Dernier round pour Alexandre de Juniac.
Le PDG d'Air France KLM, qui va rejoindre la présidence de IATA cet été, a présidé jeudi 19 mai sa dernière année l'assemblée générale des actionnaires du groupe.
Un peu ému, il s'est dit fier de la réussite du plan Transform ainsi que des bonnes performances économiques du transporteur en dépit d'un contexte difficile en terme de recettes. "On ne quitte pas Air France sans avoir le cœur serré. Je tiens à louer l'engagement, l'intelligence et la créativité des salariés que je laisse avec un pincement au cœur".
On imagine toutefois qu'il ne regrettera pas le syndicat SNPL, dont la menace de grève se fait de plus en plus pressante.
Car s'il a réussi à sortir la compagnie du marasme économique, Alexandre de Juniac laisse à son successeur, Jean-Marc Janaillac, une situation sociale très tendue. Et il en est bien conscient.
"Un tel mouvement social alors même que la société est en train de se redresser serait de nature à compromettre les efforts et les sacrifices consentis par les 100 000 salariés du groupe", a-t-il déclaré avant d'être applaudi par la salle.
Le PDG d'Air France KLM, qui va rejoindre la présidence de IATA cet été, a présidé jeudi 19 mai sa dernière année l'assemblée générale des actionnaires du groupe.
Un peu ému, il s'est dit fier de la réussite du plan Transform ainsi que des bonnes performances économiques du transporteur en dépit d'un contexte difficile en terme de recettes. "On ne quitte pas Air France sans avoir le cœur serré. Je tiens à louer l'engagement, l'intelligence et la créativité des salariés que je laisse avec un pincement au cœur".
On imagine toutefois qu'il ne regrettera pas le syndicat SNPL, dont la menace de grève se fait de plus en plus pressante.
Car s'il a réussi à sortir la compagnie du marasme économique, Alexandre de Juniac laisse à son successeur, Jean-Marc Janaillac, une situation sociale très tendue. Et il en est bien conscient.
"Un tel mouvement social alors même que la société est en train de se redresser serait de nature à compromettre les efforts et les sacrifices consentis par les 100 000 salariés du groupe", a-t-il déclaré avant d'être applaudi par la salle.
"Ne gâchons pas nos efforts avec une nouvelle grève"
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L'éventuelle grève des pilotes inquiète également les actionnaires. Frédéric Gagey, le PDG d'Air France, a déploré à son tour l'échec des négociations, qu'il espère reprendre rapidement.
"Nous voulons prendre des engagements en matière d'évolution sur les listes professionnelles des pilotes pour augmenter à nouveau leur nombre, notamment pour faire face aux problèmes de caisse de retraite".
D'autres actionnaires s'inquiètent du résultat du référendum, lancé par le SNPL pour déposer un préavis de grève supérieur à six jours.
"On ne peut pas préjuger du résultat. Mais je répète qu'une grève de cette ampleur à cette période de l'année serait un très mauvais coup pour la compagnie. Il s'agira d'un acte de sabotage des sacrifices et des efforts de tous les salariés"
La question de la rémunération d'Alexandre de Juniac, dont la part variable a progressé de 65% est bien entendu revenue sur le tapis.
"Mon salaire fixe est resté inchangé depuis 5 ans, c'est la part variable a qui augmenté selon un mécanisme fixé début 2015 car nous avons dépassé nos objectifs. Les salariés qui ont une part variable ont également eu une augmentation", a-t-il souligné.
Certains petits actionnaires s'impatientent également de ne pas recevoir de dividendes alors que la situation financière s'est améliorée.
"Air France préfère réduire sa dette plutôt que nous redistribuer les fruits de ses bénéfices. Est-ce que cela signifie qu'il faut faire une croix dessus ? s'interroge l'un d'entre eux.
Réponse de Pierre-Francois Riolacci, le directeur général adjoint en charge des finances. "Air France va mieux, mais comparé à nos compétiteurs, nos marges restent encore inférieures ".
Si la compagnie est sortie des turbulences, elle est encore loin d'avoir retrouvé son altitude de croisière. Les prochaines semaines et les négociations avec le SNPL vont s'avérer décisives.
"Nous voulons prendre des engagements en matière d'évolution sur les listes professionnelles des pilotes pour augmenter à nouveau leur nombre, notamment pour faire face aux problèmes de caisse de retraite".
D'autres actionnaires s'inquiètent du résultat du référendum, lancé par le SNPL pour déposer un préavis de grève supérieur à six jours.
"On ne peut pas préjuger du résultat. Mais je répète qu'une grève de cette ampleur à cette période de l'année serait un très mauvais coup pour la compagnie. Il s'agira d'un acte de sabotage des sacrifices et des efforts de tous les salariés"
La question de la rémunération d'Alexandre de Juniac, dont la part variable a progressé de 65% est bien entendu revenue sur le tapis.
"Mon salaire fixe est resté inchangé depuis 5 ans, c'est la part variable a qui augmenté selon un mécanisme fixé début 2015 car nous avons dépassé nos objectifs. Les salariés qui ont une part variable ont également eu une augmentation", a-t-il souligné.
Certains petits actionnaires s'impatientent également de ne pas recevoir de dividendes alors que la situation financière s'est améliorée.
"Air France préfère réduire sa dette plutôt que nous redistribuer les fruits de ses bénéfices. Est-ce que cela signifie qu'il faut faire une croix dessus ? s'interroge l'un d'entre eux.
Réponse de Pierre-Francois Riolacci, le directeur général adjoint en charge des finances. "Air France va mieux, mais comparé à nos compétiteurs, nos marges restent encore inférieures ".
Si la compagnie est sortie des turbulences, elle est encore loin d'avoir retrouvé son altitude de croisière. Les prochaines semaines et les négociations avec le SNPL vont s'avérer décisives.