Le Tribunal de Commerce de Bobigny à choisi de ne pas liquider la compagnie aérienne et lui laisse aller jusqu’à la fin de sa période d’observation, le 7 décembre prochain.
La profession a failli compter 2 décès dans la même semaine. Après la CIT lundi (voir La CIT, c'est fini !), tout le monde avait les yeux fixés sur le Tribunal du Commerce de Bobigny qui rendait mercredi un premier avis, mais lourd de conséquence sur le devenir d’Air Horizons.
Au final, le Tribunal de Commerce à choisi...de pas choisir et lui laisse aller jusqu’à la fin de sa période d’observation. Pourtant, l’optimisme n’était pas de rigueur avant le rendu du jugement. Hier matin, on ne parlait que de liquidation pure et simple.
En début de semaine, Raymond Lakah avait pourtant lancé une contre offensive en présentant un plan de restructuration prévoyant la suppression de 132 postes (sur les 275 que compte la compagnie) et l'injection de 5 M€ dans le groupe. Une décision qui posait plus de questions qu’elle n’apportait de réponses.
Raymand Lakah injecte 400 000 €
« Comment l’instance qui l’a condamné le 16 janvier et exclu de tout processus décisionnaire pourrait elle lui redonner les commandes 3 semaines après » se demandait une source proche du dossier.
« Le tribunal a ordonné le renvoi jusqu’au 7 décembre, date de la fin de la période d’observation », explique-t-on chez Air Horizons. « Nous allons profiter de cette semaine supplémentaire pour boucler tous les contrats que nous avons avec les Tour Opérateurs. »
En fait, la décision du tribunal semble avoir été motivée par des espèces sonnantes et trébuchantes. « Raymond Lakah a fait un virement de 400 000 € qui était destiné principalement à payer les salaires de novembre », précise-t-on, à la compagnie.
Pourtant, le virement a bien failli ne jamais arriver. En début d'après midi, l'argent n'était toujours pas sur le compte de l'administrateur. A 15h30, face à une présidente qui était prête statuer pour une liquidation, l'administrateur judiciaire annonçait enfin l'arrivée des 400 000 € réglés...par Star Airlines.
Go Voyages protège ses vols sur Noël
Avec cette semaine de sursis, tous les regards sont tournés désormais vers les partenaires de la compagnie et notamment les tour opérateurs, Go Voyages en premier. « Les avions sont toujours immobilisés et il ne sera pas possible de les faire rentrer en une semaine. », explique Carlos da Silva, son président.
« Nous avons donc du confirmer les options de vols sur Noël que nous avions passées avec d’autres compagnie car nous ne pouvions plus attendre encore une semaine la décision du tribunal. Nous volerons avec elles jusqu’au 7 janvier. Après nous verrons », précise-t-il.
Mais le président de Go Voyages la sait bien, il tient un peu l’avenir de la compagnie entre ses mains.
Pourtant, de son aveu, la compagnie lui réclame un surcoût de 12 % sur ses tarifs contrat.
« Nous négocions et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider Air horizons.»
Le ciel s’assombrit sur Star Airlines
Que va décider le Tribunal de Commerce de Bobigny dans une semaine ? Bien malin qui pourrait le dire aujourd’hui. Va-t-il suivre le plan de restructuration proposé par Raymond Lakah, a-t-il d’autres propositions de repreneurs, pour l’instant, rien ne filtre.
Et la situation franchement peu satisfaisante des affaires de Raymond Lakah (Redressement judiciaire de France-Soir, entre autre) pourrait bien mettre en péril l’autre compagnie aérienne de l’homme d’affaires, à savoir Star Airlines.
« En cas de liquidation judiciaire, il y a des risques pour qu’elle paye les pots cassés », reconnaissait cette source proche du dossier.
Est ce les menaces qui s’amoncellent sur Star Airlines (voir encadré) qui ont fait sortir Cédric Pastour du bois. Car, selon nos informations, il semblerait bien que l’ex PDG de la compagnie ait fait une proposition de reprise mardi soir pour la compagnie Air Horizons.
Au final, le Tribunal de Commerce à choisi...de pas choisir et lui laisse aller jusqu’à la fin de sa période d’observation. Pourtant, l’optimisme n’était pas de rigueur avant le rendu du jugement. Hier matin, on ne parlait que de liquidation pure et simple.
En début de semaine, Raymond Lakah avait pourtant lancé une contre offensive en présentant un plan de restructuration prévoyant la suppression de 132 postes (sur les 275 que compte la compagnie) et l'injection de 5 M€ dans le groupe. Une décision qui posait plus de questions qu’elle n’apportait de réponses.
Raymand Lakah injecte 400 000 €
« Comment l’instance qui l’a condamné le 16 janvier et exclu de tout processus décisionnaire pourrait elle lui redonner les commandes 3 semaines après » se demandait une source proche du dossier.
