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Annie Missistrano : le métier en héritage

directrice de Daumesnil Voyages et déléguée régionale Selectour


Annie Missistrano est commerçante jusqu’au bout des ongles. Sa passion, c’est son métier, agent de voyages, métier transmis qu’elle donne elle-même en héritage. Elle a développé l’affaire créée par ses parents, adhérents de la première heure au réseau Sélectour.


Rédigé par Michèle Sani - redaction@tourmag.com le Dimanche 26 Février 2006

Annie et Jean Missistrano de Daumesnil Voyages
Annie et Jean Missistrano de Daumesnil Voyages
Elle cultive toujours l’esprit de famille. Sa fille Nathalie et son mari, Jean travaillent avec elle dans l’entreprise qui totalise aujourd’hui quatre poins de ventes. Dans son quartier très commerçant et un brin populaire, Annie Missistrano est connue et reconnue.

Elle est du 20e et le revendique. Elle travaille rue d’Avron dans le 20e arrondissement de Paris. Elle est née rue d’Avron et elle allée à l’école dans la rue d’à côté. Elle a un côté « titi parisien » Annie, le regard toujours un peu railleur et un fond d’accent à la « Arletty ».

Très jeune elle a vendu des meubles dans la première affaire de ses parents. Elle était même allée chez Boulle pour faire un stage de vente. « Les techniques de ventes s’adaptent à tous les produits. L’essentiel est de croire dans le produit que l’on vend. Le métier de commerçant est formidable. Il ne faut jamais le dévaloriser ».

Quatre points de ventes et une quatrième génération


Annie est entrée dans le tourisme, tout naturellement, en suivant ses parents qui créaient, à la fin des années 60, l’agence, Daumesnil Voyages. Le temps venu, son père, qui fut l’un des fondateurs du réseau Selectour, et sa mère lui ont transmis l’entreprise. Elle l’a confortée puis développée tout en cultivant l’esprit de famille.

Aujourd’hui Daumesnil Voyages possède quatre points de ventes, tous dans le « 20e » et la quatrième génération arrive. Le petit-fils d’Annie vient déjà le mercredi coller des étiquettes et mettre le tampon au dos des brochures.

Une autre façon d’aborder le client

En plus de trente ans de métier, elle a suivi en première ligne l’évolution du consommateur. « Maintenant nous devons aborder les clients différemment. Nous devons savoir les observer et les laisser parler.

Avec internet ils sont très informés sur les destinations. Cela ne retire en rien notre rôle de conseiller et de commerçant. Mais il est vrai que trop souvent, c’est le prix qui fait la vente avant même la destination» regrette-t-elle.

Avec et pour son réseau – elle est déléguée régionale Selectour pour Paris - Annie défend avec flamme son métier d’agent de voyages. Elle fustige ces professionnels qui cassent les marges, qui bradent les prix.

A Paris elle mène un vrai combat contre ceux qui se livrent à une concurrence déloyale. Elle observe avec attention le développement des ventes en ligne et des promotions de la grande distribution. S’en inquiète-t-elle ? Allez savoir, ça, elle ne le dit pas. Elle poursuit sa route.

La Cappadoce, on dirait la lune !

Au hasard des congrès, des « éductours » et des vacances Annie et Jean Missistrano ont beaucoup voyagé. Les valises ne sont jamais loin, au cas où… Son premier voyage ? « Les Baléares en voyage de noce. C’était la première fois que je prenais l’avion ».

Annie aime s’entourer d’objets souvenirs. Derrière elle des dizaines de flacons racontent les sables du monde. Ils ont tous une histoire partagée. Le plus étincelant vient des Maldives. Le plus rouge elle l’a ramassé à Petra.

Et s’il fallait retenir trois destinations coup de cœur ? Annie hésite. Elle s’intéresse à tout et tout l’intéresse. Elle est bon public et ne compte plus ses coups de cœur. Le premier sera tout de même pour l’Egypte.

« … à chaque fois que j’y vais c’est comme une première fois ». Aujourd’hui Cuba est aussi dans son « top 3 ». « Il faut voir la gentillesse des gens et leur dignité. Ils n’ont rien. Il faut les aider. » Et Bali « On dirait que tous les verts du monde s’y donnent rendez-vous ».

Elle aime aussi tous les bleus des mers du Sud et le Mexique, et Maurice et… On ne l’arrête plus. Puis elle s’interrompt pour me demander à brûle pourpoint. « Vous connaissez la Cappadoce ? Non. « Vous devriez, on dirait la lune ! ». Il s’en fallait de peu pour que je reparte avec un voyage en Turquie !

La saga Selectour

Avec Annie Missistrano on entre de plain pied dans la saga de Selectour. Son père, Jo Scheveleff fut l’un des premiers administrateurs du réseau. Elle se souvient « On parlait beaucoup d’un petit jeune qui s’appelait Philippe Demonchy. Il voulait monter un réseau volontaire d’agences de voyages. C’était complètement nouveau.

Mon père faisait pratiquement du porte à porte pour trouver des adhérents ». Annie raconte les premiers congrès, celui de Deauville où les adhérents se découvraient et celui des Arcs, en 1975. C’est en effet à l’occasion de ce congrès là que les fondateurs de Selectour ont pris conscience que la partie était gagnée.

Trente plus tard elle suit la aussi les traces de son père en s’engageant avec Jean son mari, et de façon très active, dans ce réseau qui a contribué, dit-elle, à devenir ce qu’elle est.

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Commentaires

1.Posté par REDA AKDACHE le 02/03/2006 00:58 | Alerter
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GROS BISOUS ANNIE ET JEAN
REDA


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