Les Seychelles, font partie des grands classiques,avec Tahiti, qui engrangent à eux seuls 14 M€ du chiffre d'affaires. © Iakov Kalinin - Fotolia.com
C'est un véritable tour de force que vient d'accomplir l'équipe d'Austral Lagons.
Seulement huit mois après avoir repris son indépendance auprès de Thomas Cook, le TO a déjà engrangé 23 M€ de chiffre d'affaires et espère boucler son premier exercice le 31 octobre prochain avec 39 M€ dans ses caisses.
"Nous devrions atteindre l'équilibre dès cette année" assure Philippe Cornubert, l'un des actionnaires.
Une belle performance, lorsqu'on sait qu'Austral Lagons n'engrangeait que 17 M€ de chiffres d'affaires (6M€ pour Secrets) sous l'escarcelle de Thomas Cook, contre 60 millions à son apogée en 2008.
L'industriel avait en effet laissé péricliter la marque, après l'avoir acquise auprès du Club Med en 2008.
Pour relancer l'activité, l'équipe d'un Monde à la Carte comprenant Marie-Claude et Philippe Tesson (les fondateurs) Hélion de Villeneuve (le directeur) et Philippe Cornubert a investi entre 2 et 4 millions d'euros.
Seulement huit mois après avoir repris son indépendance auprès de Thomas Cook, le TO a déjà engrangé 23 M€ de chiffre d'affaires et espère boucler son premier exercice le 31 octobre prochain avec 39 M€ dans ses caisses.
"Nous devrions atteindre l'équilibre dès cette année" assure Philippe Cornubert, l'un des actionnaires.
Une belle performance, lorsqu'on sait qu'Austral Lagons n'engrangeait que 17 M€ de chiffres d'affaires (6M€ pour Secrets) sous l'escarcelle de Thomas Cook, contre 60 millions à son apogée en 2008.
L'industriel avait en effet laissé péricliter la marque, après l'avoir acquise auprès du Club Med en 2008.
Pour relancer l'activité, l'équipe d'un Monde à la Carte comprenant Marie-Claude et Philippe Tesson (les fondateurs) Hélion de Villeneuve (le directeur) et Philippe Cornubert a investi entre 2 et 4 millions d'euros.
Un futur site internet pour trouver de nouveaux relais de croissance
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Tout a été remis à plat, de la brochure aux accords commerciaux, en passant par l'informatique.
Hélion de Villeneuve a décidé de ne plus travailler avec les comités d'entreprise et a perdu quelques accords avec la grande distribution.
Il s'est tourné vers les réseaux, signant avec Manor, Tourcom et Havas, chez qui il n'était pas référencé autrefois.
Mais Thomas Cook reste son premier distributeur, raflant 40% des ventes dans le réseau intégré. "Nous aimerions équilibrer un peu cette répartition " confie Philippe Cornubert.
En revanche, Austral Lagons n'est pas encore référencé chez Selectour Afat.
"Sans site internet et ni connexion à Orchestra, nous n'étions pas armés pour absorber 1200 points de ventes supplémentaires. Mais dès que tous nos outils seront opérationnels, nous allons bien entendu étendre nos partenariats, car la vente en B2B reste notre priorité " précise Hélion de Villeneuve.
Un nouveau site internet B2B devrait voir le jour d'ici la fin du mois. "Nous avons enfin finalisé les négociations avec Amadeus pour que nos sites deviennent de véritables relais de croissance afin de chercher de nouveaux distributeurs" poursuit Hélion de Villeneuve.
Coté production, Austral Lagons a relancé en septembre dernier la Réunion et l'île Maurice, dont les ventes dépassent déjà les prévisions.
Même succès pour les stop-over à Dubaï, où le TO compte s'étoffer sa production.
Quant aux Maldives lancées un peu tardivement (en décembre), elles réussissent tout de même à atteindre les objectifs fixés.
Enfin, les grands classiques, Seychelles et Tahiti, engrangent à eux seuls 14 M€ du chiffre d'affaires.
"Notre panier moyen chez Austral Lagons est aujourd'hui à 3500 euros. Il devrait grimper à 4000 euros dans les prochaines semaines, à la faveur des ventes sur la Polynésie" poursuit Hélion de Villeneuve.
Hélion de Villeneuve a décidé de ne plus travailler avec les comités d'entreprise et a perdu quelques accords avec la grande distribution.
Il s'est tourné vers les réseaux, signant avec Manor, Tourcom et Havas, chez qui il n'était pas référencé autrefois.
