Le niveau d'endettement d'Air France/KLM dépasse toujours le montant total du capital (environ 105%) - Photo Air France Virginie Valdois
Le chiffre d'affaires devrait atteindre 25,5 milliards d'euros, en hausse de 4,6% - une progression qui, si le chiffre se vérifie, serait en ligne avec celle du groupe Lufthansa.
L'Allemand a indiqué hier des revenus d'un montant de 30,1 milliards d'euros, en hausse de 4,9%.
Mais la comparaison s'arrête là.
La perte d'exploitation du groupe franco-néerlandais devrait atteindre 318 millions d'euros - un léger mieux par rapport aux 353 millions de 2011, tandis que Lufthansa affiche toujours un bénéfice d'exploitation : 524 millions, même s'il plonge de 36%.
La compagnie allemande a eu aussi son lot de restructuration, notamment celle d'Austrian, qui a pesé sur la performance.
L'Allemand a indiqué hier des revenus d'un montant de 30,1 milliards d'euros, en hausse de 4,9%.
Mais la comparaison s'arrête là.
La perte d'exploitation du groupe franco-néerlandais devrait atteindre 318 millions d'euros - un léger mieux par rapport aux 353 millions de 2011, tandis que Lufthansa affiche toujours un bénéfice d'exploitation : 524 millions, même s'il plonge de 36%.
La compagnie allemande a eu aussi son lot de restructuration, notamment celle d'Austrian, qui a pesé sur la performance.
La perte d'AF/KL devrait s'alourdir pour atteindre 1,17 milliard d'euros
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
Plus significatif, les analystes prévoient que la perte d'AF/KL devrait s'alourdir pour atteindre 1,17 milliard d'euros tandis que dans le même temps Lufthansa a annoncé un profit net de 990 millions, résultant en partie, il est vrai, de la cession de ses parts dans Amadeus et dans Jetblue.
Autre point noir, le niveau d'endettement d'Air France/KLM qui dépasse toujours le montant total du capital (environ 105%).
A titre de comparaison, la dette de Lufthansa rapportée au capital est deux fois moins importante (environ 55%). Et le nouveau prêt convertible de 37,5 millions consenti à Alitalia vient encore alourdir les comptes.
Pourtant, on peut apercevoir quelques signes positifs chez Air France.
Tout d'abord, le résultat du dernier trimestre devrait être en nette amélioration par rapport à celui de 2011 alors que la conjoncture n'a pas été particulièrement favorable. Les réductions de coûts commencent donc à faire leur effet.
Autre point noir, le niveau d'endettement d'Air France/KLM qui dépasse toujours le montant total du capital (environ 105%).
A titre de comparaison, la dette de Lufthansa rapportée au capital est deux fois moins importante (environ 55%). Et le nouveau prêt convertible de 37,5 millions consenti à Alitalia vient encore alourdir les comptes.
Pourtant, on peut apercevoir quelques signes positifs chez Air France.
Tout d'abord, le résultat du dernier trimestre devrait être en nette amélioration par rapport à celui de 2011 alors que la conjoncture n'a pas été particulièrement favorable. Les réductions de coûts commencent donc à faire leur effet.
Nouveau management aux Pays-Bas
Le plan Transform 2015 avec son objectif de gain de productivité de 15% se met en place.
Par ailleurs, le dernier accord décroché hier avec les syndicats des PNC sur un nouvel encadrement des conditions de travail pour la période 2013-2016 - un accord qui doit encore être soumis à approbation de la base et signé définitivement dans les semaines qui viennent - est un autre signe encourageant.
Côté opérationnel, la stratégie se déploie avec Hop sur le court/moyen courrier et Transavia va prendre toute sa dimension sur les lignes Loisirs. L'accord passé avec Etihad pourrait mener à d'autres développement qu'un prêt d'appareil pour quelques mois.
Il reste à mesurer le bénéfice des bases de province sur lequel certains observateurs montrent leur scepticisme.
Au plan de la direction, après le passage de témoin côté français de Pierre-Henri Gourgeon à Alexandre de Juniac, c'est aux Pays-Bas que le management va changer.
KLM aura bientôt à sa tête un CEO de 39 ans, Camiel Eurlings pour succéder à Peter Hartman qui tenait la fonction depuis 2007. Camiel Eurlings était jusqu'à présent le patron du cargo chez KLM.
Le groupe sera plus affuté pour affronter une conjoncture qui sera morose sur toute l'année. On n'ose imaginer un scénario dans lequel Air France n'aurait pas bougé.
Par ailleurs, le dernier accord décroché hier avec les syndicats des PNC sur un nouvel encadrement des conditions de travail pour la période 2013-2016 - un accord qui doit encore être soumis à approbation de la base et signé définitivement dans les semaines qui viennent - est un autre signe encourageant.
Côté opérationnel, la stratégie se déploie avec Hop sur le court/moyen courrier et Transavia va prendre toute sa dimension sur les lignes Loisirs. L'accord passé avec Etihad pourrait mener à d'autres développement qu'un prêt d'appareil pour quelques mois.
Il reste à mesurer le bénéfice des bases de province sur lequel certains observateurs montrent leur scepticisme.
Au plan de la direction, après le passage de témoin côté français de Pierre-Henri Gourgeon à Alexandre de Juniac, c'est aux Pays-Bas que le management va changer.
KLM aura bientôt à sa tête un CEO de 39 ans, Camiel Eurlings pour succéder à Peter Hartman qui tenait la fonction depuis 2007. Camiel Eurlings était jusqu'à présent le patron du cargo chez KLM.
Le groupe sera plus affuté pour affronter une conjoncture qui sera morose sur toute l'année. On n'ose imaginer un scénario dans lequel Air France n'aurait pas bougé.