Les 300 personnes qui vont rejoindre l'équipe de Blablacar l'année prochaine ne rentreront pas dans la photo ! Dr-Blablacar
Rien ne semble freiner la croissance de Blablacar, la pépite française de l’e-tourisme.
Le site de covoiturage prévoit d’embaucher en 2016, 300 personnes, une majorité en CDI et plus de 60% de cadres. Les 3/4 viendront travailler au siège en France, afin de soutenir les 395 salariés actuels, qui croulent sous le travail.
Ces chiffres surprennent bien souvent les professionnels. « Lorsque nous annonçons nos besoins de recrutements, certains nous regardent avec de grands yeux, pensant que le site fonctionne toujours avec trois développeurs dans un garage », sourit Laure Wagner, la porte-parole.
Mais la plate-forme, qui fait voyager 10 millions de passagers par trimestre, soit trois fois plus que l’Eurostar, ne tourne pas toute seule.
Car Blablacar doit gérer en même temps un réseau social, des ventes en ligne, des stocks (les places dans les voitures) ainsi qu’un moteur de recherches.
Le site de covoiturage prévoit d’embaucher en 2016, 300 personnes, une majorité en CDI et plus de 60% de cadres. Les 3/4 viendront travailler au siège en France, afin de soutenir les 395 salariés actuels, qui croulent sous le travail.
Ces chiffres surprennent bien souvent les professionnels. « Lorsque nous annonçons nos besoins de recrutements, certains nous regardent avec de grands yeux, pensant que le site fonctionne toujours avec trois développeurs dans un garage », sourit Laure Wagner, la porte-parole.
Mais la plate-forme, qui fait voyager 10 millions de passagers par trimestre, soit trois fois plus que l’Eurostar, ne tourne pas toute seule.
Car Blablacar doit gérer en même temps un réseau social, des ventes en ligne, des stocks (les places dans les voitures) ainsi qu’un moteur de recherches.
3 types de profils recherchés
Pour continuer d'innover, l’entreprise recherche trois types de profils.
Les premiers bien sûr, ce sont des « geeks » ingénieurs et développeurs qui devront faire évoluer les nombreuses fonctionnalités du site.
Viennent ensuite les marketing managers, en charge des campagnes de communication et d’affichages.
Enfin, les agents de relations avec les membres, essentiels dans un système où tout se base sur la confiance. Ces derniers doivent être bilingues : français bien sûr, ainsi qu'une autre langue, idéalement l’une des 20 pays dans lesquels le site est présent.
Blablacar se lance d'ailleurs au Brésil ce mois-ci.
L’anglais est en revanche un pré-requis indispensable, tous les échanges, les formations et documentations étant dans la langue de Shakespeare. « A compétences égales, c’est la langue qui fera la différence », souligne Laure Wagner.
Les premiers bien sûr, ce sont des « geeks » ingénieurs et développeurs qui devront faire évoluer les nombreuses fonctionnalités du site.
Viennent ensuite les marketing managers, en charge des campagnes de communication et d’affichages.
Enfin, les agents de relations avec les membres, essentiels dans un système où tout se base sur la confiance. Ces derniers doivent être bilingues : français bien sûr, ainsi qu'une autre langue, idéalement l’une des 20 pays dans lesquels le site est présent.
Blablacar se lance d'ailleurs au Brésil ce mois-ci.
L’anglais est en revanche un pré-requis indispensable, tous les échanges, les formations et documentations étant dans la langue de Shakespeare. « A compétences égales, c’est la langue qui fera la différence », souligne Laure Wagner.
Des personnes immédiatement opérationnelles
Pour séduire l’équipe de ressources humaines, le candidat doit avant tout être dynamique et avoir l’esprit start-up.
« Nous ne sommes pas très regardants sur les diplômes, nous cherchons avant tout des gens pro-actifs, prêts à s’investir et passionnés », poursuit Laure Wagner.
