Les difficultés de Voyages FRAM, en redressement judiciaire, aiguisent les appétits.
Les Ambassades, agences indépendantes qui portent pour la plupart l'enseigne FRAM, font l'objet de toutes les convoitises pour les TO et réseaux qui souhaitent développer leur marque.
Look qui veut étendre son réseau grâce à la franchise, n'a pas perdu de temps pour exposer les avantages de son enseigne aux Ambassades.
Ce n'est pas le seul. Des réseaux tels que Havas ou Selectour Afat ont aussi pris contact avec les points de ventes susceptibles de les intéresser.
Pour les gérants des Ambassades qui traversent une période de flottement, cette prise d'initiative n'est pas toujours bien perçue. Certains ont même été heurtés : "On sent qu'ils rodent..."
Une opinion partagée par cet autre gérant du centre de la France, qui lui, a été contacté par Selectour Afat : "Je suis choquée"
D'autres en revanche se veulent plus pragmatiques : "Je n'ai pas trouvé cela déplacé, il faut bien que tout le monde essaie de creuser son trou, quoi qu'il en soit..."
"C'est même normal que les TO et les réseaux se positionnent, certains points de ventes peuvent être de belles opportunités", ajoute le directeur général d'un mini-réseau.
De toute façon conclut ce gérant d'un autre mini-réseau : "Dans le domaine des affaires, cela fait longtemps que je me suis aperçu qu'il n'y a pas de pudeur".
Les Ambassades, agences indépendantes qui portent pour la plupart l'enseigne FRAM, font l'objet de toutes les convoitises pour les TO et réseaux qui souhaitent développer leur marque.
Look qui veut étendre son réseau grâce à la franchise, n'a pas perdu de temps pour exposer les avantages de son enseigne aux Ambassades.
Ce n'est pas le seul. Des réseaux tels que Havas ou Selectour Afat ont aussi pris contact avec les points de ventes susceptibles de les intéresser.
Pour les gérants des Ambassades qui traversent une période de flottement, cette prise d'initiative n'est pas toujours bien perçue. Certains ont même été heurtés : "On sent qu'ils rodent..."
Une opinion partagée par cet autre gérant du centre de la France, qui lui, a été contacté par Selectour Afat : "Je suis choquée"
D'autres en revanche se veulent plus pragmatiques : "Je n'ai pas trouvé cela déplacé, il faut bien que tout le monde essaie de creuser son trou, quoi qu'il en soit..."
"C'est même normal que les TO et les réseaux se positionnent, certains points de ventes peuvent être de belles opportunités", ajoute le directeur général d'un mini-réseau.
De toute façon conclut ce gérant d'un autre mini-réseau : "Dans le domaine des affaires, cela fait longtemps que je me suis aperçu qu'il n'y a pas de pudeur".
Les Ambassades avancent étape par étape
Malgré les difficultés, Voyages FRAM peut compter sur le soutien de ses Ambassades. La plupart des gérants des points de ventes partenaires interrogés croient en l'avenir de la marque. Une marque envers laquelle ils se sont engagés depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies.
"Ce n'est pas dans l'adversité qu'il faut courber l'échine, je continue donc à les soutenir", indique ce patron d'une agence en Aquitaine.
"Je souhaite que FRAM reparte, je n'ai d'ailleurs jamais donné l'ordre d'arrêter les ventes, malgré le risque que cela pourrait représenter.
Ce serait affaiblir une entreprise qui n'en a pas besoin. Et pourtant, j'ai versé des acomptes importants au niveau des groupes", poursuit ce dirigeant de mini-réseau qui compte plusieurs enseignes FRAM.
Les propos d'Alain de Mendonça, PDG de Karavel-Promovacances dont l'actionnaire est LBO France, seul candidat déclaré, a rassuré.
"Il a abordé toutes les interrogations point par point, après il faudra voir concrètement dans la pratique ce qu'il en sera réellement", précise un gérant d'une agence située dans le Nord de la France, "Et savoir aussi s'il n'y aura pas d'autres candidats..." ajoute cet autre gérant.
Avant d'envisager le futur, ils préfèrent avancer étape après étape. "Nous allons patienter jusqu'à que le repreneur soit acté, ensuite nous verrons ce qui sera mis en place".
Les Ambassades sont dans l'attente.
"Ce n'est pas dans l'adversité qu'il faut courber l'échine, je continue donc à les soutenir", indique ce patron d'une agence en Aquitaine.
"Je souhaite que FRAM reparte, je n'ai d'ailleurs jamais donné l'ordre d'arrêter les ventes, malgré le risque que cela pourrait représenter.
