La défiscalisation a boosté l’hôtellerie, avec à ce jour 2 000 chambres (34 hôtels du 1 au 4* luxe), 1 900 guest-house, 100 villas de location et 270 meublés touristiques
La partie française de cette île des Caraïbes, qui coexiste avec les Pays-Bas sur à peine 80 km2, a changé de statut en juillet dernier.
Fini le rattachement à la Guadeloupe, vive l’autonomie (administrative, douanière et fiscale !) de la Collectivité d’outre-mer.
Pour s’adapter à cette (bonne) donne, l’office de tourisme de Saint-Martin vient de changer son statut juridique. Désormais Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), il accueille une nouvelle présidente, Ida Zin-Ka-Leu, aux côtés de l’ancienne équipe.
Le but est clair en ces temps de crise : sauvegarder son tourisme (450 000 visiteurs en 2006 dont 150 000 visiteurs pour la partie française), première richesse de l’île.
Fini le rattachement à la Guadeloupe, vive l’autonomie (administrative, douanière et fiscale !) de la Collectivité d’outre-mer.
Pour s’adapter à cette (bonne) donne, l’office de tourisme de Saint-Martin vient de changer son statut juridique. Désormais Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), il accueille une nouvelle présidente, Ida Zin-Ka-Leu, aux côtés de l’ancienne équipe.
Le but est clair en ces temps de crise : sauvegarder son tourisme (450 000 visiteurs en 2006 dont 150 000 visiteurs pour la partie française), première richesse de l’île.
500 000 euros dédiés à la communication
Le premier marché émetteur, les Etats-Unis (200 000 visiteurs en 2008), connaît une baisse énorme. La France (2e marché avec 70 000 visiteurs en 2006, métropolitains et régionaux) stagne pour sa part depuis trop longtemps.
Un plan d’action a donc été définit pour 2009-2010, avec pour maître mot « back to basic » (retour à la source).
Il s’agit d’accroître fortement la visibilité de la destination sur ses deux principaux marchés (un bureau de représentation vient d’ouvrir à New York, qui s’ajoute à ceux de Paris et Saint-Martin), de multiplier les partenariats avec les prestataires (co-branding) et de s’adapter à la donne Internet (refonte du site en intégrant l’aspect commercial, mise en place de bannières sur des sites marchands…).
Et convaincre les professionnels français de se rendre au salon Smart en mai prochain (voir encadré).
Les objectifs de l’OT sont clairs. Il lui faut structurer le « produit » touristique (Saint-Martin et l’OT), construire une image claire et pérenne (aidée par 500 000 € destinés à la communication) et capitaliser sur les marchés existants (France et USA mais aussi Benelux, Italie, Canada et Amérique du Sud, qui disposent de vols vers Saint-Martin).
Un plan d’action a donc été définit pour 2009-2010, avec pour maître mot « back to basic » (retour à la source).
Il s’agit d’accroître fortement la visibilité de la destination sur ses deux principaux marchés (un bureau de représentation vient d’ouvrir à New York, qui s’ajoute à ceux de Paris et Saint-Martin), de multiplier les partenariats avec les prestataires (co-branding) et de s’adapter à la donne Internet (refonte du site en intégrant l’aspect commercial, mise en place de bannières sur des sites marchands…).
Et convaincre les professionnels français de se rendre au salon Smart en mai prochain (voir encadré).
Les objectifs de l’OT sont clairs. Il lui faut structurer le « produit » touristique (Saint-Martin et l’OT), construire une image claire et pérenne (aidée par 500 000 € destinés à la communication) et capitaliser sur les marchés existants (France et USA mais aussi Benelux, Italie, Canada et Amérique du Sud, qui disposent de vols vers Saint-Martin).
Moins de fiscalité, plus d’hôtels
Par ailleurs, l’île veut attirer d’avantage de croisiéristes (10 000 Français l’an dernier), de plaisanciers aux supers yachts (780 anneaux dans la partie française) et d’hommes d’affaires (un marché lui aussi en baisse).
Les structures hôtelières, dopées par la défiscalisation, sont opérationnelles pour accueillir ces clients potentiels, à l’image de Radisson qui a ouvert fin 2008 un luxueux resort de 250 chambres et suites.
