"Nous n'avons aucune information sur le déploiement de cette décision et dans quelle proportion la France sera touchée. Pour l'instant, il n'y a aucun calendrier de réunion fixé avec le comité d'entreprise sur ce sujet" /photo dr
Une semaine avant l'annonce des résultats annuels de 2012 qui aura lieu le jeudi 17 janvier, Kenneth Chenault, le Pdg d'American Express a surpris les 63500 employés du groupe en annonçant la décision de réduire le personnel à hauteur de 8,5%.
Un pourcentage qui représente la suppression de 5400 postes aussi bien aux Etats-Unis que dans les filiales internationales.
Le patron du groupe explique que cette décision va toucher particulièrement le business travel, dont le mode de fonctionnement connaît une révolution avec la montée en puissance de la révolution digitale.
Les emplois qui devront partir sont ceux qui "ne génèrent pas de chiffre d'affaires".
American Express se doit d'être "plus agile et plus efficace" en ces temps de crise économique, tel est le mot d'ordre. D'autant que les réservations en ligne des clients permettent d'augmenter la productivité des employés.
L'objectif est désormais de répartir de façon proportionnelle les suppressions de postes entre les Etats-Unis et l'international.
Un pourcentage qui représente la suppression de 5400 postes aussi bien aux Etats-Unis que dans les filiales internationales.
Le patron du groupe explique que cette décision va toucher particulièrement le business travel, dont le mode de fonctionnement connaît une révolution avec la montée en puissance de la révolution digitale.
Les emplois qui devront partir sont ceux qui "ne génèrent pas de chiffre d'affaires".
American Express se doit d'être "plus agile et plus efficace" en ces temps de crise économique, tel est le mot d'ordre. D'autant que les réservations en ligne des clients permettent d'augmenter la productivité des employés.
L'objectif est désormais de répartir de façon proportionnelle les suppressions de postes entre les Etats-Unis et l'international.
Un budget de 287 millions de dollars pour les départs
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Et on tremble pour l'impact de cette décision sur la France qui est le second marché après les US de l'activité de business travel.
Mais vendredi dernier, American Express France semblait encore sous le choc de la nouvelle.
"Nous n'avons aucune information sur le déploiement de cette décision et dans quelle proportion la France sera touchée.
Pour l'instant, il n'y a aucun calendrier de réunion fixé avec le comité d'entreprise sur ce sujet", expliquait le service communication.
Une chose est sûre, les lois sociales françaises ne permettront pas de décisions rapides sur le sujet, même si le souhait du groupe est d'achever les 5400 départs avant la fin de l'année en cours.
Un budget de 287 millions de dollars a été attribué pour les accompagnements financiers des employés sur le départ.
Ce n'est pas la première fois que le groupe américain coupe dans le vif de cette façon. Déjà fin 2008, il avait procédé au retrait de 7 000 postes. En France, le business travel a aligné également plusieurs plans sociaux : 300 départs en 2009, 230 départs en 2010...
L'activité française s'est également allégée de quelques services : l'émission des billets de trains est partie chez Euraxo, la gestion des budgets voyages les plus modestes chez Avexia.
Petite consolation toutefois : parallèlement à la suppression de certains postes, d'autres seront créés au fil de l'année. Ce qui devrait limiter l'allègement du nombre d'employés à environ 5%.
Mais vendredi dernier, American Express France semblait encore sous le choc de la nouvelle.
"Nous n'avons aucune information sur le déploiement de cette décision et dans quelle proportion la France sera touchée.
Pour l'instant, il n'y a aucun calendrier de réunion fixé avec le comité d'entreprise sur ce sujet", expliquait le service communication.
Une chose est sûre, les lois sociales françaises ne permettront pas de décisions rapides sur le sujet, même si le souhait du groupe est d'achever les 5400 départs avant la fin de l'année en cours.
Un budget de 287 millions de dollars a été attribué pour les accompagnements financiers des employés sur le départ.
Ce n'est pas la première fois que le groupe américain coupe dans le vif de cette façon. Déjà fin 2008, il avait procédé au retrait de 7 000 postes. En France, le business travel a aligné également plusieurs plans sociaux : 300 départs en 2009, 230 départs en 2010...
L'activité française s'est également allégée de quelques services : l'émission des billets de trains est partie chez Euraxo, la gestion des budgets voyages les plus modestes chez Avexia.
Petite consolation toutefois : parallèlement à la suppression de certains postes, d'autres seront créés au fil de l'année. Ce qui devrait limiter l'allègement du nombre d'employés à environ 5%.