Le principe de la réalité augmentée est simple : elle consiste à enrichir le monde réel en y ajoutant des éléments virtuels (images, sons, informations diverses) à l'aide d'un appareil dédié (casques, lunettes, etc.).
Au contraire, la réalité virtuelle s'affranchit (presque) totalement du monde extérieur. Équipé d'un casque, l'utilisateur se retrouve plongé dans un univers numérique artificiel.
Une véritable guerre de la réalité augmentée a été lancée depuis l’apparition de l’Oculus Rift, pionnier en la matière.
Ces casques développés par une filiale de Facebook ont créé un engouement spectaculaire en 2015.
Réunis au CES de Las Vegas, tous les géants de la tech se sont lancés dans ce nouveau marché qui pourrait peser jusqu’à 30 milliards de dollars dans quatre ans, selon le cabinet Digi Capital.
Un marché dans lequel l’industrie du tourisme devrait tirer profit.
Au contraire, la réalité virtuelle s'affranchit (presque) totalement du monde extérieur. Équipé d'un casque, l'utilisateur se retrouve plongé dans un univers numérique artificiel.
Une véritable guerre de la réalité augmentée a été lancée depuis l’apparition de l’Oculus Rift, pionnier en la matière.
Ces casques développés par une filiale de Facebook ont créé un engouement spectaculaire en 2015.
Réunis au CES de Las Vegas, tous les géants de la tech se sont lancés dans ce nouveau marché qui pourrait peser jusqu’à 30 milliards de dollars dans quatre ans, selon le cabinet Digi Capital.
Un marché dans lequel l’industrie du tourisme devrait tirer profit.
L'arrivée massive des casques de réalité virtuelle en 2016
A l'image de François Piot, PDG du groupe Prêt-à-Partir, qui a décidé d'équiper une dizaine d'agences d'Oculus Rift. "Ces casques nous paraissent anecdotiques aujourd'hui, comme les imprimantes 3D.
Pourtant, demain tout le monde sera équipé, y compris les particuliers", expliquait François Piot lors de l’IFTM Top Résa.
Une nouvelle ère va s'ouvrir au premier trimestre 2016, avec l'arrivée des premiers modèles de casques en magasins.
Et d’ailleurs depuis mercredi 6 janvier 2016, Oculus Rift a ouvert ses ventes au public (comptez 699 euros pour la France, 741 euros avec les frais de port) pour un service dédié spécifiquement au gaming.
HTC de son côté a dévoilé sa caméra frontale Vive Pre qui permet une immersion totale en cartographiant l'environnement extérieur et en le superposant dans le monde virtuel. Il sera proposé au public d'ici le mois d'avril 2016.
Chez Google, la réalité virtuelle est plus abordable et déjà disponible au grand public via la plate-forme Youtube, qui propose des vidéos à 360 degrés.
L’immersion est renforcée grâce au Google Cardborad, un masque de réalité virtuelle en carton qui fonctionne avec un téléphone compatible, ne coûtant qu'une dizaine d'euros.
Microsoft, pour sa part, prépare la sortie de son casque de réalité augmentée Hololens, qui permet de superposer des images de synthèse sur des images réelles.
Un produit qui devrait trouver son utilisation pratique dans le secteur de l’immobilier ou encore du tourisme en permettant aux utilisateurs de faire des excursions de chez eux.
Pourtant, demain tout le monde sera équipé, y compris les particuliers", expliquait François Piot lors de l’IFTM Top Résa.
Une nouvelle ère va s'ouvrir au premier trimestre 2016, avec l'arrivée des premiers modèles de casques en magasins.
Et d’ailleurs depuis mercredi 6 janvier 2016, Oculus Rift a ouvert ses ventes au public (comptez 699 euros pour la France, 741 euros avec les frais de port) pour un service dédié spécifiquement au gaming.
HTC de son côté a dévoilé sa caméra frontale Vive Pre qui permet une immersion totale en cartographiant l'environnement extérieur et en le superposant dans le monde virtuel. Il sera proposé au public d'ici le mois d'avril 2016.
