La FNHPA, l'UNAT et le SNRT demandent ainsi un contrôle unique du pass sanitaire en début de séjour et valable pour la totalité du séjour. "C'est pour nous le point le plus essentiel et qui permettrait d'être le plus pragmatique et efficace possible tout en appliquant le pass sanitaire" précise Simon Thirot - Depositphotos.com liliportfolio
Campings, villages vacances, hôtels clubs et résidences de tourisme font front commun.
La FNHPA, l'UNAT et le SNRT demandent "pragmatisme" et "souplesse" dans l'application du pass sanitaire au sein des lieux collectifs qui accueilleront du public appelés dans le jargon des ERP : établissements recevant du public.
Si l'accès aux emplacements de campings, aux chambres ou aux hébergements locatifs ne sera pas conditionné au pass sanitaire, en revanche il faudra montrer patte blanche pour accéder aux bars, restaurants, piscines, ou encore salle de spectacles.
Sauf que dans les faits, le contrôle du pass sanitaire par les professionnels posent de nombreux problèmes logistiques.
"Contrôler le pass sanitaire à chaque activité : à la piscine, puis au bar, et ensuite au restaurant et à la gym... cela ne parait pas réalisable. Cela va être ingérable. La responsabilité est très importante pour les professionnels. Les hébergeurs sont prêts à prendre cette responsabilité mais en face pour appliquer les mesures il faut vraiment faire preuve de souplesse dans les moyens à mettre en oeuvre" explique Simon Thirot, délégué général de l'UNAT.
La FNHPA, l'UNAT et le SNRT demandent ainsi un contrôle unique en début de séjour et valable pour la totalité du séjour. "C'est pour nous le point le plus essentiel et qui permettrait d'être le plus pragmatique et efficace possible tout en appliquant le pass sanitaire" précise Simon Thirot.
La FNHPA, l'UNAT et le SNRT demandent "pragmatisme" et "souplesse" dans l'application du pass sanitaire au sein des lieux collectifs qui accueilleront du public appelés dans le jargon des ERP : établissements recevant du public.
Si l'accès aux emplacements de campings, aux chambres ou aux hébergements locatifs ne sera pas conditionné au pass sanitaire, en revanche il faudra montrer patte blanche pour accéder aux bars, restaurants, piscines, ou encore salle de spectacles.
Sauf que dans les faits, le contrôle du pass sanitaire par les professionnels posent de nombreux problèmes logistiques.
"Contrôler le pass sanitaire à chaque activité : à la piscine, puis au bar, et ensuite au restaurant et à la gym... cela ne parait pas réalisable. Cela va être ingérable. La responsabilité est très importante pour les professionnels. Les hébergeurs sont prêts à prendre cette responsabilité mais en face pour appliquer les mesures il faut vraiment faire preuve de souplesse dans les moyens à mettre en oeuvre" explique Simon Thirot, délégué général de l'UNAT.
La FNHPA, l'UNAT et le SNRT demandent ainsi un contrôle unique en début de séjour et valable pour la totalité du séjour. "C'est pour nous le point le plus essentiel et qui permettrait d'être le plus pragmatique et efficace possible tout en appliquant le pass sanitaire" précise Simon Thirot.
Quid du pass sanitaire pour les salariés ?
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Cette approche permettrait également aux vacanciers non vaccinés d'éviter toute une série de tests pendant le séjour.
"Si nous devons contrôler que les personnes non vaccinées sont toujours négatives il faudrait qu'elles fassent au moins 2 tests PCR dans le séjour. Nos établissements sont souvent situés dans des zones rurales où clairement il n'y aura pas la capacité de réaliser ces tests. C'est pourquoi il faut au moins pour le mois d'août faire preuve de pragmatisme" insiste le délégué général de l'UNAT.
Autre inquiétude pour les représentants de l'hôtellerie de plein air, des résidences de tourisme et villages vacances : l'obligation pour les salariés de ces établissements de réaliser au plus tard au 1er août la première injection de vaccin pour arriver à un schéma vaccinal complet d'ici le 30 août.
