Comme les Belges ont l’habitude d’effectuer le remplissage de leur tank à mazout durant les mois d’août à octobre, autant le dire de suite, la note a été salée.
Autre phénomène, toujours lié au problème du prix du baril pétrolier, la hausse vertigineuse du prix de l’essence et du diesel.
Hausse tellement spectaculaire que le prix à la pompe en Belgique est même devenu plus onéreux qu’en France.
Et comme en plus, septembre rime avec rentrée des classes, La Palice aurait pu dire : « Avec autant de ponctions dans le budget des ménages, les Belges doivent faire des économies ».
Le tourisme, un produit de premier désir
Le même La Palice pourra également prétendre sans risque de trop se tromper : « Le premier poste qui sera concerné sera les loisirs ! ». Et comme le tourisme fait partie des loisirs la conclusion est aisée.
Pour Philippe de Halloy, VP du TO Mediterra : «Si les vacances d’été restent sacrées, il me semble que les consommateurs hésitent cette saison pour les vacances hiver. » Ben tient…
Il ne faut pas s’aveugler ni poser de mauvais postulats. Le tourisme, les vacances hors de chez soi, n’est pas, quoi qu’en disent certains, un produit de première nécessité.
Il est plus exact de dire qu’il s’agit d’un produit de premier désir. Les consommateurs ne penseront en effet à partir en vacances que lorsque tout ce qui est indispensable (logement, vêtements, nourritures, etc…) est couvert financièrement.
Moins 8 % de résa en moins en septembre
Selon le WES, un institut d’étude de marché spécialisé dans le secteur du tourisme et qui collabore avec l’ABTO (association belge des tours opérateurs), globalement les réservations en septembre ont connu un tassement de 8 % par rapport au même mois en 2004.
La chute la plus importante concernant les sports d’hiver avec une baisse de 14 % des réservations. Seuls les city trips s’en sortent avec une hausse de près de 10 %.
Or ces données ne concernent que les TO belges membres de l’ABTO. En ce qui concerne les sports d’hiver, nous avons interrogé le leader de la niche, Skiworld, Mirella Grassi, product manager : « En septembre, les réservations ont bien fonctionné. » tout en reconnaissant que la clientèle passant commande à cette époque est la plus nantie ou la plus passionnée de ski. Celle qui pour rien au monde ne manquerait les belles glisses.
Discordances pour le mois d’octobre
Les chiffres pour octobre du WES n’étant pas encore connus, nous avons effectué ce que l’on pourrait appeler un micro trottoir pour tenter de cerner la situation.
Autant le dire de suite, lorsqu’on entend les grands voyagistes belges dirent que si les réservations du mois d’octobre connaissent un léger tassement, il y a de quoi rester plus que dubitatif.
L’un des deux grands nous a même déclaré être en hausse par rapport aux objectifs. Tandis que l’autre nous expliquait que le niveau de ses ventes se maintenait par rapport à l’an passé.
Nous on veut bien, mais alors comment justifier que de nombreuses AGV et réseaux d’AGV nous ont déclaré connaître une situation difficile, voire catastrophique.
Les chiffres ? Pour les plus optimistes : statu quo ou « tassement général des ventes », la moyenne ? « Nous avons enregistré une baisse de 10 à 20 % des réservations. » Les plus touchés reconnaissant jusqu’à moins 38 % des ventes par rapport à l’an passé.
Quant aux petits TO, selon les uns, la situation est graves, très graves, selon d’autres elle est mitigée en fonction du type de produits ou des destinations.
Il n’en reste pas moins que l’on constate actuellement une nette augmentation des annulations de vol charter avec des regroupements de passagers entre divers TO.
Selon l’un de nos informateurs, « Même Thomas Cook Airlines qui jusqu’à présent ne travaille que pour le groupe Thomas Cook / Neckermann a accepté de vendre ou de prendre des sièges à certains TO confrères. »
Alors comment justifier ces contradictions
Soit les TO ou les AGV mentent ou exagèrent leurs résultats. Ce qui nous semble le plus probant. Mais lesquels ? Il ne nous appartient pas de répondre à la question.
Quelques éléments de piste pourtant. Si ce sont les AGV qui ne disent pas la vérité, ce serait peut-être pour se positionner avec force dans la négociation des frais de dossier.
Pour rappel, la ministre de la protection des consommateurs refuse que des frais de dossier soient comptés pour les forfaits. En écrivant ces lignes, nous entendons déjà hurler les AGV…
Si par contre les TO ne trichent pas et les AGV non plus, alors la seule solution pour réconcilier les déclarations, c’est que les ventes directes des TO marchent beaucoup mieux qu’ils ne le prétendent dans leurs communiqués ou aux AGV indépendantes…
Mais comme, ils clament qu’ils ne vendent rien, en dehors de leurs filiales en ventes directes (Sunjet, Nouvelles Frontières et Neckermann) via leurs sites internet, nous on les croit,…
Parce qu’il n’y a pas moyen de faire autrement. Mais ici également, nous entendons les mêmes dénégations virulentes
Au final, c’est avec impatience que l’on attendra donc les chiffres du WES pour le mois d’octobre…
Autre phénomène, toujours lié au problème du prix du baril pétrolier, la hausse vertigineuse du prix de l’essence et du diesel.