Chez Google, la réalité virtuelle est plus abordable et déjà disponible au grand public via la plate-forme Youtube, qui propose des vidéos à 360 degrés.
L’immersion est renforcée grâce au Google Cardborad, un masque de réalité virtuelle en carton qui fonctionne avec un téléphone compatible, ne coûtant qu'une dizaine d'euros.
Microsoft, pour sa part, prépare la sortie de son casque de réalité augmentée Hololens, qui permet de superposer des images de synthèse sur des images réelles.
Un produit qui devrait trouver son utilisation pratique dans le secteur de l’immobilier ou encore du tourisme en permettant aux utilisateurs de faire des excursions de chez eux.
Apporter une valeur ajoutée aux prestations
Imaginez vous sillonner Timesquare à New York, découvrir les pyramides d'Egypte, ou encore visiter le Machu Picchu, l'ancienne cité du Pérou sans avoir à quitter votre maison.
La croissance de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée permet aujourd'hui de découvrir des destinations à travers le monde, apportant de précieux avantages à l'industrie touristique.
Le spectateur complètement immergé dans cette expérience sensorielle à travers un casque peut devenir un outil clé pour les agences de voyages en présentant une destination, ou encore les chambres d'hôtels à travers le virtuel à de potentiels clients.
Les hôtels Marriott ont d'ailleurs bien compris l’intérêt de la réalité virtuelle en proposant désormais d’utiliser des casques de réalité virtuelle Samsung Gear VR pour profiter de visites immersives.
Shangri-La Hotels and Resorts a également intégré dans sa stratégie marketing son portefeuille d'hôtels autour du monde à travers des vidéos à 360 degrés.
Pour les agences de voyages et offices de tourisme, il est aujourd'hui important de se différencier en apportant une expérience client originale.
Intégrer la réalité virtuelle dans le processus d'achat permettrait de déclencher une réaction émotionnelle plus grande.
Le voyagiste Thomas Cook avait d'ailleurs testé un concept de magasin offrant des vacances en réalité virtuelle grâce à l’Oculus Rift.
Les clients de l’agence essayent gratuitement les casques programmés pour présenter un paradis tropical en 3D avec une vision à 360 degrés, qui bouge en fonction des mouvements du corps.
Amener les clients vers des lieux inexplorés, dévoiler la culture d'un lieu particulier par la réalité augmentée est déjà... une réalité. Mais il y a plus à venir.
L’évolution de la réalité augmentée dans le secteur du tourisme ne risque pas de s’arrêter en si bon chemin.
La question qui se pose est justement jusqu’où cela ira ?
La croissance de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée permet aujourd'hui de découvrir des destinations à travers le monde, apportant de précieux avantages à l'industrie touristique.
Le spectateur complètement immergé dans cette expérience sensorielle à travers un casque peut devenir un outil clé pour les agences de voyages en présentant une destination, ou encore les chambres d'hôtels à travers le virtuel à de potentiels clients.
Les hôtels Marriott ont d'ailleurs bien compris l’intérêt de la réalité virtuelle en proposant désormais d’utiliser des casques de réalité virtuelle Samsung Gear VR pour profiter de visites immersives.
Shangri-La Hotels and Resorts a également intégré dans sa stratégie marketing son portefeuille d'hôtels autour du monde à travers des vidéos à 360 degrés.
Pour les agences de voyages et offices de tourisme, il est aujourd'hui important de se différencier en apportant une expérience client originale.
Intégrer la réalité virtuelle dans le processus d'achat permettrait de déclencher une réaction émotionnelle plus grande.
Le voyagiste Thomas Cook avait d'ailleurs testé un concept de magasin offrant des vacances en réalité virtuelle grâce à l’Oculus Rift.
Les clients de l’agence essayent gratuitement les casques programmés pour présenter un paradis tropical en 3D avec une vision à 360 degrés, qui bouge en fonction des mouvements du corps.
Amener les clients vers des lieux inexplorés, dévoiler la culture d'un lieu particulier par la réalité augmentée est déjà... une réalité. Mais il y a plus à venir.
