Entre 1 000 et 1 500 personnes se sont réunies, lundi 5 octobre 2015, devant le siège social d'Air France à Roissy.
Des salariés très en colère qui dénoncent le nouveau plan de départs prévu par la direction et qui devait être entériné ce matin même.
Mais les grévistes ont réussi à interrompre la réunion.
Le DRH, Xavier Broseta, s'est fait molester devant l'entrée du siège social (voir vidéo). Certains lui ont arraché sa chemise et sa veste. Il a dû s'enfuir en courant. La direction va porter plainte.
Le SNPL Air France ALPA a condamné dans un communiqué de presse, "ces débordements contre les dirigeants de la compagnie ainsi que la répression violente de la manifestation des salariés pourtant calme et sereine".
C'est le cas également de la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM). Dans un communiqué, elle "condamne avec la plus grande fermeté ce comportement qui date d’un autre âge.
En cette période particulièrement difficile pour la compagnie Air France et plus généralement pour l’ensemble des compagnies aériennes françaises, la FNAM en appelle au respect d’autrui et apporte son soutien au management de l’entreprise."
Toutes les catégories de salariés étaient réunies dans le cortège, pilotes y compris.
"La direction a voulu creuser un fossé avec les pilotes. Mais ils sont venus nous voir pour nous expliquer leur position et nous avons compris" s'exclame Éric, un personnel au sol.
Des salariés très en colère qui dénoncent le nouveau plan de départs prévu par la direction et qui devait être entériné ce matin même.
Mais les grévistes ont réussi à interrompre la réunion.
Le DRH, Xavier Broseta, s'est fait molester devant l'entrée du siège social (voir vidéo). Certains lui ont arraché sa chemise et sa veste. Il a dû s'enfuir en courant. La direction va porter plainte.
Le SNPL Air France ALPA a condamné dans un communiqué de presse, "ces débordements contre les dirigeants de la compagnie ainsi que la répression violente de la manifestation des salariés pourtant calme et sereine".
C'est le cas également de la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM). Dans un communiqué, elle "condamne avec la plus grande fermeté ce comportement qui date d’un autre âge.
En cette période particulièrement difficile pour la compagnie Air France et plus généralement pour l’ensemble des compagnies aériennes françaises, la FNAM en appelle au respect d’autrui et apporte son soutien au management de l’entreprise."
Toutes les catégories de salariés étaient réunies dans le cortège, pilotes y compris.
"La direction a voulu creuser un fossé avec les pilotes. Mais ils sont venus nous voir pour nous expliquer leur position et nous avons compris" s'exclame Éric, un personnel au sol.
Les manifestants appellent à la démission du PDG
De nombreux PNT et PNC étaient d'ailleurs dans le cortège, dont certains représentants du SNPL. "Tous les salariés sont unis pour conserver leur travail. Il n'y a pas de clivage", assure Paul Miedan, du syndicat des pilotes.
Dans leur harangue, les syndicalistes fustigeaient en effet les erreurs de gestion de la direction qui, en sept ans, "a creusé la tombe d'une entreprise presque centenaire".
Les rumeurs allaient bon train sur le nombre exact de salariés qui devraient quitter l'entreprise. On parle actuellement de 1 700 personnels au sol, 600 PNC et 300 PNT.
Les manifestants ont appelé à la démission du PDG d'Air France, Frédéric Gagey et du PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac.
Le CCE ne reprendra pas ce jour, ont annoncé les syndicats.
Dans leur harangue, les syndicalistes fustigeaient en effet les erreurs de gestion de la direction qui, en sept ans, "a creusé la tombe d'une entreprise presque centenaire".
Les rumeurs allaient bon train sur le nombre exact de salariés qui devraient quitter l'entreprise. On parle actuellement de 1 700 personnels au sol, 600 PNC et 300 PNT.
Les manifestants ont appelé à la démission du PDG d'Air France, Frédéric Gagey et du PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac.
Le CCE ne reprendra pas ce jour, ont annoncé les syndicats.
Un monde fou à la manif devant le siège #airfrance #roissy pic.twitter.com/laz1Wrnkgl
— Laury-Anne Cholez (@Laury_anne) 5 Octobre 2015
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