Hausse tellement spectaculaire que le prix à la pompe en Belgique est même devenu plus onéreux qu’en France.
Et comme en plus, septembre rime avec rentrée des classes, La Palice aurait pu dire : « Avec autant de ponctions dans le budget des ménages, les Belges doivent faire des économies ».
Le tourisme, un produit de premier désir
Le même La Palice pourra également prétendre sans risque de trop se tromper : « Le premier poste qui sera concerné sera les loisirs ! ». Et comme le tourisme fait partie des loisirs la conclusion est aisée.
Pour Philippe de Halloy, VP du TO Mediterra : «Si les vacances d’été restent sacrées, il me semble que les consommateurs hésitent cette saison pour les vacances hiver. » Ben tient…
Il ne faut pas s’aveugler ni poser de mauvais postulats. Le tourisme, les vacances hors de chez soi, n’est pas, quoi qu’en disent certains, un produit de première nécessité.
Il est plus exact de dire qu’il s’agit d’un produit de premier désir. Les consommateurs ne penseront en effet à partir en vacances que lorsque tout ce qui est indispensable (logement, vêtements, nourritures, etc…) est couvert financièrement.
Moins 8 % de résa en moins en septembre
Selon le WES, un institut d’étude de marché spécialisé dans le secteur du tourisme et qui collabore avec l’ABTO (association belge des tours opérateurs), globalement les réservations en septembre ont connu un tassement de 8 % par rapport au même mois en 2004.
La chute la plus importante concernant les sports d’hiver avec une baisse de 14 % des réservations. Seuls les city trips s’en sortent avec une hausse de près de 10 %.
Or ces données ne concernent que les TO belges membres de l’ABTO. En ce qui concerne les sports d’hiver, nous avons interrogé le leader de la niche, Skiworld, Mirella Grassi, product manager : « En septembre, les réservations ont bien fonctionné. » tout en reconnaissant que la clientèle passant commande à cette époque est la plus nantie ou la plus passionnée de ski. Celle qui pour rien au monde ne manquerait les belles glisses.
Discordances pour le mois d’octobre
Les chiffres pour octobre du WES n’étant pas encore connus, nous avons effectué ce que l’on pourrait appeler un micro trottoir pour tenter de cerner la situation.
Autant le dire de suite, lorsqu’on entend les grands voyagistes belges dirent que si les réservations du mois d’octobre connaissent un léger tassement, il y a de quoi rester plus que dubitatif.
L’un des deux grands nous a même déclaré être en hausse par rapport aux objectifs. Tandis que l’autre nous expliquait que le niveau de ses ventes se maintenait par rapport à l’an passé.
Nous on veut bien, mais alors comment justifier que de nombreuses AGV et réseaux d’AGV nous ont déclaré connaître une situation difficile, voire catastrophique.
Les chiffres ? Pour les plus optimistes : statu quo ou « tassement général des ventes », la moyenne ? « Nous avons enregistré une baisse de 10 à 20 % des réservations. » Les plus touchés reconnaissant jusqu’à moins 38 % des ventes par rapport à l’an passé.
Quant aux petits TO, selon les uns, la situation est graves, très graves, selon d’autres elle est mitigée en fonction du type de produits ou des destinations.
Il n’en reste pas moins que l’on constate actuellement une nette augmentation des annulations de vol charter avec des regroupements de passagers entre divers TO.
Selon l’un de nos informateurs, « Même Thomas Cook Airlines qui jusqu’à présent ne travaille que pour le groupe Thomas Cook / Neckermann a accepté de vendre ou de prendre des sièges à certains TO confrères. »
Alors comment justifier ces contradictions
Soit les TO ou les AGV mentent ou exagèrent leurs résultats. Ce qui nous semble le plus probant. Mais lesquels ? Il ne nous appartient pas de répondre à la question.
Quelques éléments de piste pourtant. Si ce sont les AGV qui ne disent pas la vérité, ce serait peut-être pour se positionner avec force dans la négociation des frais de dossier.
Pour rappel, la ministre de la protection des consommateurs refuse que des frais de dossier soient comptés pour les forfaits. En écrivant ces lignes, nous entendons déjà hurler les AGV…
Si par contre les TO ne trichent pas et les AGV non plus, alors la seule solution pour réconcilier les déclarations, c’est que les ventes directes des TO marchent beaucoup mieux qu’ils ne le prétendent dans leurs communiqués ou aux AGV indépendantes…
Mais comme, ils clament qu’ils ne vendent rien, en dehors de leurs filiales en ventes directes (Sunjet, Nouvelles Frontières et Neckermann) via leurs sites internet, nous on les croit,…
Parce qu’il n’y a pas moyen de faire autrement. Mais ici également, nous entendons les mêmes dénégations virulentes
Au final, c’est avec impatience que l’on attendra donc les chiffres du WES pour le mois d’octobre…