inacceptable. En effet, celui-ci pourrait être dénoncé par la direction dans un avenir très proche et ne serait donc ensuite appliqué que pendant une période de 15 mois, explique le syndicat dans un communiqué.
Air France pourrait alors transférer d'autres lignes moyen-courrier ou long-courrier vers Joon, impactant à nouveau notre activité interne et à terme notre caisse de retraite".
Toujours chez les hôtesses et stewards de la compagnie nationale, un autre syndicat minoritaire, le SNGAF (Syndicat des navigants du groupe Air France), a, dans un courrier adressé à la direction et daté du 23 août 2017, expliqué maintenir un préavis de grève d'une durée illimitée.
Les raisons de leur grogne : "améliorer les conditions de vie et de travail des PNC de l'entreprise".
Parmi leurs revendications sont évoquées la mise en place d'un nouveau logiciel de planification, une amélioration de la vie des PNC sur la base Orly ou encore l'abandon du plafond des indemnités prudhommales.
"Entre la CFTC et son préavis de 3 mois, et le SNGAF et le sien à durée illimité, les PNC qui voudront poser la valise en septembre chez Air France auront le choix", résume le site spécialisé PNC contact.
"L'accord de garantie PNC à durée indéterminée, incluant une protection de périmètre d'activité est pour nous inacceptable. En effet, celui-ci pourrait être dénoncé par la direction dans un avenir très proche et ne serait donc ensuite appliqué que pendant une période de 15 mois, explique le syndicat dans un communiqué.
Air France pourrait alors transférer d'autres lignes moyen-courrier ou long-courrier vers Joon, impactant à nouveau notre activité interne et à terme notre caisse de retraite".
Toujours chez les hôtesses et stewards de la compagnie nationale, un autre syndicat minoritaire, le SNGAF (Syndicat des navigants du groupe Air France), a, dans un courrier adressé à la direction et daté du 23 août 2017, expliqué maintenir un préavis de grève d'une durée illimitée.
Les raisons de leur grogne : "améliorer les conditions de vie et de travail des PNC de l'entreprise".
Parmi leurs revendications sont évoquées la mise en place d'un nouveau logiciel de planification, une amélioration de la vie des PNC sur la base Orly ou encore l'abandon du plafond des indemnités prudhommales.
"Entre la CFTC et son préavis de 3 mois, et le SNGAF et le sien à durée illimité, les PNC qui voudront poser la valise en septembre chez Air France auront le choix", résume le site spécialisé PNC contact.
Pilotes : le SPAF veut une "revalorisation des grilles de salaires"
Du côté des pilotes, le SPAF Air France a posé cet été un préavis de grève du 9 septembre minuit au 12 septembre 2017 minuit.
D'après le syndicat, les pilotes adhérents au SNPL, majoritaire chez Air France, et ayant voté en début d'été en faveur du projet Boost (et donc de la création de Joon) sont "lassé par la succession des projets qui s'enchaînent sans qu'une stratégie cohérente soit perceptible", et ont ainsi "choisi de laisser Air France suivre un projet de plus".
Le SPAF demande ainsi une "revalorisation des grilles de salaires", avançant que les "pilotes étant laissés pour compte depuis des années".
Parmi les autres revendications : "l'annulation de la part la plus agressive de Trust Together, à savoir l'abandon de 12 jours de repos annuels" et "la sécurisation des facilités de transports attaquées inlassablement ces dernières années".
Enfin, les pilotes de Hop!, la filiale domestique du groupe Air France, avaient de leur côté marqué le début d'été par une grève de 6 jours, la première de l'histoire de la jeune compagnie née il y a un an.
Dénonçant leurs conditions de travail, le manque de visibilité sur l'avenir de la compagnie, ainsi que les départs massifs des pilotes Hop! vers Air France. Armand Simon, président du SNPL Hop!, nous avait, à l'issue de la grève estivale alors indiqué réfléchir à poursuivre le mouvement à la rentrée.
D'après le syndicat, les pilotes adhérents au SNPL, majoritaire chez Air France, et ayant voté en début d'été en faveur du projet Boost (et donc de la création de Joon) sont "lassé par la succession des projets qui s'enchaînent sans qu'une stratégie cohérente soit perceptible", et ont ainsi "choisi de laisser Air France suivre un projet de plus".
Le SPAF demande ainsi une "revalorisation des grilles de salaires", avançant que les "pilotes étant laissés pour compte depuis des années".
Parmi les autres revendications : "l'annulation de la part la plus agressive de Trust Together, à savoir l'abandon de 12 jours de repos annuels" et "la sécurisation des facilités de transports attaquées inlassablement ces dernières années".
Enfin, les pilotes de Hop!, la filiale domestique du groupe Air France, avaient de leur côté marqué le début d'été par une grève de 6 jours, la première de l'histoire de la jeune compagnie née il y a un an.
Dénonçant leurs conditions de travail, le manque de visibilité sur l'avenir de la compagnie, ainsi que les départs massifs des pilotes Hop! vers Air France. Armand Simon, président du SNPL Hop!, nous avait, à l'issue de la grève estivale alors indiqué réfléchir à poursuivre le mouvement à la rentrée.