Air Madagascar peine à trouver une issue à un conflit social qui dure depuis bientôt un mois. DR Air Madagascar
Après bientôt un mois de grève, le nouveau conseil d'administration d'Air Madagascar tente de renouer le dialogue avec les syndicats.
Pour répondre à une partie des revendications, il a décidé jeudi 9 juillet de remplacer le directeur Haja Raelison, par une direction collégiale en attendant une nouvelle nomination d'ici deux mois.
"La nomination du futur directeur général se fera à la suite d’un processus de recrutement ouvert et transparent", assure un communiqué de presse.
Les actionnaires ont également nommé six nouveaux administrateurs, avec à leur tête Léon Rajaobelina, conseiller du président et ancien ministre des Finances.
Eric Koller, le président du conseil d'administration de l'office national du tourisme, fait également partie de l'équipe.
Pour répondre à une partie des revendications, il a décidé jeudi 9 juillet de remplacer le directeur Haja Raelison, par une direction collégiale en attendant une nouvelle nomination d'ici deux mois.
"La nomination du futur directeur général se fera à la suite d’un processus de recrutement ouvert et transparent", assure un communiqué de presse.
Les actionnaires ont également nommé six nouveaux administrateurs, avec à leur tête Léon Rajaobelina, conseiller du président et ancien ministre des Finances.
Eric Koller, le président du conseil d'administration de l'office national du tourisme, fait également partie de l'équipe.
La compagnie s'enlise dans un conflit qui pénalise l'activité touristique
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Environ 300 employés sur 1 200 sont en grève depuis le 15 juin, entraînant l’annulation de près de 475 vols pour un manque à gagner de 12 millions $ (10,7 m€)
Le mouvement social avait pris une tournure plus radicale avec l'arrestation du leader syndical Rado Rabarilala, poursuivi pour sabotage économique et association de malfaiteurs.
Dans un souci d'apaisement, le conseil d'administration a levé toutes les sanctions disciplinaires en cours et va retirer sa plainte au pénal.
Un geste qui n'a pas suffi à convaincre les salariés. D'après l'Express de Madagascar ces derniers réclament l’annulation effective du licenciement de six agents.
Le communiqué de presse assure qu'il reste encore des "points de divergence". Parmi eux, le non-versement de cotisations aux caisses de retraite, l'une des causes du conflit.
Rappelons que la compagnie traverse une période très difficile. Elle n'est toujours pas sortie de l’Annexe B de la liste noire européenne. Elle serait également en cessation de paiements depuis le mois dernier.
Le Quai d'Orsay a également mis en garde les voyageurs sur son site.
Cette situation a des conséquences désastreuses sur la saison touristique. Selon la presse locale, la moitié des réservations pour le parc Ranomafana auraient été annulées.
Le mouvement social avait pris une tournure plus radicale avec l'arrestation du leader syndical Rado Rabarilala, poursuivi pour sabotage économique et association de malfaiteurs.
Dans un souci d'apaisement, le conseil d'administration a levé toutes les sanctions disciplinaires en cours et va retirer sa plainte au pénal.
Un geste qui n'a pas suffi à convaincre les salariés. D'après l'Express de Madagascar ces derniers réclament l’annulation effective du licenciement de six agents.
Le communiqué de presse assure qu'il reste encore des "points de divergence". Parmi eux, le non-versement de cotisations aux caisses de retraite, l'une des causes du conflit.
Rappelons que la compagnie traverse une période très difficile. Elle n'est toujours pas sortie de l’Annexe B de la liste noire européenne. Elle serait également en cessation de paiements depuis le mois dernier.
Le Quai d'Orsay a également mis en garde les voyageurs sur son site.
Cette situation a des conséquences désastreuses sur la saison touristique. Selon la presse locale, la moitié des réservations pour le parc Ranomafana auraient été annulées.