L'Île Maurice fait grise mine.
La destination balnéaire autrefois très prisée peine désormais à se maintenir sur le marché français.
Au premier semestre de l'année, sa fréquentation affiche un recul de 4%, contrairement aux Anglais (+2,3%) et aux Allemands (+10%).
Une chute déjà ressentie l'an passé dans l'aérien. Selon les chiffres de la DGAC, les compagnies ont transporté 519 378 passagers entre Paris et Port Louis. Soit une baisse de 6,5%.
Malgré ces mauvais chiffres, Philippe Brieu, le directeur France de la compagnie Air Mauritius, reste optimiste. Il assure que le taux de remplissage de ses avions se maintient sur les 4 derniers mois.
"Bien sûr, il y a une contraction de la demande. Mais Maurice n'est pas la seule destination concernée et la situation est loin d'être catastrophique" assure-t-il.
Pour rester compétitif face à ses concurrents - Corsair en direct, Air Austral et Emirates avec escale - la compagnie multiplie les promotions afin d'attirer les clients.
Une politique tarifaire qui entame largement son coupon moyen. "Les prix des billets ne font que baisser alors que les charges elles continuent d'augmenter" se désole Philippe Brieu.
Sa classe affaires (34 fauteuils) est régulièrement proposée à moins de 3 000 euros, sans pour autant réussir à se remplir.
La destination balnéaire autrefois très prisée peine désormais à se maintenir sur le marché français.
Au premier semestre de l'année, sa fréquentation affiche un recul de 4%, contrairement aux Anglais (+2,3%) et aux Allemands (+10%).
Une chute déjà ressentie l'an passé dans l'aérien. Selon les chiffres de la DGAC, les compagnies ont transporté 519 378 passagers entre Paris et Port Louis. Soit une baisse de 6,5%.
Malgré ces mauvais chiffres, Philippe Brieu, le directeur France de la compagnie Air Mauritius, reste optimiste. Il assure que le taux de remplissage de ses avions se maintient sur les 4 derniers mois.
"Bien sûr, il y a une contraction de la demande. Mais Maurice n'est pas la seule destination concernée et la situation est loin d'être catastrophique" assure-t-il.
Pour rester compétitif face à ses concurrents - Corsair en direct, Air Austral et Emirates avec escale - la compagnie multiplie les promotions afin d'attirer les clients.
Une politique tarifaire qui entame largement son coupon moyen. "Les prix des billets ne font que baisser alors que les charges elles continuent d'augmenter" se désole Philippe Brieu.
Sa classe affaires (34 fauteuils) est régulièrement proposée à moins de 3 000 euros, sans pour autant réussir à se remplir.
Poursuivre la croissance malgré la concurrence
Même les 32 sièges de la classe Premium d'Air France, avec laquelle elle partage ses codes depuis 2008, en promotion à 2 000 euros trouvent difficilement preneur.
Malgré tout, Air Mauritius reste confiant et programme pour l'hiver prochain 17 vols directs par semaine, en partenariat avec Air France.
Soit une capacité additionnelle de 3%.
Car pour Philippe Brieu, il est hors de question de réduire la voilure.
"Les agents de voyages sont habitués et savent qu'il y a deux vols par jour sur l'île Maurice. Nous avons créé un réflexe afin d'être vendu en priorité et nous ne voulons pas le perdre".
La France et plus largement l'Europe restent pour lui des marchés prioritaires. Et devraient d'ailleurs être dans les premiers à recevoir les nouveaux A350 en 2017.
Au total, entre avril 2014 et mars 2015, la compagnie proposera de 600 000 sièges à la vente. De quoi largement transporter les quelques 250 000 touristes français.
Ces derniers sont de plus en plus nombreux à prendre un séjour combiné avec l'Île de la Réunion, à seulement 45 minutes de vol. "Chez les tour-opérateurs, les combinés entre nos deux îles peuvent représenter jusqu'à 40% des ventes," assure Philippe Brieu.
Certains poussent également la découverte jusqu'à Rodrigues (1h30 de vol).
Philippe Brieu tente d'en faire la promotion, bien que l'île peu connue des touristes, en offrant sous certaines conditions le billet d'avion pour s'y rendre (hors taxes). Une destination encore plus sauvage et nature que sa grande sœur mauricienne.
Malgré tout, Air Mauritius reste confiant et programme pour l'hiver prochain 17 vols directs par semaine, en partenariat avec Air France.
Soit une capacité additionnelle de 3%.
Car pour Philippe Brieu, il est hors de question de réduire la voilure.
"Les agents de voyages sont habitués et savent qu'il y a deux vols par jour sur l'île Maurice. Nous avons créé un réflexe afin d'être vendu en priorité et nous ne voulons pas le perdre".
La France et plus largement l'Europe restent pour lui des marchés prioritaires. Et devraient d'ailleurs être dans les premiers à recevoir les nouveaux A350 en 2017.
Au total, entre avril 2014 et mars 2015, la compagnie proposera de 600 000 sièges à la vente. De quoi largement transporter les quelques 250 000 touristes français.
Ces derniers sont de plus en plus nombreux à prendre un séjour combiné avec l'Île de la Réunion, à seulement 45 minutes de vol. "Chez les tour-opérateurs, les combinés entre nos deux îles peuvent représenter jusqu'à 40% des ventes," assure Philippe Brieu.
Certains poussent également la découverte jusqu'à Rodrigues (1h30 de vol).
Philippe Brieu tente d'en faire la promotion, bien que l'île peu connue des touristes, en offrant sous certaines conditions le billet d'avion pour s'y rendre (hors taxes). Une destination encore plus sauvage et nature que sa grande sœur mauricienne.
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