La la restructuration concerne 2 171 postes qui seront supprimés (1625 sol, 126 pilotes et 420 PNC) - ce qui devrait économiser 31 millions sur les coûts du personnel. (photo dr)
Alitalia va-t-elle devenir "la compagnie la plus sexy d'Europe" comme l'a mentionné James Hogan, le directeur général d'Etihad à Rome lors de la conférence de presse suivant la signature de l'accord stratégique ?
Il faudra certainement encore quelques mois de travail mais après tout, il a fallu près d'un an de négociations pour aboutir à la prise de participation de 49% d'Etihad dans le groupe italien.
Le plan social exigé par les nouveaux investisseurs et la restructuration de la dette de plus d'un milliard d'euros ont été les obstacles les plus difficiles à franchir.
Dans une première étape, Etihad va donc investir 388 millions d'euros dans la compagnie, 112 millions pour une participation de 75% dans la filiale gérant le programme de fidélisation et 60 millions dans des achats de créneaux Alitalia à l'aéroport d'Heathrow.
L'arrivée d'Etihad avec cet investissement de 560 millions sera accompagné par une recapitalisation de 300 millions qui sera apportée par les actionnaires actuels - 88 millions par la banque Intesa Sanpaolo, 75 millions par Poste Italiane, 63,5 millions par Unicredit, 51 millions par Atlantica, 10 millions par IMMSI, 10 millions par Perelli et 2,5 millions par Gavio.
Ces actionnaires prévoient de se regrouper en un holding qui représentera 51% du tour de table.
Il faudra certainement encore quelques mois de travail mais après tout, il a fallu près d'un an de négociations pour aboutir à la prise de participation de 49% d'Etihad dans le groupe italien.
Le plan social exigé par les nouveaux investisseurs et la restructuration de la dette de plus d'un milliard d'euros ont été les obstacles les plus difficiles à franchir.
Dans une première étape, Etihad va donc investir 388 millions d'euros dans la compagnie, 112 millions pour une participation de 75% dans la filiale gérant le programme de fidélisation et 60 millions dans des achats de créneaux Alitalia à l'aéroport d'Heathrow.
L'arrivée d'Etihad avec cet investissement de 560 millions sera accompagné par une recapitalisation de 300 millions qui sera apportée par les actionnaires actuels - 88 millions par la banque Intesa Sanpaolo, 75 millions par Poste Italiane, 63,5 millions par Unicredit, 51 millions par Atlantica, 10 millions par IMMSI, 10 millions par Perelli et 2,5 millions par Gavio.
Ces actionnaires prévoient de se regrouper en un holding qui représentera 51% du tour de table.
Les accords avec Air France subisteraient
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Par ailleurs, certains créanciers actuels apportent 598 millions dans la renégociation de la dette qui dépasse le milliard d'euros et les banques devraient également accorder une ligne de crédit de 300 millions.
Au total c'est donc de 1,75 milliard d'euros dont va disposer Alitalia pour se relancer.
Il reste néanmoins une dernière épreuve avant le déploiement du plan de restructuration : convaincre les autorités européennes de la concurrence du bien-fonds du projet.
Puis la compagnie passera à la restructuration : 2 171 postes seront sacrifiés (1625 sol, 126 pilotes et 420 PNC) - ce qui devrait économiser 31 millions sur les coûts du personnel.
Le réseau sera étoffé avec une dizaine de lignes longs courriers, notamment au départ de Rome.
A partir de l'été 2015, des vols vers Abu Dhabi seront développés à partir de plusieurs plates-formes (Venise, Bologne) et des accords commerciaux avec les compagnies déjà liées à Etihad seront passés - à l'instar de celui déjà signé hier avec Air Seychelles.
Un nouveau service Premium pourrait être déployé dès le début de l'année prochaine. Un hub cargo sera également installé dans le nord de l'Italie, vraisemblablement à Milan Malpensa.
Enfin, James Hogan a laissé entendre que les accords avec Skyteam dont Alitalia est membre ne seront pas suspendus : la joint venture transatlantique avec Air France/KLM et Delta.
La joint venture avec Air France sur l'axe franco italien ne devrait pas non plus être remis en cause même si Air France/KLM qui détenait 7% des actions Alitalia n'a pas participé à la recapitalisation de 300 millions à laquelle ont procédé les actionnaires.
Au total c'est donc de 1,75 milliard d'euros dont va disposer Alitalia pour se relancer.
Il reste néanmoins une dernière épreuve avant le déploiement du plan de restructuration : convaincre les autorités européennes de la concurrence du bien-fonds du projet.
Puis la compagnie passera à la restructuration : 2 171 postes seront sacrifiés (1625 sol, 126 pilotes et 420 PNC) - ce qui devrait économiser 31 millions sur les coûts du personnel.
Le réseau sera étoffé avec une dizaine de lignes longs courriers, notamment au départ de Rome.
A partir de l'été 2015, des vols vers Abu Dhabi seront développés à partir de plusieurs plates-formes (Venise, Bologne) et des accords commerciaux avec les compagnies déjà liées à Etihad seront passés - à l'instar de celui déjà signé hier avec Air Seychelles.
Un nouveau service Premium pourrait être déployé dès le début de l'année prochaine. Un hub cargo sera également installé dans le nord de l'Italie, vraisemblablement à Milan Malpensa.
Enfin, James Hogan a laissé entendre que les accords avec Skyteam dont Alitalia est membre ne seront pas suspendus : la joint venture transatlantique avec Air France/KLM et Delta.
La joint venture avec Air France sur l'axe franco italien ne devrait pas non plus être remis en cause même si Air France/KLM qui détenait 7% des actions Alitalia n'a pas participé à la recapitalisation de 300 millions à laquelle ont procédé les actionnaires.