Air France en dit plus sur ses nouvelles bases de province - Photo Air France
Quelques jours avant l’inauguration des nouvelles bases de province d’Air France à Toulouse et Nice, Henri de Peyrelongue, le directeur du réseau, est venu présenter la stratégie du groupe franco-néerlandais à la conférence French Connect réunissant le monde de l’aérien.
Et remis quelques idées en place. Comme par exemple, l’importance stratégique du hub de CDG.
Pas question de l’assécher avec des lignes de point à point. "Nous capitalisons sur la force du marché France pour alimenter notre hub".
Et le patron du réseau de rappeler que deux tiers du trafic du hub connecte sur le réseau domestique ou européen. Autrement dit : "notre ambition est de devenir le leader sur le flux entre l’Europe et le long courrier."
Encore faut-il alimenter ce hub "à des conditions économiquement viables". Et le modèle des bases de province ne pourra qu’être une source d’inspiration pour la compagnie qui va devoir faire une révolution pour atteindre la rentabilité à Paris sur le court et moyen courrier.
Autrement dit faire voler les appareils de 8h15 actuellement à 11 heures par jour. Le gain sur les avions s’accompagnent d’un gain de productivité des PNC et PNT.
Sur le volume de gain "pilotables", qui représente 61% des coûts totaux, la base de province peut en économiser 27%. Traduit en siège kilomètre offert, c’est une réduction de 15% qui s’opère.
Et remis quelques idées en place. Comme par exemple, l’importance stratégique du hub de CDG.
Pas question de l’assécher avec des lignes de point à point. "Nous capitalisons sur la force du marché France pour alimenter notre hub".
Et le patron du réseau de rappeler que deux tiers du trafic du hub connecte sur le réseau domestique ou européen. Autrement dit : "notre ambition est de devenir le leader sur le flux entre l’Europe et le long courrier."
Encore faut-il alimenter ce hub "à des conditions économiquement viables". Et le modèle des bases de province ne pourra qu’être une source d’inspiration pour la compagnie qui va devoir faire une révolution pour atteindre la rentabilité à Paris sur le court et moyen courrier.
Autrement dit faire voler les appareils de 8h15 actuellement à 11 heures par jour. Le gain sur les avions s’accompagnent d’un gain de productivité des PNC et PNT.
Sur le volume de gain "pilotables", qui représente 61% des coûts totaux, la base de province peut en économiser 27%. Traduit en siège kilomètre offert, c’est une réduction de 15% qui s’opère.
A Marseille, la base va devenir rentable avec une baisse de - 15 % des coûts
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A Marseille, la fréquentation d’Air France a augmenté de 50% mais le personnel au sol est resté identique.
Et, bonne nouvelle, à partir du 1er avril 2012, l’équipe marseillaise sera composée en totalité de personnel ayant accepté les nouvelles conditions de travail.
La base devrait alors atteindre la rentabilité avec une baisse des coûts de 15%.
Si Toulouse et Nice vont adopter le même type d’opération, c’est que toutes deux disposent déjà du produit Navette qui crée "un important levier de réduction de coûts", indique Henri de Peyrelongue.
Lyon ne verra donc pas l’implantation de ce modèle. "A Lyon, c’est l’organisation actuelle qui est la plus performante où la fréquence est un élément important".
A Bordeaux, la réflexion est entamée avec Regional mais c’est l’incertitude sur les recettes avec les appareils régionaux qui bloquent l’implantation d’une base de province.
Paris fait face à d’autres obstacles. A Orly c’est la fermeture de l’aéroport à 23 heures qui ne peut permettre l’exploitation maximale des appareils.
Quant à CDG, Air France ne souhaite pas y pénaliser la qualité des correspondances. Dans le même temps, Henri de Peyrelongue estime qu’il ne faudra pas y fermer de grands pans d’activité mais plutôt de capitaliser sur la force du marché national pour répondre à l’agressivité des compagnies du Golfe.
Si Air France veut également faire la différence en maintenant une certaine qualité de service sur le court et moyen courrier, elle regarde de près l’option prise par les legacy carriers américains qui ont retrouvé une santé financière avec, entre autres, l’introduction des options de service, les ancillaires.
"Nous sommes dans une constante adaptation", conclue le patron du réseau.
Et, bonne nouvelle, à partir du 1er avril 2012, l’équipe marseillaise sera composée en totalité de personnel ayant accepté les nouvelles conditions de travail.
La base devrait alors atteindre la rentabilité avec une baisse des coûts de 15%.
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Lyon ne verra donc pas l’implantation de ce modèle. "A Lyon, c’est l’organisation actuelle qui est la plus performante où la fréquence est un élément important".
A Bordeaux, la réflexion est entamée avec Regional mais c’est l’incertitude sur les recettes avec les appareils régionaux qui bloquent l’implantation d’une base de province.
Paris fait face à d’autres obstacles. A Orly c’est la fermeture de l’aéroport à 23 heures qui ne peut permettre l’exploitation maximale des appareils.
Quant à CDG, Air France ne souhaite pas y pénaliser la qualité des correspondances. Dans le même temps, Henri de Peyrelongue estime qu’il ne faudra pas y fermer de grands pans d’activité mais plutôt de capitaliser sur la force du marché national pour répondre à l’agressivité des compagnies du Golfe.
Si Air France veut également faire la différence en maintenant une certaine qualité de service sur le court et moyen courrier, elle regarde de près l’option prise par les legacy carriers américains qui ont retrouvé une santé financière avec, entre autres, l’introduction des options de service, les ancillaires.
"Nous sommes dans une constante adaptation", conclue le patron du réseau.