"Au regard de la tension dans le recrutement et la pénurie de main d'oeuvre dans le secteur, nous ne pouvons pas garantir que tous les salariés et collaborateurs soient entrer dans un processus de vaccination au 1er août. Il faut vraiment que l'on puisse repousser d'un mois au 1er septembre la prise de cette première injection" explique Simon Thirot.
Les professionnels sont prêts de leur côté à travailler sur des systèmes alternatifs en lien avec les collectivités territoriales pour que les salariés puissent être testés une fois par semaine. Ils sont également disposés à ouvrir leurs établissements pour permettre la vaccination du personnel et des clients directement sur les lieux de vacances.
"Si nous devons contrôler que les personnes non vaccinées sont toujours négatives il faudrait qu'elles fassent au moins 2 tests PCR dans le séjour. Nos établissements sont souvent situés dans des zones rurales où clairement il n'y aura pas la capacité de réaliser ces tests. C'est pourquoi il faut au moins pour le mois d'août faire preuve de pragmatisme" insiste le délégué général de l'UNAT.
Autre inquiétude pour les représentants de l'hôtellerie de plein air, des résidences de tourisme et villages vacances : l'obligation pour les salariés de ces établissements de réaliser au plus tard au 1er août la première injection de vaccin pour arriver à un schéma vaccinal complet d'ici le 30 août.
"Au regard de la tension dans le recrutement et la pénurie de main d'oeuvre dans le secteur, nous ne pouvons pas garantir que tous les salariés et collaborateurs soient entrer dans un processus de vaccination au 1er août. Il faut vraiment que l'on puisse repousser d'un mois au 1er septembre la prise de cette première injection" explique Simon Thirot.
Les professionnels sont prêts de leur côté à travailler sur des systèmes alternatifs en lien avec les collectivités territoriales pour que les salariés puissent être testés une fois par semaine. Ils sont également disposés à ouvrir leurs établissements pour permettre la vaccination du personnel et des clients directement sur les lieux de vacances.
Quand les professionnels seront-ils fixés ?
Enfin le 3e point d'achoppement concernait les enfants. Mais le gouvernement a d'ores et déjà repoussé l’obligation du « pass sanitaire » pour les 12 - 17 ans au 30 août 2021.
"C'est une très bonne nouvelle" commente le délégué général de l'UNAT "Nous avons senti tout de suite après les annonces beaucoup de questions des vacanciers pour savoir de quelle manière tout cela allait être mis en place pour les enfants".
Reste une grande inconnue : la date de parution du décret qui va fixer les règles. "Nous ne savons pas quand nous allons atterrir. Habituellement les décrets paraissent juste avant leur mise en application. Mais je souhaiterais que nous soyons fixés demain soir, nous avons besoin de nous organiser. Nos clients appellent et il faut qu'on puisse leur répondre" conclut Simon Thirot qui s'apprêtait à envoyer une note au nom des 3 organisations à Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme et Alain Griset, Secrétaire d'Etat chargé des Petites et Moyennes Entreprises pour leur faire part de leurs requêtes.
Encore une fois, les pros sont prêts à s'adapter pour sauver ce mois d'août si stratégique ! Donnons leur au moins les moyens d'y parvenir...
"C'est une très bonne nouvelle" commente le délégué général de l'UNAT "Nous avons senti tout de suite après les annonces beaucoup de questions des vacanciers pour savoir de quelle manière tout cela allait être mis en place pour les enfants".
Reste une grande inconnue : la date de parution du décret qui va fixer les règles. "Nous ne savons pas quand nous allons atterrir. Habituellement les décrets paraissent juste avant leur mise en application. Mais je souhaiterais que nous soyons fixés demain soir, nous avons besoin de nous organiser. Nos clients appellent et il faut qu'on puisse leur répondre" conclut Simon Thirot qui s'apprêtait à envoyer une note au nom des 3 organisations à Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme et Alain Griset, Secrétaire d'Etat chargé des Petites et Moyennes Entreprises pour leur faire part de leurs requêtes.
Encore une fois, les pros sont prêts à s'adapter pour sauver ce mois d'août si stratégique ! Donnons leur au moins les moyens d'y parvenir...