Les portables crépitent et chacun y va de son coup de fil pour changer les resa prévues
11h, Aéroport d'Assouan. Le Boeing d'Air Méditerranée ne brille pas par sa ponctualité. Un premier retard d'une heure est annoncé. Pas dramatique. En "bourrant" un peu on devrait pouvoir en grignoter une partie.
Mais une fois les passagers embarqués, les choses se gâtent. Les nouvelles de la météo ne sont pas bonnes. On annonce des vents contraires à 200 km/h et une escale obligatoire à Bastia pour refaire le plein. Mauvaise limonade pour tous ceux qui ont des vols en correspondance. En effet, le temps de trajet minimum annoncé est de... 6 heures minimum !
12h30. Les portables crépitent et chacun y va de son coup de fil pour changer les resa prévues et repousser le cas échéant les correspondances. Pas très cool pour ceux qui ont des titres de transport non modifiables ni remboursables et devront payer plein pot.
Le fax est arrivé mais il faudra encore attendre une demi heure...
13 h. L'avion est toujours sur le tarmac et l'équipage plante dans l'attente d'un fax d'autorisation. Ce dernier doit arriver sur un numéro de tel. de l'aéroport mais qu'on n'arrive pas à localiser exactement. Soulagement. Le fax est arrivé mais il faudra attendre une demi heure pour que l'aéroport le fasse parvenir au pilote !
L'heure tourne et les passagers échafaudent des hypothèses et vérifient les dispos des vols.
L'avion décolle vers Bastia. La "tuile" arrive quelques minutes plus tard : il y a des brouillards givrants à Paris et la météo y est franchement mauvaise. Les passagers enregistrés sur Paris mais souhaitant descendre à Bastia font l'objet d'une dérogation mais... ne pourront pas récupérer (et pour cause) leur bagage.
Une chaîne de solidarité se met en place et ça phosphore dur pour trouver une solution technique permettant de regrouper, retirer et réexpédier les bagages aux provinciaux. La représentant d'Air France annonce qu'elle fait le nécessaire pour les vols en correspondance, Ollandini se propose pour récupérer les bagages, Carole Pellicer de Plein Vent négocie une éventuelle réexpédition et Jean-Jacques Bessière, administrateur Afat, orchestre l'ensemble tambour battant.
Après un superbe "Kiss landing" les bad news s'enchaînent...
Mais la guigne est là. Et malgré toutes les bonnes volontés déployées et la gentillesse de l'équipage, le couperet tombe : pour cause de Plan Vigipirate, il ne sera pas possible de retirer les bagages de manière groupée. Ceux qui veulent descendre à Bastia devront trouver une solution individuelle.
Après un superbe "Kiss landing" vers 18 h, les bad news s'enchaînent : il est prévu au moins 2 heures d'attente à Bastia. En effet, le mauvais temps s'est aggravé sur CDG. Plus question d'y atterrir. Ce sera Orly. Tous ceux qui ont laissé leur véhicule à Roissy sont aux anges...
19h15. L'attente a été moins longue que prévue. Le vol décolle mais il faudra patienter et attendre son tour avant de se poser à Paris. Bien entendu à 22 h, plus question d'une quelconque correspondance.
En outre, il faudra trouver à se loger, débourser le prix d'une chambre d'hôtel et trouver un vol un ce mardi matin... avec une grève SNCF en perspective qui ne devrait pas arranger les choses.
Décidément, quand la poisse s'en mêle !
Mais une fois les passagers embarqués, les choses se gâtent. Les nouvelles de la météo ne sont pas bonnes. On annonce des vents contraires à 200 km/h et une escale obligatoire à Bastia pour refaire le plein. Mauvaise limonade pour tous ceux qui ont des vols en correspondance. En effet, le temps de trajet minimum annoncé est de... 6 heures minimum !
12h30. Les portables crépitent et chacun y va de son coup de fil pour changer les resa prévues et repousser le cas échéant les correspondances. Pas très cool pour ceux qui ont des titres de transport non modifiables ni remboursables et devront payer plein pot.
Le fax est arrivé mais il faudra encore attendre une demi heure...
13 h. L'avion est toujours sur le tarmac et l'équipage plante dans l'attente d'un fax d'autorisation. Ce dernier doit arriver sur un numéro de tel. de l'aéroport mais qu'on n'arrive pas à localiser exactement. Soulagement. Le fax est arrivé mais il faudra attendre une demi heure pour que l'aéroport le fasse parvenir au pilote !
L'heure tourne et les passagers échafaudent des hypothèses et vérifient les dispos des vols.
L'avion décolle vers Bastia. La "tuile" arrive quelques minutes plus tard : il y a des brouillards givrants à Paris et la météo y est franchement mauvaise. Les passagers enregistrés sur Paris mais souhaitant descendre à Bastia font l'objet d'une dérogation mais... ne pourront pas récupérer (et pour cause) leur bagage.
Une chaîne de solidarité se met en place et ça phosphore dur pour trouver une solution technique permettant de regrouper, retirer et réexpédier les bagages aux provinciaux. La représentant d'Air France annonce qu'elle fait le nécessaire pour les vols en correspondance, Ollandini se propose pour récupérer les bagages, Carole Pellicer de Plein Vent négocie une éventuelle réexpédition et Jean-Jacques Bessière, administrateur Afat, orchestre l'ensemble tambour battant.
Après un superbe "Kiss landing" les bad news s'enchaînent...
Mais la guigne est là. Et malgré toutes les bonnes volontés déployées et la gentillesse de l'équipage, le couperet tombe : pour cause de Plan Vigipirate, il ne sera pas possible de retirer les bagages de manière groupée. Ceux qui veulent descendre à Bastia devront trouver une solution individuelle.
Après un superbe "Kiss landing" vers 18 h, les bad news s'enchaînent : il est prévu au moins 2 heures d'attente à Bastia. En effet, le mauvais temps s'est aggravé sur CDG. Plus question d'y atterrir. Ce sera Orly. Tous ceux qui ont laissé leur véhicule à Roissy sont aux anges...
19h15. L'attente a été moins longue que prévue. Le vol décolle mais il faudra patienter et attendre son tour avant de se poser à Paris. Bien entendu à 22 h, plus question d'une quelconque correspondance.
En outre, il faudra trouver à se loger, débourser le prix d'une chambre d'hôtel et trouver un vol un ce mardi matin... avec une grève SNCF en perspective qui ne devrait pas arranger les choses.
Décidément, quand la poisse s'en mêle !