A lire les articles de la journée tout semble bien mystérieux dans cette affaire. Certains y vont même d'une petite touche de scandale politico financier. Selon plusieurs médias, la justice serait particulièrement prudente car ce rapt aurait peut-être été commandité par... un député européen allemand d’origine turque !
Glenn Audenaert, directeur judicaire du SJA Bruxelles, dans une conférence de presse qui s’est tenue jeudi n’a pas tenu à révéler l’identité de la victime. Il s’est borné à la décrire comme un homme de 45 ans, d’origine turc, habitant à Auderghem, une commune résidentielle de Bruxelles et dirigeant une importante entreprise dans le domaine touristique.
Une victime qui est vrai pro du tourisme
En fait, ce « Turc » n’est autre que le patron de Mediterra qui sauf erreur de notre part dispose de la nationalité belge. Interrogé pour vérification, Mediterra nous a opposé un cinglant « no comment. » Passons sur les péripéties de l’enlèvement, cela regarde la presse quotidienne et non la presse professionnelle. Seul point important, après 8 jours de détentions, la victime des gangsters a été libérée saine et sauve.
En ce qui concerne le mobile de l’enlèvement, nous avons pris connaissance de l’une des pistes qui serait suivie par la police belge. Selon nos informateurs, à l’origine il s’agirait d’une séquelle de la faillite de Mediterra-Constellation.
Pour mémoire, à la fin des années 1990, ce Belge d’origine turque avait créé et dirigeait un groupe touristique comprenant d’une part la compagnie aérienne charter Constellation et d’autre part le TO Mediterra (NDLR : pour simplifier, nous allons dorénavant parler de Mediterra 1. En effet, par la suite, il a créé un nouveau TO sous la même appellation). Ensemble ces deux sociétés faisaient travailler plus de 170 personnes.
Selon nos informations, lorsqu’il avait monté Mediterra (1), il avait passé un accord de partenariat avec un important groupe touristique allemand dont le boss était également d’origine turque.
Ce groupe qui souhaitait s’établir en Belgique avait opté pour une collaboration renforcée avec le nouveau TO belge. Partenariat total puisque les allemands avaient même donné une garantie-caution pour un montent de EUR 250.000 auprès du Fonds de Garantie voyages, la compagnie d’assurance insolvabilité couvrant Mediterra (1).
Une dette provenant d’une faillite ?
Quelques temps plus tard, les deux groupes avaient décidé de mettre fin à cette représentation indirecte en Belgique. Ce en bons termes puisque la garantie allemande avait été maintenue. En 2000, la compagnie aérienne Constellation, la première d’une longue série, est tombée en faillite.
Bien que profitable, le TO Mediterra (1) a été entrainé dans la culbute de sa maison-mère. Le Fonds de Garantie Voyages, après avoir couvert ses obligations contractuelles envers les clients, s’est naturellement retourné vers le garant et lui a demandé d’honorer sa signature.
Ce qui a été fait. Par ailleurs, le TO Mediterra (1), au moment de sa culbute, avait encore, selon l’une de nos sources, « des engagements pour environ EUR 750.000 » avec la branche turque du groupe germano-turc. D’autres sources parlent de montants plus élevés allant jusqu’à citer un total de EUR 1,5 million.
Selon un troisième informateur, ce sont ces sommes qui ont été exigées auprès du patron Belge. Et ce avec une procédure de recouvrement plus que musclée puisqu’avant le rapt du 22 septembre, il a du été faire appel à la police pour que deux personnes chargées de l’opération cessent leurs intimidations.
En d’autres mots, si cette version est exacte, le commanditaire de l’enlèvement, un eurodéputé allemand d’origine turque et qui a déclaré officiellement être toujours le patron du groupe touristique germano-turque, considère que malgré que la faillite ait été prononcée, les dettes envers lui restent toujours dues. Il n’accepterait donc pas le travail du curateur de la faillite et aurait voulu, selon nos informateurs, régler le problème d’une manière très peu légale.
De nombreux soutiens de la profession
Version qui semble d’autant plus exacte, que le directeur judiciaire du SJA de Bruxelles n’a pas hésité à déclarer : « C’est une des pistes d’enquêtes. » Tout en précisant immédiatement que la police ne peur interroger cet eurodéputé sans suivre une procédure particulière qui rend obligatoire l’intervention de la magistrature.
Nous avons reçus plusieurs témoignages de sympathie en faveur du patron de Mediterra de la part de nombreux professionnels belges. Parmi ceux-ci, l’un d’eux émane de Jean Luc Hans, actuel directeur général de Christoffair et ancien administrateur délégué de Mediterra 2.
« Je ne peux m’empêcher de dire qu’il s’agit là d’un acte de pur banditisme. Je considère que la victime est un grand professionnel. La preuve c’est le succès que rencontre Mediterra (2). Il faut qu’il sache que dans ces moments difficiles, il a tout mon soutien. »
Quant à nous, il nous semble bon de rappeler encore une fois que le boss de Mediterra est l’une des personnes qui prouve que l’intégration n’est pas une vue de l’esprit. Faut-il rappeler que nombre de personnes gagnent leur vie grâce au travail et à la volonté d’entreprendre de ce patron ?
