Selon le responsable de ce cabinet qui a fait une étude auprès de 500 établissements touristiques toutes catégories confondues sur ces 15 derniers jours, l'mpact reste limité avec 5% d'annulations à à Paris et en région parisienne et 2% dans le reste de la France. En revanche, les agences qui travaillent avec une clientèle américaine, russe et japonaise, en sont à 20 ou 30% d'annulations.
S'il est vrai que la clientèle européenne (80% du marché français) semble moins touchée, la reprise des marchés "sensibles" tels les USA et l'Asie ( en hausse de 12 et 15% respectivement) après une baisse au cours des 3 dernières années, pourrait être compromise. 5% d'annulations cela représente "un manque à gagner de 3 milliards d'euros par an". Il faudra attendre le 1er semestre 2006 pour avoir une idée précise des répercussions.
La "France donneuse de leçons" reçoit peut-être la monnaie de sa pièce
Le battage médiatique fait autour des banlieues a parfois dérapé, note Didier Arino. Selon ses estimations, le temps d'antenne consacré aux incidents équivaut à 100 millions d'euros, alors même que le budget de promotion du tourisme français est de... 4 à 5 millions d'euros par an !
Mais la "France facilement donneuse de leçons" reçoit peut-être la monnaie de sa pièce, estime-t-il. En effet, la couverture tlévisuelle parfois moqueuse de Katrina et de ses dégâts en Floride, a pu froisser les susceptibilités de certains correspondants étrangers en France qui aujourd'hui "renvoient l'ascenseur".
Bien entendu, l'Hexagone en a vu d'autres. La farouche opposition à l'administration Bush et à sa campagne irakienne n'empêchent pas le retour des Américains. Mais les voitures en flammes dans les banlieues pourraient donner un coup d'arrêt à la progression actuelle.
S'il est vrai que la clientèle européenne (80% du marché français) semble moins touchée, la reprise des marchés "sensibles" tels les USA et l'Asie ( en hausse de 12 et 15% respectivement) après une baisse au cours des 3 dernières années, pourrait être compromise. 5% d'annulations cela représente "un manque à gagner de 3 milliards d'euros par an". Il faudra attendre le 1er semestre 2006 pour avoir une idée précise des répercussions.
La "France donneuse de leçons" reçoit peut-être la monnaie de sa pièce
Le battage médiatique fait autour des banlieues a parfois dérapé, note Didier Arino. Selon ses estimations, le temps d'antenne consacré aux incidents équivaut à 100 millions d'euros, alors même que le budget de promotion du tourisme français est de... 4 à 5 millions d'euros par an !
Mais la "France facilement donneuse de leçons" reçoit peut-être la monnaie de sa pièce, estime-t-il. En effet, la couverture tlévisuelle parfois moqueuse de Katrina et de ses dégâts en Floride, a pu froisser les susceptibilités de certains correspondants étrangers en France qui aujourd'hui "renvoient l'ascenseur".
Bien entendu, l'Hexagone en a vu d'autres. La farouche opposition à l'administration Bush et à sa campagne irakienne n'empêchent pas le retour des Américains. Mais les voitures en flammes dans les banlieues pourraient donner un coup d'arrêt à la progression actuelle.