La compagnie belge a basé sa stratégie sur le développement d’un réseau africain que feu-la Sabena s’est employée à développer au fil du temps. - Photo DR
Brussels Airlines a inauguré la semaine dernière son premier vol transatlantique au départ de Bruxelles vers New York, dix ans exactement après sa restructuration.
Mais il n’est pas question d’alléger le programme de vols vers l’Afrique.
La compagnie belge a basé sa stratégie sur le développement d’un réseau africain que feu-la Sabena s’est employée à développer au fil du temps.
« Même avec l’ouverture du vol de New York, nous avons fait en sorte que les connections soient possibles entre le transatlantique et les vols en provenance d’Afrique.
Cette clientèle en transit pèsera énormément sur la réussite du vol », estime Thadée Nawrocki, le directeur France de Brussels Airlines.
Et pourtant, c’est ce même réseau Afrique avec 21 escales qui a pesé inversement dans les résultats de la compagnie belge l’année dernière alors que la France contribue pour un tiers du volume Afrique.
Mais il n’est pas question d’alléger le programme de vols vers l’Afrique.
La compagnie belge a basé sa stratégie sur le développement d’un réseau africain que feu-la Sabena s’est employée à développer au fil du temps.
« Même avec l’ouverture du vol de New York, nous avons fait en sorte que les connections soient possibles entre le transatlantique et les vols en provenance d’Afrique.
Cette clientèle en transit pèsera énormément sur la réussite du vol », estime Thadée Nawrocki, le directeur France de Brussels Airlines.
Et pourtant, c’est ce même réseau Afrique avec 21 escales qui a pesé inversement dans les résultats de la compagnie belge l’année dernière alors que la France contribue pour un tiers du volume Afrique.
Les vols d’Abidjan ont été totalement rétablis à raison d’ un quotidien
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« Abidjan était notre première ligne au départ de France mais avec les problèmes politiques ivoiriens, le nombre de passagers s’est effondré.
Même cas de figure pour le Sénégal et le Congo. Maintenant c’est le Mali qui est touché alors que 70% de nos passagers Maliens sont au départ de France ».
Mais au global, Brussels Afrique reprend confiance. Les vols d’Abidjan ont été totalement rétablis à raison d’ un quotidien, le Cameroun est desservi cinq fois par semaine, Brussels Airlines ayant repris l’activité de Swiss sur cette destination.
Le retour à la normale sur les grandes destinations que sont Abidjan et Dakar se traduit par une augmentation de 37% des réservations cet été au départ des six escales françaises exploitées par la compagnie belge.
Même Korongo Airlines, ce projet congolais dessiné avec Forrest International a finalement obtenu ses droits de trafic.
La première ligne entre Lumumbashi et Kinshasa est en place tandis qu’une seconde ligne de Lumumbashi vers Johannesbourg est à venir.
Même cas de figure pour le Sénégal et le Congo. Maintenant c’est le Mali qui est touché alors que 70% de nos passagers Maliens sont au départ de France ».
Mais au global, Brussels Afrique reprend confiance. Les vols d’Abidjan ont été totalement rétablis à raison d’ un quotidien, le Cameroun est desservi cinq fois par semaine, Brussels Airlines ayant repris l’activité de Swiss sur cette destination.
Le retour à la normale sur les grandes destinations que sont Abidjan et Dakar se traduit par une augmentation de 37% des réservations cet été au départ des six escales françaises exploitées par la compagnie belge.
Même Korongo Airlines, ce projet congolais dessiné avec Forrest International a finalement obtenu ses droits de trafic.
La première ligne entre Lumumbashi et Kinshasa est en place tandis qu’une seconde ligne de Lumumbashi vers Johannesbourg est à venir.
« Bien sûr, comme toutes les compagnies du Congo, Korongo Airlines est sur liste noire mais nous avons tout fait, jusqu’à la création d’un hangar de maintenance sur place, pour que l’Union européenne change d’avis à notre sujet.
Comme c’est une région minière qui génère beaucoup de trafic, les entreprises qui font voler leurs collaborateurs sur notre vol signent une décharge. Être sur liste noire ne signifie pas l’arrêt des vols locaux ».
L’importance de l’Afrique pour la compagnie belge en France implique d’ailleurs qu’une équipe commerciale est dédiée à cet axe alors qu’au sein du groupe Lufthansa dans les nouveaux locaux parisiens de la Plaine Saint Denis, les services des compagnies Swiss, Lufthansa et Austrian font désormais équipes communes.
Comme c’est une région minière qui génère beaucoup de trafic, les entreprises qui font voler leurs collaborateurs sur notre vol signent une décharge. Être sur liste noire ne signifie pas l’arrêt des vols locaux ».
L’importance de l’Afrique pour la compagnie belge en France implique d’ailleurs qu’une équipe commerciale est dédiée à cet axe alors qu’au sein du groupe Lufthansa dans les nouveaux locaux parisiens de la Plaine Saint Denis, les services des compagnies Swiss, Lufthansa et Austrian font désormais équipes communes.