Pour saluer le lancement de sa Base de Marseille, Air France avait déplacé un de ses premiers DC3 avec l'ancien logo. Une pérennité qui force le respect et un clin d'oeil à la concurrence ? ph. JDL
Attention, bataille sanglante en perspective pour le contrôle du trafic aux aéroports régionaux !
Après Ryanair à Marseille, Easyjet à Lyon, Vueling à Toulouse, après les bases de province d’Air France à Marseille et bientôt Toulouse, Nice puis Bordeaux, c’est Easyjet qui a annoncé hier l’implantation d’un A 319 sur les aéroports de Nice et de Toulouse, permettant l’addition de cinq lignes supplémentaires sur chaque plate-forme.
Autrement dit, dans le cas de Toulouse, il y aura trois opérateurs ferraillant sur les mêmes lignes domestiques de Nice, Lille et d‘autres.
Et aussi à peu près les mêmes lignes internationales, plutôt orientées Business pendant l’hiver et Loisirs pendant l’été à l‘image de ce que fait la compagnie Vueling déjà basée à Toulouse avec un appareil. L’Espagnole prévoit même l’implantation d’un deuxième appareil pour l‘été 2012…
La directrice d’Easyjet, Carolyn McCall ne cachait pas, en juin dernier, que les deux marchés continentaux les plus performants de sa compagnie étaient la France et l’Italie. On voit aujourd’hui qu’elle veut en tirer le maximum.
Les lignes interrégionales lancées à Lyon sur Nantes et Toulouse, se sont avérées des succès. On comprend alors mieux l’intérêt de la low cost à s’assurer une présence sur les autres aéroports régionaux français à fort potentiel.
Après Ryanair à Marseille, Easyjet à Lyon, Vueling à Toulouse, après les bases de province d’Air France à Marseille et bientôt Toulouse, Nice puis Bordeaux, c’est Easyjet qui a annoncé hier l’implantation d’un A 319 sur les aéroports de Nice et de Toulouse, permettant l’addition de cinq lignes supplémentaires sur chaque plate-forme.
Autrement dit, dans le cas de Toulouse, il y aura trois opérateurs ferraillant sur les mêmes lignes domestiques de Nice, Lille et d‘autres.
Et aussi à peu près les mêmes lignes internationales, plutôt orientées Business pendant l’hiver et Loisirs pendant l’été à l‘image de ce que fait la compagnie Vueling déjà basée à Toulouse avec un appareil. L’Espagnole prévoit même l’implantation d’un deuxième appareil pour l‘été 2012…
La directrice d’Easyjet, Carolyn McCall ne cachait pas, en juin dernier, que les deux marchés continentaux les plus performants de sa compagnie étaient la France et l’Italie. On voit aujourd’hui qu’elle veut en tirer le maximum.
Les lignes interrégionales lancées à Lyon sur Nantes et Toulouse, se sont avérées des succès. On comprend alors mieux l’intérêt de la low cost à s’assurer une présence sur les autres aéroports régionaux français à fort potentiel.
Les régions, le vrai terrain propice à l’expansion
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D’autant qu’à Paris, le trafic des low cost progresse difficilement.
Il ne représente encore que 14% du trafic total, d’après les derniers chiffres d’ADP, soit un gain d‘un ou deux points sur l‘année précédente, alors que le trafic low cost en France dans son ensemble atteint 24%.
La province française est donc le vrai terrain propice à l’expansion. Reste qu’il faudra gérer habilement les cadences de vols sous peine d’atteindre rapidement la surcapacité.
Vueling n’assurait que trois vols hebdo au départ de Toulouse vers Nice l’été dernier. Que feront Easyjet et Air France l’été prochain sur cet axe ?
L’offre ne sera qu’une des problématiques de la réussite ou de l’échec. Les grilles tarifaires en seront une autre.
Car même si Air France baisse ses coûts opérationnels de 25% avec le modèle économique des bases de province, Easyjet garde des coûts opérationnels quasiment moitié moins élevés tandis que Vueling se vante de pouvoir voler encore moins cher qu’Easyjet.
Exemple de tarifs pris hier, 6 octobre 2011, sur un Lille-Marseille où Air France et Ryanair sont en concurrence frontale : départ le 21 octobre, retour le 22 octobre : 195 euros ttc chez Air France, 153,38 euros ttc chez Ryanair.
Même avec les suppléments inévitables chez l‘Irlandaise, mais le café gratuit sur Air France, une différence de 40 euros reste très importante. Trop importante ?
L'avenir nous le dira bientôt...
Il ne représente encore que 14% du trafic total, d’après les derniers chiffres d’ADP, soit un gain d‘un ou deux points sur l‘année précédente, alors que le trafic low cost en France dans son ensemble atteint 24%.
La province française est donc le vrai terrain propice à l’expansion. Reste qu’il faudra gérer habilement les cadences de vols sous peine d’atteindre rapidement la surcapacité.
Vueling n’assurait que trois vols hebdo au départ de Toulouse vers Nice l’été dernier. Que feront Easyjet et Air France l’été prochain sur cet axe ?
L’offre ne sera qu’une des problématiques de la réussite ou de l’échec. Les grilles tarifaires en seront une autre.
Car même si Air France baisse ses coûts opérationnels de 25% avec le modèle économique des bases de province, Easyjet garde des coûts opérationnels quasiment moitié moins élevés tandis que Vueling se vante de pouvoir voler encore moins cher qu’Easyjet.
Exemple de tarifs pris hier, 6 octobre 2011, sur un Lille-Marseille où Air France et Ryanair sont en concurrence frontale : départ le 21 octobre, retour le 22 octobre : 195 euros ttc chez Air France, 153,38 euros ttc chez Ryanair.
Même avec les suppléments inévitables chez l‘Irlandaise, mais le café gratuit sur Air France, une différence de 40 euros reste très importante. Trop importante ?
L'avenir nous le dira bientôt...