Dans son discours de clôture, Georges Colson a semblé vouloir transmettre aux générations futures un message d'espoir et d'ambition, insistant sur le courage d'une profession malmenée et peu reconnue mais qui doit avoir la volonté de réussir… - DR
"Oui, le Syndicat travaille à défendre la profession, non ce n'est pas facile et oui, vos représentants sont attentifs à tous les problèmes".
C'était l'introduction imagée de Georges Colson, Président du Syndicat pour encore un an !
Concrètement, le syndicat est en bonne santé financière, le déficit des années précédentes étant en voie d'être absorbé.
Quant au budget 2013, il est réaliste et prudent, face à la conjoncture qui s'annonce encore plutôt difficile.
Bien évidemment, l'AG a approuvé à une large majorité les rapports moraux et financiers du syndicat et accordé son quitus à sa gouvernance.
Dans son discours de clôture, pour une fois bref et concis, Georges Colson a semblé vouloir transmettre aux générations futures un message d'espoir et d'ambition, insistant sur le courage d'une profession malmenée et peu reconnue mais qui doit avoir la volonté de réussir… contre vents et marées !
Un message accessoirement politique et volontairement "unioniste": "Jamais, au grand jamais, le Snav n'a été négatif envers la constitution d'une Fédération des métiers du Tourisme.
Le Conseil d'Administration a toujours voté pour la création de cette fédération et n'est en rien responsable de l'échec de cette institution".
En revanche, il précise que "la création d'un deuxième syndicat" (sans jamais citer ni Ceto, ni Seto) n'était pas la meilleure façon de faire avancer les choses.
Et de faire référence aux excellentes relations entretenues avec l'APST, "j'espère que nous serons bientôt tous réunis au sein de la Grande Maison du Tourisme", ajoutant que la création du Médiateur du Tourisme avait été organisée entre les grands acteurs de la profession "unis" et que, tous ensembles, on pouvait aller beaucoup plus loin…
C'était l'introduction imagée de Georges Colson, Président du Syndicat pour encore un an !
Concrètement, le syndicat est en bonne santé financière, le déficit des années précédentes étant en voie d'être absorbé.
Quant au budget 2013, il est réaliste et prudent, face à la conjoncture qui s'annonce encore plutôt difficile.
Bien évidemment, l'AG a approuvé à une large majorité les rapports moraux et financiers du syndicat et accordé son quitus à sa gouvernance.
Dans son discours de clôture, pour une fois bref et concis, Georges Colson a semblé vouloir transmettre aux générations futures un message d'espoir et d'ambition, insistant sur le courage d'une profession malmenée et peu reconnue mais qui doit avoir la volonté de réussir… contre vents et marées !
Un message accessoirement politique et volontairement "unioniste": "Jamais, au grand jamais, le Snav n'a été négatif envers la constitution d'une Fédération des métiers du Tourisme.
Le Conseil d'Administration a toujours voté pour la création de cette fédération et n'est en rien responsable de l'échec de cette institution".
En revanche, il précise que "la création d'un deuxième syndicat" (sans jamais citer ni Ceto, ni Seto) n'était pas la meilleure façon de faire avancer les choses.
Et de faire référence aux excellentes relations entretenues avec l'APST, "j'espère que nous serons bientôt tous réunis au sein de la Grande Maison du Tourisme", ajoutant que la création du Médiateur du Tourisme avait été organisée entre les grands acteurs de la profession "unis" et que, tous ensembles, on pouvait aller beaucoup plus loin…
La chasse aux hors-la-loi
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Union, certes, mais avec la même volonté de faire avancer les choses et particulièrement, prouver aux pouvoirs publics que la profession est une véritable entité économique nationale.
"Nous sommes des créateurs d'emplois", affirme Georges Colson, "mais en quelques années, plus de 4 000 emplois ont été perdus au sein de nos professions.
Nous avons une ministre du tourisme à temps plein, elle doit nous écouter… Malheureusement, elle n'a pas de budget et il est certain que nous devrons nous débrouiller tous seuls.
En revanche, sur les harmonisations de TVA, sur les aides vis-à-vis de la BPI, il faut nous aider. De même que sur l'élaboration de la directive européenne sur les métiers du tourisme et la protection de la spécificité française"…
Quant au "paracommercialisme", Georges Colson est très clair, virulent même : "Le paracommercialisme ? Une tarte à la crème. C'est une fausse appellation, le véritable terme est un "exercice illégal de la profession".
Mais la loi ne nous donne plus les armes pour lutter face à ces clandestins et les pouvoirs publics doivent se mobilier pour faire la chasse à tous ces hors la loi (outlaws en termes cowboys !).
Et, s'adressant à Franck Voragen, éternel candidat enfin élu et Président de la Commission Paracommercialisme du Syndicat: "Nous allons te donner les armes, Franck".
Sourire ravi de l'intéressé…
"Nous sommes des créateurs d'emplois", affirme Georges Colson, "mais en quelques années, plus de 4 000 emplois ont été perdus au sein de nos professions.
Nous avons une ministre du tourisme à temps plein, elle doit nous écouter… Malheureusement, elle n'a pas de budget et il est certain que nous devrons nous débrouiller tous seuls.
En revanche, sur les harmonisations de TVA, sur les aides vis-à-vis de la BPI, il faut nous aider. De même que sur l'élaboration de la directive européenne sur les métiers du tourisme et la protection de la spécificité française"…
Quant au "paracommercialisme", Georges Colson est très clair, virulent même : "Le paracommercialisme ? Une tarte à la crème. C'est une fausse appellation, le véritable terme est un "exercice illégal de la profession".
Mais la loi ne nous donne plus les armes pour lutter face à ces clandestins et les pouvoirs publics doivent se mobilier pour faire la chasse à tous ces hors la loi (outlaws en termes cowboys !).
Et, s'adressant à Franck Voragen, éternel candidat enfin élu et Président de la Commission Paracommercialisme du Syndicat: "Nous allons te donner les armes, Franck".
Sourire ravi de l'intéressé…
Place aux jeunes
Georges Colson ne cache pas qu'il entame sa dernière année de mandat. Tristesse ? Certainement, mais, les termes étant clairement établis, une certaine envie de transmettre le "bâton" aux générations suivantes.
Quelques idées, notamment la "réunification" de certaines régions, à l'exemple du Snav Méditerranée où trois régions (et non des moindres) ont su mettre leurs égos dans la poche afin de former une belle et puissante entité.
Appel également aux jeunes générations d'entrepreneurs, qui, au-delà de leurs préoccupations quotidiennes, pourront s'investir dans un syndicat nouveau, aidés quand même (pas fou, le vieux lion) par les "anciens" qui voudront leur donner" un coup de main…
"Nous avons encore une année difficile", déclare Georges Colson, "et, avant de partir, je vais essayer de passer dans vos entreprises afin de présenter le Snav et tenter de donner un élan volontariste et positif pour les prochaines années".
Quelques idées, notamment la "réunification" de certaines régions, à l'exemple du Snav Méditerranée où trois régions (et non des moindres) ont su mettre leurs égos dans la poche afin de former une belle et puissante entité.
Appel également aux jeunes générations d'entrepreneurs, qui, au-delà de leurs préoccupations quotidiennes, pourront s'investir dans un syndicat nouveau, aidés quand même (pas fou, le vieux lion) par les "anciens" qui voudront leur donner" un coup de main…
"Nous avons encore une année difficile", déclare Georges Colson, "et, avant de partir, je vais essayer de passer dans vos entreprises afin de présenter le Snav et tenter de donner un élan volontariste et positif pour les prochaines années".