« Le tribunal a ordonné le renvoi jusqu’au 7 décembre, date de la fin de la période d’observation », explique-t-on chez Air Horizons. « Nous allons profiter de cette semaine supplémentaire pour boucler tous les contrats que nous avons avec les Tour Opérateurs. »
En fait, la décision du tribunal semble avoir été motivée par des espèces sonnantes et trébuchantes. « Raymond Lakah a fait un virement de 400 000 € qui était destiné principalement à payer les salaires de novembre », précise-t-on, à la compagnie.
Pourtant, le virement a bien failli ne jamais arriver. En début d'après midi, l'argent n'était toujours pas sur le compte de l'administrateur. A 15h30, face à une présidente qui était prête statuer pour une liquidation, l'administrateur judiciaire annonçait enfin l'arrivée des 400 000 € réglés...par Star Airlines.
Go Voyages protège ses vols sur Noël
Avec cette semaine de sursis, tous les regards sont tournés désormais vers les partenaires de la compagnie et notamment les tour opérateurs, Go Voyages en premier. « Les avions sont toujours immobilisés et il ne sera pas possible de les faire rentrer en une semaine. », explique Carlos da Silva, son président.
« Nous avons donc du confirmer les options de vols sur Noël que nous avions passées avec d’autres compagnie car nous ne pouvions plus attendre encore une semaine la décision du tribunal. Nous volerons avec elles jusqu’au 7 janvier. Après nous verrons », précise-t-il.
Mais le président de Go Voyages la sait bien, il tient un peu l’avenir de la compagnie entre ses mains.
Pourtant, de son aveu, la compagnie lui réclame un surcoût de 12 % sur ses tarifs contrat.
« Nous négocions et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider Air horizons.»
Le ciel s’assombrit sur Star Airlines
Que va décider le Tribunal de Commerce de Bobigny dans une semaine ? Bien malin qui pourrait le dire aujourd’hui. Va-t-il suivre le plan de restructuration proposé par Raymond Lakah, a-t-il d’autres propositions de repreneurs, pour l’instant, rien ne filtre.
Et la situation franchement peu satisfaisante des affaires de Raymond Lakah (Redressement judiciaire de France-Soir, entre autre) pourrait bien mettre en péril l’autre compagnie aérienne de l’homme d’affaires, à savoir Star Airlines.
« En cas de liquidation judiciaire, il y a des risques pour qu’elle paye les pots cassés », reconnaissait cette source proche du dossier.
Est ce les menaces qui s’amoncellent sur Star Airlines (voir encadré) qui ont fait sortir Cédric Pastour du bois. Car, selon nos informations, il semblerait bien que l’ex PDG de la compagnie ait fait une proposition de reprise mardi soir pour la compagnie Air Horizons.
Star Airlines : la RAM s’explique
Star Airlines, qui exploite depuis quelques jours les droits de trafic appartenant auparavant à la compagnie en situation de redressement judiciaire, s’est vue refuser les services handling de Royal Air Maroc.
Cette dernière explique sa décision par le fait que « Star Airlines appartient au même propriétaire que la compagnie Air Horizons qui a accumulé des dettes d’un montant lourd vis-à-vis des services handling de Royal Air Maroc et de la société Atlas Catering (filiale du groupe Royal Air Maroc) ainsi que d’autres organismes au Maroc en particulier l’Office national des aéroports (ONDA). De ce fait, Air Horizons n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs au Maroc », explique un communiqué rendu public à cette occasion.
Autre motif mis en avant par la compagnie nationale, l’absence de garanties suffisantes concernant la solvabilité de Star Airlines. «Par conséquent, les services handling de Royal Air Maroc ont été amenés à refuser d’assurer les prestations d’assistance aéroportuaire demandées sans règlement préalable en raison de l’incertitude liée à la situation financière de cette compagnie, et afin de protéger les intérêts économiques et financiers légitimes de Royal Air Maroc ».
Star Airlines, qui exploite depuis quelques jours les droits de trafic appartenant auparavant à la compagnie en situation de redressement judiciaire, s’est vue refuser les services handling de Royal Air Maroc.
Cette dernière explique sa décision par le fait que « Star Airlines appartient au même propriétaire que la compagnie Air Horizons qui a accumulé des dettes d’un montant lourd vis-à-vis des services handling de Royal Air Maroc et de la société Atlas Catering (filiale du groupe Royal Air Maroc) ainsi que d’autres organismes au Maroc en particulier l’Office national des aéroports (ONDA). De ce fait, Air Horizons n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs au Maroc », explique un communiqué rendu public à cette occasion.
Autre motif mis en avant par la compagnie nationale, l’absence de garanties suffisantes concernant la solvabilité de Star Airlines. «Par conséquent, les services handling de Royal Air Maroc ont été amenés à refuser d’assurer les prestations d’assistance aéroportuaire demandées sans règlement préalable en raison de l’incertitude liée à la situation financière de cette compagnie, et afin de protéger les intérêts économiques et financiers légitimes de Royal Air Maroc ».