La compagnie avait un directeur artistique, mais elle a eu surtout un président expert des plongées en eaux troubles...
Le quotidien Le Monde dans son édition de Vendredi dernier fait état de la présence d'un salarié un peu particulier dans une compagnie aérienne, puisqu'il occuperait les fonctions de "directeur artistique".
Selon Eurocockpit, Monsieur "R" est cadre, et dépend de la convention collective des personnels sol des entreprises de transport aérien. L'article 1 précise même qu'en sa qualité de "directeur artistique", l'artiste en question est bombardé "cadre autonome". Une autonomie largement confirmée par l'article 5 dudit contrat (temps de travail):
Nous vous laissons juger de l'extrait :
compte tenu:
de la nature des fonctions exercées par Monsieur "R" avec un niveau important de responsabilités, de l'autonomie totale dont Monsieur "R" disposera dans l'organisation de son travail et de ses horaires, matérialisée notamment par la capacité qui lui sera accordée de fixer lui-même l'amplitude nécessaire à la réalisation de sa mission, et de faire face de façon inhérente et habituelle aux contraintes d'activités qui seront les siennes,
de la disponibilité qu'implique la nature de son activité.
La durée de son temps de travail ne peut être prédéterminée, celle-ci étant susceptible d'entraver ses capacités à assumer les missions et les responsabilités confiées.
En clair, il bosse quand il le sent. Eh oui, avant de pondre un truc génial, faut réfléchir coco...N'est pas artiste qui veut...
Il y a quand même une clause un peu pénalisante de le contrat, c'est la clause de confidentialité où Monsieur "R" s'engage en effet à ne jamais "communiquer a d'autres salariés de la société, directement ou indirectement, les informations ou documents" dont il pourrait avoir connaissance.''
Pour avoir les documents, faudrait déjà qu'il vienne. Bon, il y a Internet et la Poste. Et comme le souligne Eurocockpit, il y avait peu de chances pour qu'il communique quoi que soit, à commencer par son contrat.
Selon les derniers pointages, il y aurait plus de 10 salariés disposant de contrats exceptionnels réservés aux grands "artistes-cadres" du transport aérien.
Selon Eurocockpit, Monsieur "R" est cadre, et dépend de la convention collective des personnels sol des entreprises de transport aérien. L'article 1 précise même qu'en sa qualité de "directeur artistique", l'artiste en question est bombardé "cadre autonome". Une autonomie largement confirmée par l'article 5 dudit contrat (temps de travail):
Nous vous laissons juger de l'extrait :
compte tenu:
de la nature des fonctions exercées par Monsieur "R" avec un niveau important de responsabilités, de l'autonomie totale dont Monsieur "R" disposera dans l'organisation de son travail et de ses horaires, matérialisée notamment par la capacité qui lui sera accordée de fixer lui-même l'amplitude nécessaire à la réalisation de sa mission, et de faire face de façon inhérente et habituelle aux contraintes d'activités qui seront les siennes,
de la disponibilité qu'implique la nature de son activité.
La durée de son temps de travail ne peut être prédéterminée, celle-ci étant susceptible d'entraver ses capacités à assumer les missions et les responsabilités confiées.
En clair, il bosse quand il le sent. Eh oui, avant de pondre un truc génial, faut réfléchir coco...N'est pas artiste qui veut...
Il y a quand même une clause un peu pénalisante de le contrat, c'est la clause de confidentialité où Monsieur "R" s'engage en effet à ne jamais "communiquer a d'autres salariés de la société, directement ou indirectement, les informations ou documents" dont il pourrait avoir connaissance.''
Pour avoir les documents, faudrait déjà qu'il vienne. Bon, il y a Internet et la Poste. Et comme le souligne Eurocockpit, il y avait peu de chances pour qu'il communique quoi que soit, à commencer par son contrat.
Selon les derniers pointages, il y aurait plus de 10 salariés disposant de contrats exceptionnels réservés aux grands "artistes-cadres" du transport aérien.