Alors qu’il recrutait à ses débuts beaucoup de jeunes diplômés, Blablacar prospecte désormais des personnes plus expérimentées (3 ans en moyenne) immédiatement opérationnelles. « La moyenne d’âge de nos salariés va peut-être dépasser les trente ans », sourit la porte parole.
Les nouvelles recrues sont très vite propulsées managers, devant à leur tour embaucher pour être secondés.
« Il n’y a pas d’entretien annuel ou de plan de carrière formel. Tout se fait de façon naturelle. Nos projets sont si nombreux que les gens que nous engageons aujourd’hui devront très rapidement former leur propre équipe ».
« Nous ne sommes pas très regardants sur les diplômes, nous cherchons avant tout des gens pro-actifs, prêts à s’investir et passionnés », poursuit Laure Wagner.
Alors qu’il recrutait à ses débuts beaucoup de jeunes diplômés, Blablacar prospecte désormais des personnes plus expérimentées (3 ans en moyenne) immédiatement opérationnelles. « La moyenne d’âge de nos salariés va peut-être dépasser les trente ans », sourit la porte parole.
Les nouvelles recrues sont très vite propulsées managers, devant à leur tour embaucher pour être secondés.
« Il n’y a pas d’entretien annuel ou de plan de carrière formel. Tout se fait de façon naturelle. Nos projets sont si nombreux que les gens que nous engageons aujourd’hui devront très rapidement former leur propre équipe ».
Le développement international avant la rentabilité
Pour dénicher la perle rare, Blablacar ne va pas chercher bien loin. Avec ses 20 millions de membres, son site internet s’avère un vivier inépuisable de futurs collaborateurs.
Sa page emploi reçoit plus de 4 000 candidatures par mois. Certaines offres sont également publiées sur Twitter et Linkedin.
Pour soutenir une telle croissance, l’entreprise a levé 200 millions de dollars en septembre dernier (188 M€).
Elle est désormais devenue une licorne, valorisée près de 1,6 milliard de dollars, soit 1,4 milliard d'euros.
Mais l'entreprise reste déficitaire, refusant de communiquer son chiffre d’affaires, qu’il estime non significatif.
« Nos utilisateurs auraient l’impression que nous nous faisons de l’argent sur leur dos. Tandis que les investisseurs trouveraient nos résultats trop modestes », résume Laure Wagner.
La plate-forme n’est payante qu’en France, Angleterre et Espagne. De faibles ressources qui ne l’empêchent pas d’avoir la confiance des investisseurs.
« Ils savent que nous avons un modèle économique viable et que nous pourrions monétiser notre modèle dans d’autres pays. Mais nous préférons nous concentrer sur le recrutement et notre développement à l’international, plutôt que sur la rentabilité », poursuit Laure Wagner.
Seule une très vaste communauté de membres lui permettra à terme de gagner de l’argent, et d'avoir un retour sur les investissements colossaux nécessaires à son développement.
Sa page emploi reçoit plus de 4 000 candidatures par mois. Certaines offres sont également publiées sur Twitter et Linkedin.
Pour soutenir une telle croissance, l’entreprise a levé 200 millions de dollars en septembre dernier (188 M€).
Elle est désormais devenue une licorne, valorisée près de 1,6 milliard de dollars, soit 1,4 milliard d'euros.
Mais l'entreprise reste déficitaire, refusant de communiquer son chiffre d’affaires, qu’il estime non significatif.
« Nos utilisateurs auraient l’impression que nous nous faisons de l’argent sur leur dos. Tandis que les investisseurs trouveraient nos résultats trop modestes », résume Laure Wagner.
La plate-forme n’est payante qu’en France, Angleterre et Espagne. De faibles ressources qui ne l’empêchent pas d’avoir la confiance des investisseurs.
« Ils savent que nous avons un modèle économique viable et que nous pourrions monétiser notre modèle dans d’autres pays. Mais nous préférons nous concentrer sur le recrutement et notre développement à l’international, plutôt que sur la rentabilité », poursuit Laure Wagner.
Seule une très vaste communauté de membres lui permettra à terme de gagner de l’argent, et d'avoir un retour sur les investissements colossaux nécessaires à son développement.