Mais Thomas Cook reste son premier distributeur, raflant 40% des ventes dans le réseau intégré. "Nous aimerions équilibrer un peu cette répartition " confie Philippe Cornubert.
En revanche, Austral Lagons n'est pas encore référencé chez Selectour Afat.
"Sans site internet et ni connexion à Orchestra, nous n'étions pas armés pour absorber 1200 points de ventes supplémentaires. Mais dès que tous nos outils seront opérationnels, nous allons bien entendu étendre nos partenariats, car la vente en B2B reste notre priorité " précise Hélion de Villeneuve.
Un nouveau site internet B2B devrait voir le jour d'ici la fin du mois. "Nous avons enfin finalisé les négociations avec Amadeus pour que nos sites deviennent de véritables relais de croissance afin de chercher de nouveaux distributeurs" poursuit Hélion de Villeneuve.
Coté production, Austral Lagons a relancé en septembre dernier la Réunion et l'île Maurice, dont les ventes dépassent déjà les prévisions.
Même succès pour les stop-over à Dubaï, où le TO compte s'étoffer sa production.
Quant aux Maldives lancées un peu tardivement (en décembre), elles réussissent tout de même à atteindre les objectifs fixés.
Enfin, les grands classiques, Seychelles et Tahiti, engrangent à eux seuls 14 M€ du chiffre d'affaires.
"Notre panier moyen chez Austral Lagons est aujourd'hui à 3500 euros. Il devrait grimper à 4000 euros dans les prochaines semaines, à la faveur des ventes sur la Polynésie" poursuit Hélion de Villeneuve.
Au Coeur du Monde : la prochaine marque à relancer
Philippe Cornubert, Philippe Tesson et Hélion de Villeneuve ont réussi à redresser l'activité d'Austral Lagons, après son rachat auprès de Thomas Cook. DR
Concernant Secrets, l'activité se porte bien, avec peu de clients, mais beaucoup de fidèles, pour un panier moyen de 4200 euros.
Le TO a déjà engrangé un chiffre d'affaires de 6 M€ et devrait atteindre les 8 M€ d'ici la fin de l'exercice.
Les vendeurs doivent désormais gagner en efficacité et en rapidité grâce à la modernisation de leurs outils et du processus de cotation.
Pour fêter les dix ans de la marque, une nouvelle brochure enrichie de 36 pages sera dévoilée mi-avril. Le groupe compte également abandonner le patronyme Jet Tours qui ne lui apporte rien dans la commercialisation.
Au final, Hélion de Villeneuve vise un chiffre d'affaires 60 M€ d'ici trois ans, soit un montant équivalent à son meilleur exercice, juste avant la cession au Club Méditerranée.
Pour se faire, il devrait prochainement compter sur la relance d'une troisième marque : Au Cœur du Monde.
"Celle-ci nous permettra pour sortir des îles, en développant des circuits en Asie ou aux Etats-Unis" poursuit le directeur.
Il reste également ouvert aux opportunités de croissance externe.
Même si Philippe Tesson, le fondateur et principal actionnaire veut rester prudent. "Racheter une nouvelle entreprise pour s'agrandir est une tentation dangereuse qui peut être vaine. Si nous nous engageons dans une nouvelle acquisition, elle devra être complémentaire de nos activités actuelles".
Le TO a déjà engrangé un chiffre d'affaires de 6 M€ et devrait atteindre les 8 M€ d'ici la fin de l'exercice.
Les vendeurs doivent désormais gagner en efficacité et en rapidité grâce à la modernisation de leurs outils et du processus de cotation.
Pour fêter les dix ans de la marque, une nouvelle brochure enrichie de 36 pages sera dévoilée mi-avril. Le groupe compte également abandonner le patronyme Jet Tours qui ne lui apporte rien dans la commercialisation.
Au final, Hélion de Villeneuve vise un chiffre d'affaires 60 M€ d'ici trois ans, soit un montant équivalent à son meilleur exercice, juste avant la cession au Club Méditerranée.
Pour se faire, il devrait prochainement compter sur la relance d'une troisième marque : Au Cœur du Monde.
"Celle-ci nous permettra pour sortir des îles, en développant des circuits en Asie ou aux Etats-Unis" poursuit le directeur.
Il reste également ouvert aux opportunités de croissance externe.
Même si Philippe Tesson, le fondateur et principal actionnaire veut rester prudent. "Racheter une nouvelle entreprise pour s'agrandir est une tentation dangereuse qui peut être vaine. Si nous nous engageons dans une nouvelle acquisition, elle devra être complémentaire de nos activités actuelles".