Que se passera-t-il à Marseille cet hiver ? Air France pourrait bénéficier du retrait partiel de Ryanair, obligée de fermer une partie de ses lignes en attendant une décision de justice européenne...
C’est un grand jour pour Air France, ce lundi 11 juillet 2011 à Marseille.
Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général de la compagnied’Air France va y dévoiler, aujourd’hui, la teneur du projet « Bases de province » destiné à contrecarrer l’avancée toujours plus puissante des compagnies low cost sur le réseau domestique et européen.
Marseille sera la première base à fonctionner à partir du mois d’octobre puis, en mars prochain, ce sera au tour de Nice, Bordeaux et Toulouse.
Si Marseille était le territoire de Ryanair jusqu’à ce que la justice s’en mêle à propos des employés locaux sous contrat irlandais, Bordeaux et Toulouse accueillent Easyjet et Vueling, tandis qu’à Nice, la menace vient plutôt d’Easyjet.
Le projet « bases de province » d’Air France prévoit l’addition d’une dizaine, voire d'une douzaine de lignes nouvelles desservies par des A 320 ou A 319.
A ceci il faut ajouter le remplacement, sur certaines lignes domestiques, des jets régionaux opérés par ses filiales Britair et Regional par les mêmes A 320 ou A 319. Marseille-Lille et Marseille-Nantes devraient ainsi bénéficier de cette augmentation de capacité.
Pour chaque base, Air France veut accueillir un million de passagers supplémentaires. Et la compagnie prévoit de jouer sur deux tableaux.
Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général de la compagnied’Air France va y dévoiler, aujourd’hui, la teneur du projet « Bases de province » destiné à contrecarrer l’avancée toujours plus puissante des compagnies low cost sur le réseau domestique et européen.
Marseille sera la première base à fonctionner à partir du mois d’octobre puis, en mars prochain, ce sera au tour de Nice, Bordeaux et Toulouse.
Si Marseille était le territoire de Ryanair jusqu’à ce que la justice s’en mêle à propos des employés locaux sous contrat irlandais, Bordeaux et Toulouse accueillent Easyjet et Vueling, tandis qu’à Nice, la menace vient plutôt d’Easyjet.
Le projet « bases de province » d’Air France prévoit l’addition d’une dizaine, voire d'une douzaine de lignes nouvelles desservies par des A 320 ou A 319.
A ceci il faut ajouter le remplacement, sur certaines lignes domestiques, des jets régionaux opérés par ses filiales Britair et Regional par les mêmes A 320 ou A 319. Marseille-Lille et Marseille-Nantes devraient ainsi bénéficier de cette augmentation de capacité.
Pour chaque base, Air France veut accueillir un million de passagers supplémentaires. Et la compagnie prévoit de jouer sur deux tableaux.
Les lignes directes videront-elles les radiales vers Lyon ou CDG ?
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Tout d’abord une offre tarifaire très compétitive pour séduire une nouvelle clientèle et réaliser des taux de remplissage les plus élevés possible.
Mais la compagnie qui va maintenir un service à bord identique à celui de l’offre classique, sans l’éventail de suppléments à payer pour la moindre prestation comme celui qu’imposent les transporteurs low cost, espère bien détourner ainsi une partie de leurs clientèles.
Encore faut-il avoir les moyens de le faire. Avec 25% de gain de productivité des équipages, la compagnie a établi que cela suffirait à tenir l’objectif.
Et Pierre-Henri Gourgeon insiste sur le fait que certaines lignes qui pouvaient être déficitaires avec l’ancien schéma, ne le seront plus.
Par ailleurs, au cours de la récente assemblée générale des actionnaires, Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil d’administration d’Air France/KLM a démenti l’idée qu’Air France avait des coûts opérationnels deux fois et demi supérieurs à ceux de Ryanair.
Bien évidemment, la mise en place de lignes directes vers les villes européennes quand il fallait passer par une plate-forme de correspondance jusqu’à présent, va vider quelque peu les lignes radiales vers Lyon ou CDG.
Il faudra jouer du yield pour compenser la perte des passagers. Mais le patron d’Air France oppose le gain en visibilité que donneront les bases de province « qui répondront à tous les besoins des citoyens ».
Que se passera-t-il à Marseille cet hiver ? Air France pourrait bénéficier du retrait partiel de Ryanair, obligée de fermer une partie de ses lignes en attendant une décision de justice européenne.
Mais à Bordeaux, Toulouse et Nice la partie risque d’être plus rude...
Mais la compagnie qui va maintenir un service à bord identique à celui de l’offre classique, sans l’éventail de suppléments à payer pour la moindre prestation comme celui qu’imposent les transporteurs low cost, espère bien détourner ainsi une partie de leurs clientèles.
Encore faut-il avoir les moyens de le faire. Avec 25% de gain de productivité des équipages, la compagnie a établi que cela suffirait à tenir l’objectif.
Et Pierre-Henri Gourgeon insiste sur le fait que certaines lignes qui pouvaient être déficitaires avec l’ancien schéma, ne le seront plus.
Par ailleurs, au cours de la récente assemblée générale des actionnaires, Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil d’administration d’Air France/KLM a démenti l’idée qu’Air France avait des coûts opérationnels deux fois et demi supérieurs à ceux de Ryanair.
Bien évidemment, la mise en place de lignes directes vers les villes européennes quand il fallait passer par une plate-forme de correspondance jusqu’à présent, va vider quelque peu les lignes radiales vers Lyon ou CDG.
Il faudra jouer du yield pour compenser la perte des passagers. Mais le patron d’Air France oppose le gain en visibilité que donneront les bases de province « qui répondront à tous les besoins des citoyens ».
Que se passera-t-il à Marseille cet hiver ? Air France pourrait bénéficier du retrait partiel de Ryanair, obligée de fermer une partie de ses lignes en attendant une décision de justice européenne.
Mais à Bordeaux, Toulouse et Nice la partie risque d’être plus rude...