Rien que pour cette raison, il mérite tout notre respect et soutien.
Glenn Audenaert, directeur judicaire du SJA Bruxelles, dans une conférence de presse qui s’est tenue jeudi n’a pas tenu à révéler l’identité de la victime. Il s’est borné à la décrire comme un homme de 45 ans, d’origine turc, habitant à Auderghem, une commune résidentielle de Bruxelles et dirigeant une importante entreprise dans le domaine touristique.
Une victime qui est vrai pro du tourisme
En fait, ce « Turc » n’est autre que le patron de Mediterra qui sauf erreur de notre part dispose de la nationalité belge. Interrogé pour vérification, Mediterra nous a opposé un cinglant « no comment. » Passons sur les péripéties de l’enlèvement, cela regarde la presse quotidienne et non la presse professionnelle. Seul point important, après 8 jours de détentions, la victime des gangsters a été libérée saine et sauve.
En ce qui concerne le mobile de l’enlèvement, nous avons pris connaissance de l’une des pistes qui serait suivie par la police belge. Selon nos informateurs, à l’origine il s’agirait d’une séquelle de la faillite de Mediterra-Constellation.
Pour mémoire, à la fin des années 1990, ce Belge d’origine turque avait créé et dirigeait un groupe touristique comprenant d’une part la compagnie aérienne charter Constellation et d’autre part le TO Mediterra (NDLR : pour simplifier, nous allons dorénavant parler de Mediterra 1. En effet, par la suite, il a créé un nouveau TO sous la même appellation). Ensemble ces deux sociétés faisaient travailler plus de 170 personnes.
Selon nos informations, lorsqu’il avait monté Mediterra (1), il avait passé un accord de partenariat avec un important groupe touristique allemand dont le boss était également d’origine turque.
Ce groupe qui souhaitait s’établir en Belgique avait opté pour une collaboration renforcée avec le nouveau TO belge. Partenariat total puisque les allemands avaient même donné une garantie-caution pour un montent de EUR 250.000 auprès du Fonds de Garantie voyages, la compagnie d’assurance insolvabilité couvrant Mediterra (1).
Une dette provenant d’une faillite ?
Quelques temps plus tard, les deux groupes avaient décidé de mettre fin à cette représentation indirecte en Belgique. Ce en bons termes puisque la garantie allemande avait été maintenue. En 2000, la compagnie aérienne Constellation, la première d’une longue série, est tombée en faillite.
Bien que profitable, le TO Mediterra (1) a été entrainé dans la culbute de sa maison-mère. Le Fonds de Garantie Voyages, après avoir couvert ses obligations contractuelles envers les clients, s’est naturellement retourné vers le garant et lui a demandé d’honorer sa signature.
Ce qui a été fait. Par ailleurs, le TO Mediterra (1), au moment de sa culbute, avait encore, selon l’une de nos sources, « des engagements pour environ EUR 750.000 » avec la branche turque du groupe germano-turc. D’autres sources parlent de montants plus élevés allant jusqu’à citer un total de EUR 1,5 million.
Selon un troisième informateur, ce sont ces sommes qui ont été exigées auprès du patron Belge. Et ce avec une procédure de recouvrement plus que musclée puisqu’avant le rapt du 22 septembre, il a du été faire appel à la police pour que deux personnes chargées de l’opération cessent leurs intimidations.
En d’autres mots, si cette version est exacte, le commanditaire de l’enlèvement, un eurodéputé allemand d’origine turque et qui a déclaré officiellement être toujours le patron du groupe touristique germano-turque, considère que malgré que la faillite ait été prononcée, les dettes envers lui restent toujours dues. Il n’accepterait donc pas le travail du curateur de la faillite et aurait voulu, selon nos informateurs, régler le problème d’une manière très peu légale.
De nombreux soutiens de la profession
Version qui semble d’autant plus exacte, que le directeur judiciaire du SJA de Bruxelles n’a pas hésité à déclarer : « C’est une des pistes d’enquêtes. » Tout en précisant immédiatement que la police ne peur interroger cet eurodéputé sans suivre une procédure particulière qui rend obligatoire l’intervention de la magistrature.
Nous avons reçus plusieurs témoignages de sympathie en faveur du patron de Mediterra de la part de nombreux professionnels belges. Parmi ceux-ci, l’un d’eux émane de Jean Luc Hans, actuel directeur général de Christoffair et ancien administrateur délégué de Mediterra 2.
« Je ne peux m’empêcher de dire qu’il s’agit là d’un acte de pur banditisme. Je considère que la victime est un grand professionnel. La preuve c’est le succès que rencontre Mediterra (2). Il faut qu’il sache que dans ces moments difficiles, il a tout mon soutien. »
Quant à nous, il nous semble bon de rappeler encore une fois que le boss de Mediterra est l’une des personnes qui prouve que l’intégration n’est pas une vue de l’esprit. Faut-il rappeler que nombre de personnes gagnent leur vie grâce au travail et à la volonté d’entreprendre de ce patron ?
Rien que pour cette raison, il mérite tout notre respect et soutien.