Bonnes nouvelles aussi du côté aérien : pour l’été prochain, Air France ajoute un vol supplémentaire comparé à l’été dernier, soit 7 fréquences/semaine ; Air Caraïbes dispose pour sa part de 14 vols hebdomadaires Paris-Pointe-à-Pitre reliée à Saint-Martin par 21 vols/semaine (pour 1 € de plus !) et Corsairfly maintient ses 2 fréquences (3 en hiver).
L’office veut également mettre à profit l’aéroport de Grand Case, véritable « hub » de la région Caraïbes, pour attirer davantage de Guyanais, Guadeloupéens, Saint-Barths…
Saint-Martin mise donc sur ces gros changements et ces nouveautés pour développer son tourisme, sans toutefois s’avancer sur des objectifs de fréquentation.
La « friendly Island », unique avec sa coexistence néerlandaise, son melting-pot de nationalités et de cultures, ses plages, sa nature préservée, sa gastronomie et… sa tranquillité, feront peut-être la différence avec ses voisines.
Les structures hôtelières, dopées par la défiscalisation, sont opérationnelles pour accueillir ces clients potentiels, à l’image de Radisson qui a ouvert fin 2008 un luxueux resort de 250 chambres et suites.
Bonnes nouvelles aussi du côté aérien : pour l’été prochain, Air France ajoute un vol supplémentaire comparé à l’été dernier, soit 7 fréquences/semaine ; Air Caraïbes dispose pour sa part de 14 vols hebdomadaires Paris-Pointe-à-Pitre reliée à Saint-Martin par 21 vols/semaine (pour 1 € de plus !) et Corsairfly maintient ses 2 fréquences (3 en hiver).
L’office veut également mettre à profit l’aéroport de Grand Case, véritable « hub » de la région Caraïbes, pour attirer davantage de Guyanais, Guadeloupéens, Saint-Barths…
Saint-Martin mise donc sur ces gros changements et ces nouveautés pour développer son tourisme, sans toutefois s’avancer sur des objectifs de fréquentation.
La « friendly Island », unique avec sa coexistence néerlandaise, son melting-pot de nationalités et de cultures, ses plages, sa nature préservée, sa gastronomie et… sa tranquillité, feront peut-être la différence avec ses voisines.
8e édition du Smart : en mai, découvre ce qu’il te plaît !
La 8e édition du Smart (salon du tourisme du Nord Est Caraïbes) se tiendra pour la première fois dans la partie française de Saint-Martin, du 20 au 22 mai prochain.
Les 700 m2 d’espace affaires du Radisson Resort Marina & Spa seront dédiés à l’événement, qui rassemble plus de 100 exposants et 12 destinations autour de Saint-Martin-St Maarten : Anguilla, Antigua, Barbuda, Dominique, Guadeloupe, Montserra, Nevis, Saba, St-Eustache, St-Barth, St-Kitts et Barbade.
Pour convaincre les TO et agents de voyages français de participer au salon, l’OT de Saint-Martin organisera à leur intention des excursions thématiques sur mesure, selon leurs besoins. Tarifs spéciaux sur les vols, conditions préférentielles pour l’hébergement et les prolongations, post-événement sont prévus. Renseignements et inscriptions par e-mail : o.louis@st-martin.org
Les 700 m2 d’espace affaires du Radisson Resort Marina & Spa seront dédiés à l’événement, qui rassemble plus de 100 exposants et 12 destinations autour de Saint-Martin-St Maarten : Anguilla, Antigua, Barbuda, Dominique, Guadeloupe, Montserra, Nevis, Saba, St-Eustache, St-Barth, St-Kitts et Barbade.
Pour convaincre les TO et agents de voyages français de participer au salon, l’OT de Saint-Martin organisera à leur intention des excursions thématiques sur mesure, selon leurs besoins. Tarifs spéciaux sur les vols, conditions préférentielles pour l’hébergement et les prolongations, post-événement sont prévus. Renseignements et inscriptions par e-mail : o.louis@st-martin.org