TourMag.com : Votre compagnie Air Méditerranée a traversé une difficile période de restructuration, où en êtes-vous actuellement ?
Antoine Ferretti : En 2013, notre chiffre d'affaires consolidé est resté stable à 232M€ mais le résultat d'exploitation du groupe sera positif grâce aux bonnes performances de notre filiale grecque Hermès Airlines.
En revanche, Air Méditerranée devrait afficher encore des pertes mais sera profitable en 2014.
Nous bénéficions en effet une bonne visibilité sur notre activité charter : plusieurs partenaires ont renouvelé leurs contrats comme Fram (trois ans) et Go Voyages (deux ans). Nous devrions confirmer un troisième TO d'ici peu.
TourMag.com : La création en août 2011 de votre filiale grecque a fait couler beaucoup d'encre. Quel est aujourd'hui son périmètre d'activité ?
Antoine Ferretti : Face aux difficultés auxquelles était confrontée Air Méditerranée à l'époque, nous avons choisi de développer rapidement cette filiale en Grèce, qui a récupéré une partie de notre flotte.
Aujourd'hui Hermès Airlines opère six appareils : un vol régulier entre la Scandinavie et l'Irak, deux sur le charter et trois avions en wet-lease.
La totalité de ses 300 salariés sont de nationalité grecque.
Aucun personnel naviguant français n'a jamais été délocalisé sur place, contrairement à ce qu'on a pu lire dans la presse.
Alors certes, nous avons du organiser un plan de départs volontaires chez Air Méditerranée, afin d'ajuster nos effectifs face à la baisse d'activité. Mais les 60 salariés concernés étaient tous volontaires, il n'y a jamais eu aucun licenciement sec.
Antoine Ferretti : En 2013, notre chiffre d'affaires consolidé est resté stable à 232M€ mais le résultat d'exploitation du groupe sera positif grâce aux bonnes performances de notre filiale grecque Hermès Airlines.
En revanche, Air Méditerranée devrait afficher encore des pertes mais sera profitable en 2014.
Nous bénéficions en effet une bonne visibilité sur notre activité charter : plusieurs partenaires ont renouvelé leurs contrats comme Fram (trois ans) et Go Voyages (deux ans). Nous devrions confirmer un troisième TO d'ici peu.
TourMag.com : La création en août 2011 de votre filiale grecque a fait couler beaucoup d'encre. Quel est aujourd'hui son périmètre d'activité ?
Antoine Ferretti : Face aux difficultés auxquelles était confrontée Air Méditerranée à l'époque, nous avons choisi de développer rapidement cette filiale en Grèce, qui a récupéré une partie de notre flotte.
Aujourd'hui Hermès Airlines opère six appareils : un vol régulier entre la Scandinavie et l'Irak, deux sur le charter et trois avions en wet-lease.
La totalité de ses 300 salariés sont de nationalité grecque.
Aucun personnel naviguant français n'a jamais été délocalisé sur place, contrairement à ce qu'on a pu lire dans la presse.
Alors certes, nous avons du organiser un plan de départs volontaires chez Air Méditerranée, afin d'ajuster nos effectifs face à la baisse d'activité. Mais les 60 salariés concernés étaient tous volontaires, il n'y a jamais eu aucun licenciement sec.
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TourMag.com : Au global, votre groupe réalise aujourd'hui 33% de son activité avec les vols réguliers. Pensez-vous qu'une activité purement charter n'est plus assez rentable pour une compagnie française ?
Antoine Ferretti : Notre modèle charter a bien souffert, notamment avec la concurrence de Transavia, qui volait à perte afin de gagner des parts de marché.
Ce comportement a plombé notre activité et nous avons du nous repositionner en tant que compagnie hybride, même si le charter pèse encore 54% de notre business.
Pourtant, nos vols réguliers, lancés depuis 2009 se sont amplifiés en 2012 et 2013. Ces lignes attirent un trafic affinitaire avec une clientèle plus stable que le trafic touristique.
TourMag.com : Avant de vous renouveler votre certificat de transporteur aérien (CTA), la DGAC a mené une enquête sur votre solidité financière. Etes-vous inquiet ?
Antoine Ferretti : L'audit de la DGAC est une procédure habituelle quand une entreprise accumule les pertes. Elle concerne d'ailleurs trois autres compagnies.
Il s'agit de vérifier si les soucis financiers n'ont pas de répercussions sur la fiabilité et l'entretien des avions. Mais je ne suis pas inquiet sur le renouvellement de notre certificat le 28 février prochain.
Nous allons ainsi pouvoir poursuivre notre activité et travailler en vue d'atteindre notre objectif de 250 millions de chiffre d'affaires en 2014.
Antoine Ferretti : Notre modèle charter a bien souffert, notamment avec la concurrence de Transavia, qui volait à perte afin de gagner des parts de marché.
Ce comportement a plombé notre activité et nous avons du nous repositionner en tant que compagnie hybride, même si le charter pèse encore 54% de notre business.
Pourtant, nos vols réguliers, lancés depuis 2009 se sont amplifiés en 2012 et 2013. Ces lignes attirent un trafic affinitaire avec une clientèle plus stable que le trafic touristique.
TourMag.com : Avant de vous renouveler votre certificat de transporteur aérien (CTA), la DGAC a mené une enquête sur votre solidité financière. Etes-vous inquiet ?
Antoine Ferretti : L'audit de la DGAC est une procédure habituelle quand une entreprise accumule les pertes. Elle concerne d'ailleurs trois autres compagnies.
Il s'agit de vérifier si les soucis financiers n'ont pas de répercussions sur la fiabilité et l'entretien des avions. Mais je ne suis pas inquiet sur le renouvellement de notre certificat le 28 février prochain.
Nous allons ainsi pouvoir poursuivre notre activité et travailler en vue d'atteindre notre objectif de 250 millions de chiffre d'affaires en 2014.