Le Burundi souhaite développer l'écotourisme et les séjours d'aventure. DR
Avec 188 pays sur 193 membres de l'ONU, le salon ITB de Berlin frôle l'exhaustivité en matière de choix de destinations.
L'occasion pour les professionnels de découvrir des nouveautés parfois improbables, notamment dans les halls dédiés au continent africain.
Ainsi, le Soudan du Sud expose pour la première fois sur le salon.
Ce jeune pays, né de la sécession avec le nord du Soudan en 2011, a ouvert une ambassade dans la capitale allemande en août dernier. Et dans la lancée, décidé de prendre un stand sur l'ITB.
"Avec nos 15 parcs naturels et nos 63 tribus, nous possédons un fort potentiel en terme de découvertes naturelles et culturelles" explique Achwil Biong Arop Kuoi, qui travaille à l'ambassade. Elle assure que son pays est désormais pacifié, prêt à accueillir des touristes.
Une affirmation à tempérer avec les recommandations du site du Quai d'Orsay, où le Soudan du Sud reste fortement déconseillé.
L'occasion pour les professionnels de découvrir des nouveautés parfois improbables, notamment dans les halls dédiés au continent africain.
Ainsi, le Soudan du Sud expose pour la première fois sur le salon.
Ce jeune pays, né de la sécession avec le nord du Soudan en 2011, a ouvert une ambassade dans la capitale allemande en août dernier. Et dans la lancée, décidé de prendre un stand sur l'ITB.
"Avec nos 15 parcs naturels et nos 63 tribus, nous possédons un fort potentiel en terme de découvertes naturelles et culturelles" explique Achwil Biong Arop Kuoi, qui travaille à l'ambassade. Elle assure que son pays est désormais pacifié, prêt à accueillir des touristes.
Une affirmation à tempérer avec les recommandations du site du Quai d'Orsay, où le Soudan du Sud reste fortement déconseillé.
Les pays africains qui misent sur le patrimoine naturel et culturel
Le Burundi, installé un peu plus loin, déplore également les mises en garde du Quai d'Orsay. "
Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement pour tenter de changer cette situation " confie le directeur de l'office national du tourisme, Déo Ngendahayo.
"Nous souhaitons organiser des voyages d'étude avec les TO afin qu'ils découvrent notre potentiel ".
Sur le stand, Valentin Kavakure Akeza, directeur du réceptif Akeza Discovery Tours, assure travailler avec un TO français depuis six mois.
Il voudrait développer de nouveaux partenariats sur les niches de l'aventure et de l'écotourisme.
Autre destination francophone, le Rwanda, qui tente de relancer son tourisme en misant sur ses gorilles. Mais l'activité reste hors de prix : comptez 750 dollars pour tenter d'apercevoir l'un des 800 primates dispersés dans les montagnes.
Mais qu'elles parient sur leurs richesses naturelles ou culturelles, ces destinations africaines auront bien du mal à se développer en ce moment, gênées par les troubles politiques au Sahel.
Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement pour tenter de changer cette situation " confie le directeur de l'office national du tourisme, Déo Ngendahayo.
"Nous souhaitons organiser des voyages d'étude avec les TO afin qu'ils découvrent notre potentiel ".
Sur le stand, Valentin Kavakure Akeza, directeur du réceptif Akeza Discovery Tours, assure travailler avec un TO français depuis six mois.
Il voudrait développer de nouveaux partenariats sur les niches de l'aventure et de l'écotourisme.
Autre destination francophone, le Rwanda, qui tente de relancer son tourisme en misant sur ses gorilles. Mais l'activité reste hors de prix : comptez 750 dollars pour tenter d'apercevoir l'un des 800 primates dispersés dans les montagnes.
Mais qu'elles parient sur leurs richesses naturelles ou culturelles, ces destinations africaines auront bien du mal à se développer en ce moment, gênées par les troubles politiques au Sahel.
Myanmar : la destination met les bouchées doubles
La Corée du Nord, dernier bastion communiste, était présent à l'ITB. DR
Du coté de l'Asie, le stand du Myanmar s'avère impressionnant pour un pays qui était, il y a quelques mois encore, assez confidentiel.
"Les hôtels affichent désormais complets et les prix ont explosé" déplore Soazig Lemoine, directrice des bureaux parisiens du réceptif Phoenix Voyages.
Elle oriente désormais ses voyageurs à la recherche de plus d'exotisme vers la Corée du Nord. "C'est le dernier bastion communiste" assure Edouard George, le président de Phoenix.
140 Français sont y partis l'an passé, pour des circuits à 200 $ la journée. La destination possède un stand à Berlin depuis 2007, mais n'est jamais venue à Paris.
La France n'ayant aucune relation diplomatique avec elle.
Des restrictions qui n'entament pas la détermination d'Edouard George. " Il faut y aller et en parler pour accélérer son ouverture au monde, un peu comme autrefois le Vienam ou la Birmanie..."
"Les hôtels affichent désormais complets et les prix ont explosé" déplore Soazig Lemoine, directrice des bureaux parisiens du réceptif Phoenix Voyages.
Elle oriente désormais ses voyageurs à la recherche de plus d'exotisme vers la Corée du Nord. "C'est le dernier bastion communiste" assure Edouard George, le président de Phoenix.
140 Français sont y partis l'an passé, pour des circuits à 200 $ la journée. La destination possède un stand à Berlin depuis 2007, mais n'est jamais venue à Paris.
La France n'ayant aucune relation diplomatique avec elle.
Des restrictions qui n'entament pas la détermination d'Edouard George. " Il faut y aller et en parler pour accélérer son ouverture au monde, un peu comme autrefois le Vienam ou la Birmanie..."