Ce serait affaiblir une entreprise qui n'en a pas besoin. Et pourtant, j'ai versé des acomptes importants au niveau des groupes", poursuit ce dirigeant de mini-réseau qui compte plusieurs enseignes FRAM.
Les propos d'Alain de Mendonça, PDG de Karavel-Promovacances dont l'actionnaire est LBO France, seul candidat déclaré, a rassuré.
"Il a abordé toutes les interrogations point par point, après il faudra voir concrètement dans la pratique ce qu'il en sera réellement", précise un gérant d'une agence située dans le Nord de la France, "Et savoir aussi s'il n'y aura pas d'autres candidats..." ajoute cet autre gérant.
Avant d'envisager le futur, ils préfèrent avancer étape après étape. "Nous allons patienter jusqu'à que le repreneur soit acté, ensuite nous verrons ce qui sera mis en place".
Les Ambassades sont dans l'attente.
La priorité aux clients
"Actuellement, nous marchons sur des œufs", nous confiait cette Ambassade FRAM située dans le Sud-Est, "c'est le flou total, surtout que nous avons eu peu d'informations de la part du TO".
Au-delà de la problématique du devenir de l'enseigne, la priorité est de rassurer les clients.
"Évidemment, la "publicité" dans les médias n'a pas joué en notre faveur, sur le coup. Les clients se posent des questions, nous les avons tous rappelés pour leur expliquer la situation", souligne cette patronne d'agence installée dans un centre commercial.
"La chance, c'est que les 3/4 des Ambassades existent depuis très longtemps et sont bien implantées localement, avec une clientèle très fidèle", poursuit cet autre représentant de la marque FRAM.
Reste que les clients s'interrogent. "Certains nous ont appelés, notamment ceux qui ne vont pas partir avec FRAM, pour savoir si nous allions aussi déposer le bilan !".
Preuve que dans l'esprit du grand public, tout n'est pas très clair... Un manque de clarté qui amène certains distributeurs à s'interroger sur l’intérêt de garder une enseigne d'un tour-opérateur.
Au-delà de la problématique du devenir de l'enseigne, la priorité est de rassurer les clients.
"Évidemment, la "publicité" dans les médias n'a pas joué en notre faveur, sur le coup. Les clients se posent des questions, nous les avons tous rappelés pour leur expliquer la situation", souligne cette patronne d'agence installée dans un centre commercial.
"La chance, c'est que les 3/4 des Ambassades existent depuis très longtemps et sont bien implantées localement, avec une clientèle très fidèle", poursuit cet autre représentant de la marque FRAM.
Reste que les clients s'interrogent. "Certains nous ont appelés, notamment ceux qui ne vont pas partir avec FRAM, pour savoir si nous allions aussi déposer le bilan !".
Preuve que dans l'esprit du grand public, tout n'est pas très clair... Un manque de clarté qui amène certains distributeurs à s'interroger sur l’intérêt de garder une enseigne d'un tour-opérateur.
Pour cette agence du Nord, par exemple, ce sera FRAM ou sa propre enseigne : "je souhaite continuer avec FRAM, mais si tout devait tomber à l'eau, je pense que je ne m'orienterais pas vers une enseigne exclusive d'un tour-opérateur".
Une autre Ambassade FRAM du Sud-Ouest de la France, qui sentait le vent tourné depuis un an, a décidé d'accélérer son changement d'enseigne vers Selectour Afat.
Tout comme ce dirigeant de mini-réseau, qui a basculé ces enseignes vers une marque maison... Pourtant, il est persuadé que de "collaborer avec une marque forte peut-être très intéressant, dans le cadre d'un partenariat bien structuré, et gagnant-gagnant".
En attendant, les Ambassades FRAM ont le regard tourné vers le Tribunal de Commerce de Toulouse qui examinera les offres de reprises le 18 novembre prochain.
Une autre Ambassade FRAM du Sud-Ouest de la France, qui sentait le vent tourné depuis un an, a décidé d'accélérer son changement d'enseigne vers Selectour Afat.
Tout comme ce dirigeant de mini-réseau, qui a basculé ces enseignes vers une marque maison... Pourtant, il est persuadé que de "collaborer avec une marque forte peut-être très intéressant, dans le cadre d'un partenariat bien structuré, et gagnant-gagnant".
En attendant, les Ambassades FRAM ont le regard tourné vers le Tribunal de Commerce de Toulouse qui examinera les offres de reprises le 18 novembre prochain.