L’évolution de la réalité augmentée dans le secteur du tourisme ne risque pas de s’arrêter en si bon chemin.
La question qui se pose est justement jusqu’où cela ira ?
La réalité augmentée au quotidien
L'application Metro Paris - DR
Aujourd'hui, de nombreuses applications proposent l'expérience de la réalité augmentée. Et particulièrement pour se déplacer.
A Paris, par exemple, à pied ou en transport en commun, pour mieux se repérer dans la ville, la réalité augmentée vous montrera le chemin à suivre.
Station de métro la plus proche, distributeurs de billet ou autres points d’intérêt, il est possible de consulter ces informations directement depuis des applications comme Metro Paris, Paris Maps metro, etc.
Les musées également cherchent de nouveaux moyens d’intéresser le public. La réalité augmentée permet de remettre dans son contexte une œuvre, un monument ou même des vestiges en leur redonnant vie.
A Paris, par exemple, à pied ou en transport en commun, pour mieux se repérer dans la ville, la réalité augmentée vous montrera le chemin à suivre.
Station de métro la plus proche, distributeurs de billet ou autres points d’intérêt, il est possible de consulter ces informations directement depuis des applications comme Metro Paris, Paris Maps metro, etc.
Les musées également cherchent de nouveaux moyens d’intéresser le public. La réalité augmentée permet de remettre dans son contexte une œuvre, un monument ou même des vestiges en leur redonnant vie.
De la réalité augmentée à la réalité superposée
"Plongez dans l’ambiance d'un lieu, à l’époque où celui-ci était habité. Les personnages évoluent sous vos yeux et leurs actions se déroulent à l’endroit exact où vous vous situez" (c) Sky Boy
L'investissement de ces technologies a un coût important dans la production de contenu car elles font souvent appel à la caméra du smartphone.
Vincent Burgevin, CEO de la start-up Sky Boy a justement voulu se différencier de la réalité augmentée en créant la réalité superposée.
"En pointant son smartphone devant lui, l’utilisateur se retrouve immergé dans une histoire qui se déroule à l’endroit exact où il se situe et à 360° autour de lui. Il est ainsi plongé au cœur d’une expérience où réalité et virtualité se superposent."
Les investissements sont moindres. Réalisateur depuis 15 ans, il a souhaité utiliser les outils numériques pour faire vivre des expériences émotionnelles.
"J'ai développé cette idée il y a 4 ans. J'ai voulu créé des expériences superposées pour apporter une narration. En faisant apparaître une personne racontant l'histoire d'un lieu particulier, l'effet "Wahou" est immédiat".
On peut ainsi dans un musée viser une oeuvre et voir apparaître l’artiste qui parle de sa création, voir des images du Débarquement superposées à la réalité de 2015 à Ouistreham en pointant son device.
Basée au Welcome City Lab à Paris, Sky Boy est propriétaire du brevet sur la Réalité Superposée. Elle est la seule structure habilitée à proposer cette nouvelle technologie.
Vincent Burgevin, CEO de la start-up Sky Boy a justement voulu se différencier de la réalité augmentée en créant la réalité superposée.
"En pointant son smartphone devant lui, l’utilisateur se retrouve immergé dans une histoire qui se déroule à l’endroit exact où il se situe et à 360° autour de lui. Il est ainsi plongé au cœur d’une expérience où réalité et virtualité se superposent."
Les investissements sont moindres. Réalisateur depuis 15 ans, il a souhaité utiliser les outils numériques pour faire vivre des expériences émotionnelles.
"J'ai développé cette idée il y a 4 ans. J'ai voulu créé des expériences superposées pour apporter une narration. En faisant apparaître une personne racontant l'histoire d'un lieu particulier, l'effet "Wahou" est immédiat".
On peut ainsi dans un musée viser une oeuvre et voir apparaître l’artiste qui parle de sa création, voir des images du Débarquement superposées à la réalité de 2015 à Ouistreham en pointant son device.
Basée au Welcome City Lab à Paris, Sky Boy est propriétaire du brevet sur la Réalité Superposée. Elle est la seule structure habilitée à proposer cette nouvelle technologie.