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All inclusive : le Nahrawess fait de la résistance

« le tout all inclusive va tuer le tourisme... »


"Nous sommes l'un des rares TO à ne pas avoir succombé à la mode du all inclusive à Hammamet Nord", se félicite Khaled Bouslama, manager du Naharawess Thalassa Palace. En effet, l’hôtelier qui dispose du « plus grand centre de thalassothérapie » de la Méditerranée a choisi de ne pas rejoindre ses confrères dans ce qu’il qualifie de « fuite en avant ».


Rédigé par Jean da Luz - redaction@tourmag.com le Lundi 3 Avril 2006

Le « plus grand centre de thalassothérapie » de la Méditerranée
Le « plus grand centre de thalassothérapie » de la Méditerranée
Selon Khaled Bouslama, 80% des hôtels tunisiens ont basculé ou s’interrogent sur la pertinence d’adopter le modèle « all inclusive ». En ce qui le concerne c’est tout vu : la réponse c’est niet !

Pourquoi ? « Parce que le tout all inclusive va tuer le tourisme et l’environnement économique, diagnostique-t-il. Les prix sont de plus en plus tirés vers le bas du fait de la pression des TO et plus le tissu hôtelier est abondant et plus le risque est réel… »

Le NaharawessThalassa Palace tire plutôt bien son épingle du jeu, avec 50% de taux d’occupation pour le centre de thalasso construit il y a 3 ans et 60 à 65% pour l’hôtel. Mais ce n’est pas le cas de tous ses confrères.

Afin de conforter son positionnement, Khaled Bouslama va adosser à l’établissement actuel un nouveau 5 étoiles de 140 chambres qui aura pour but de faire monter le produit en gamme.

En effet, il y a un décalage très net, selon nous, entre l’hôtel actuel et son centre de thalasso (cliquer) dont la clientèle est à 80% française et qui compte 80% de curistes. A noter également que ce dernier dispose d’une gamme très riche de traitements ainsi que des équipements dernier cri.

Rappelons que cet établissement qui offre un excellent rapport qualité prix, est programmé notamment par Plein Vent pour le marché français dans sa brochure Thalasso et par Croisitour.


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Commentaires

1.Posté par jp simeon le 04/04/2006 09:53 | Alerter
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je pense que Monsieur Bouslama devrait sortir un peu. Non seulement le allinclusive ne tire pas le tourisme vers le bas,
voir certains établissements des caraïbes où champagne et langoustes sont au buffet chaque jour, avec des animations et des activités de grande qualité,
voir le club med qui a quand même quasi inventé la formule, et qui a dans la foulée a formé quelques milliers de jeunes tunisiens qui sont aujourd'hui aux commandes de nombreuses entreprises,
mais nous savons que le all inclusive n'empèche pas les clients de visiter le pays.
Dans le tourisme il y a parfois des gens qui me rappellent une vieille pub :
"ceux qui ne croient pas à la publicité en 1980 sont ceux qui ne croyaient pas à l'automobile dans les années 20".
Le all inclusive est une forme de service, un modèle économique qui correspond à une demande d'un segement, les autres approches sont également valides.
la multiplication des types d'offres élargit le marché.
mais je pense que tout le monde le sait déja

2.Posté par Thierry Demart le 06/04/2006 19:27 | Alerter
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Il est vrai que les restaurateurs tunisiens voient leurs parts de marché réduites à la portion congrue depuis l'instauration de l' "All Inclusive".
Mais le problème n'est pas le "All Inclusive" en soi.
En Tunisie et sur toutes les autres destinations balnéaires bas de gamme (Mer Rouge, Côtes turques, Agadir...) l'offre All Inclusive a été créée artificiellement à l'origine par les tours opérateurs allemands pour s'appuyer dans les années 90 sur le nouveau marché que constituaient les clients les moins aisés (les anciens allemands de l'est et les victimes de la crise économique de l'ancienne RFA).
Les tarifs sont quasi imposés par les TO et comme en Tunisie l'offre hôtelière excède de loin la demande, c'est le dumping assuré.
Le champagne et la langouste au buffet on un coût... et le Club Med revoit sa stratégie à la hausse (des prix) pour sortir de l'impasse !
Je crois que la bonne solution pour chaque hôtel consiste à redéployer les offres en BB, HB, FB et AI selon les marchés émetteurs et leur clientèle-type et non pas de se cantonner à une offre unique de AI.


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